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Citations ajoutées le 04 août 2009
Anne Barratin
Où l'entrain paraît, à lui l'honneur de la partie.
(
De Vous à Moi
, p.60, A. Lemerre, 1892)
Il est de gens qui ont le bonheur gauche ; dès qu'ils sont heureux, ils sont maladroits.
(
De Vous à Moi
, p.60, A. Lemerre, 1892)
Les Polonaises jouent de la taille, comme certaines coquettes du regard.
(
De Vous à Moi
, p.60, A. Lemerre, 1892)
Le style a des hardiesses qui lui sont permises : hardiesses de grand seigneur.
(
De Vous à Moi
, p.60, A. Lemerre, 1892)
L'orgueilleux est tout près de l'ingrat : il boit facilement dans le même verre. Il parle peu, l'orgueilleux, il s'enferme dans sa pagode.
(
De Vous à Moi
, p.60, A. Lemerre, 1892)
Ironie ! l'infidélité à la lèvre, l'homme demande à sa maîtresse la fidélité.
(
De Vous à Moi
, p.60, A. Lemerre, 1892)
Le bonheur fait vite peur quand on l'a perdu depuis longtemps, il a en lui du revenant.
(
De Vous à Moi
, p.61, A. Lemerre, 1892)
Le superstitieux estropie la foi au profit de la crainte.
(
De Vous à Moi
, p.61, A. Lemerre, 1892)
Il faut tenter l'impossible pour savoir où le possible finit.
(
De Vous à Moi
, p.61, A. Lemerre, 1892)
Les plaisirs préparés nous déçoivent comme l'avenir des enfants prodiges.
(
De Vous à Moi
, p.61, A. Lemerre, 1892)
L'étourdi n'a pas de mauvaises intentions ; mais on donne la mort en se trompant de fiole.
(
De Vous à Moi
, p.61, A. Lemerre, 1892)
Le mot est le bateau dans lequel l'idée navigue.
(
De Vous à Moi
, p.61, A. Lemerre, 1892)
Une décision doit être plutôt lente à venir et prompte à s'en aller.
(
De Vous à Moi
, p.62, A. Lemerre, 1892)
Il est des préférences qui coûtent bien cher, et dont il faut cependant avoir l'air honoré.
(
De Vous à Moi
, p.62, A. Lemerre, 1892)
Les gens qui aiment à se faire craindre sont souvent ceux qui ne pourraient se faire aimer.
(
De Vous à Moi
, p.62, A. Lemerre, 1892)
La vieillesse n'aime pas les éloges physiques qui semblent marquer le point où elle en est.
(
De Vous à Moi
, p.62, A. Lemerre, 1892)
Il est un âge où l'on n'a plus pour voisin de table que le maître de la maison ; c'est quelquefois un peu sévère : tout honneur se paie.
(
De Vous à Moi
, p.62, A. Lemerre, 1892)
Lutter tant qu'on peut, puis ne pas se raidir, se rendre !
(
De Vous à Moi
, p.62, A. Lemerre, 1892)
Mal savoir est plus pernicieux qu'ignorer, l'aveugle se laisse conduire.
(
De Vous à Moi
, p.63, A. Lemerre, 1892)
Le sourire est plus intéressant que le rire, il laisse quelque chose à deviner.
(
De Vous à Moi
, p.63, A. Lemerre, 1892)
J'aime le rire et je déteste le ricanement, ce rejeton maladif.
(
De Vous à Moi
, p.63, A. Lemerre, 1892)
On entrebâille quelquefois son coeur comme sa porte.
(
De Vous à Moi
, p.63, A. Lemerre, 1892)
Comme la femme politique fait valoir la quenouille de nos aïeules !
(
De Vous à Moi
, p.63, A. Lemerre, 1892)
L'obstacle est souvent une aide méconnue.
(
De Vous à Moi
, p.63, A. Lemerre, 1892)
On peut tout jeune sentir le vieux.
(
De Vous à Moi
, p.64, A. Lemerre, 1892)
Un critique nous fait souvent la guerre à côté, comme le dentiste quand il nous arrache la bonne dent pour la mauvaise.
(
De Vous à Moi
, p.64, A. Lemerre, 1892)
Je serais désolée qu'on ne dit jamais de mal de moi ; je me sentirais si seule !
(
De Vous à Moi
, p.64, A. Lemerre, 1892)
Digne de pitié : le feu à la maison, la femme chez l'amant ; l'honneur et le mobilier brûlant en même temps.
(
De Vous à Moi
, p.64, A. Lemerre, 1892)
On reconnaît l'esprit nourri de romans, comme à la mollesse des chairs le manque de bonne nourriture.
(
De Vous à Moi
, p.64, A. Lemerre, 1892)
Réussir n'est pas prouver.
(
De Vous à Moi
, p.65, A. Lemerre, 1892)
Le choix dédaigne le nombre sans lequel il ne pourrait vivre cependant.
(
De Vous à Moi
, p.65, A. Lemerre, 1892)
Avant de s'élancer, l'ironie fait sa première apparition sur la lèvre.
(
De Vous à Moi
, p.65, A. Lemerre, 1892)
Ne vouloir être illustre que pour se jeter à genoux, désir d'une grande âme altérée d'humilité.
(
De Vous à Moi
, p.65, A. Lemerre, 1892)
J'aime mieux le poison dans la coupe que dans la fleur.
(
De Vous à Moi
, p.65, A. Lemerre, 1892)
Il faut se hâter de dire le bien que l'on a à dire.
(
De Vous à Moi
, p.65, A. Lemerre, 1892)
N'est-il pas des moments où l'on dirait que l'âme brusque le corps tant elle s'y impatiente ?
(
De Vous à Moi
, p.66, A. Lemerre, 1892)
Même la mort fait des jaloux !
(
De Vous à Moi
, p.66, A. Lemerre, 1892)
Le monde est le plus ingrat des maîtres, il n'a pas d'
Invalides
pour ses vieux serviteurs.
(
De Vous à Moi
, p.66, A. Lemerre, 1892)
Nous n'accusons jamais tant nos pauvretés qu'au milieu de nos richesses.
(
De Vous à Moi
, p.66, A. Lemerre, 1892)
Le ciel aime à donner l'argent aux désintéressés, comme il donne quelquefois de beaux yeux à la religieuse.
(
De Vous à Moi
, p.66, A. Lemerre, 1892)
La vie intérieure a aussi ses ondes et ses vagues, ses récifs et ses plages, ses tempêtes et ses clairs de lune.
(
De Vous à Moi
, p.66, A. Lemerre, 1892)
Quand les jolies femmes manquent, l'amour se contente des laides et n'en meurt pas de faim pour cela.
(
De Vous à Moi
, p.67, A. Lemerre, 1892)
Fleurs d'arrière-saison, vous êtes filles de tous les tempéraments, car souvent on vous a vues les pieds trempés dans la neige et la tête baignée de soleil.
(
De Vous à Moi
, p.67, A. Lemerre, 1892)
On peut ne pas avoir le courage de désirer une chose, et regretter qu'elle ne vous ait pas été imposée.
(
De Vous à Moi
, p.67, A. Lemerre, 1892)
Il faut tâcher de ne rien avoir de mesquin ni d'ennuyeux, surtout l'ordre.
(
De Vous à Moi
, p.67, A. Lemerre, 1892)
Le moi est le plus avide des rongeurs, le plus avide des carnassiers ; le moi tue le toi, il est né assassin.
(
De Vous à Moi
, p.68, A. Lemerre, 1892)
On se souvient de ses ans trop ou pas assez : trop et on les rend insupportables ; pas assez et on les rend ridicules.
(
De Vous à Moi
, p.68, A. Lemerre, 1892)
Le vieillard a une consolation qu'il apprécie peu : on le pleure moins que les autres.
(
De Vous à Moi
, p.68, A. Lemerre, 1892)
La tristesse qui agit est une tristesse relativement bien portante.
(
De Vous à Moi
, p.68, A. Lemerre, 1892)
Chacun a ses terreurs secrètes, comme la nature ses antres cachés.
(
De Vous à Moi
, p.68, A. Lemerre, 1892)
On oublie encore son âge, non les égards qui lui sont dus.
(
De Vous à Moi
, p.69, A. Lemerre, 1892)
Les égards tiennent plus à notre éducation qu'à la personne à qui nous les prodiguons.
(
De Vous à Moi
, p.69, A. Lemerre, 1892)
Ce que j'espère semble toujours me donner raison.
(
De Vous à Moi
, p.69, A. Lemerre, 1892)
La jeunesse a l'assurance de celui qui paie argent comptant.
(
De Vous à Moi
, p.69, A. Lemerre, 1892)
La vraie réplique est dans l'autre monde.
(
De Vous à Moi
, p.69, A. Lemerre, 1892)
On s'avoue facilement emporté : c'est ressembler à Jupiter, ce n'est pas à dédaigner.
(
De Vous à Moi
, p.69, A. Lemerre, 1892)
Une vieille redite ne perd jamais espoir de se rajeunir.
(
De Vous à Moi
, p.70, A. Lemerre, 1892)
Envers la grande pécheresse il est des tolérances que peut seule se permettre une vertu sans reproches, comme il est des dépenses qui ne conviennent qu'à une femme riche.
(
De Vous à Moi
, p.70, A. Lemerre, 1892)
Les grandes natures taillent tout grandement, l'indulgence comme le reste.
(
De Vous à Moi
, p.70, A. Lemerre, 1892)
Proportionner, c'est jouir de ses facultés les plus fines.
(
De Vous à Moi
, p.70, A. Lemerre, 1892)
L'activité est mère, on sent remuer en elle toute une postérité.
(
De Vous à Moi
, p.70, A. Lemerre, 1892)
Il faut être cosmopolite, oui, mais en aimant sa mère avant sa nourrice.
(
De Vous à Moi
, p.71, A. Lemerre, 1892)
On se console facilement de ne plus être jaloux, moins facilement de ne plus faire de jaloux.
(
De Vous à Moi
, p.71, A. Lemerre, 1892)
Le besoin de toujours s'approuver vient d'une âme trop étroite pour sortir d'elle-même.
(
De Vous à Moi
, p.71, A. Lemerre, 1892)
On voit des gens frétiller sous le plaisir de vivre.
(
De Vous à Moi
, p.71, A. Lemerre, 1892)
La vie aime ceux qui ont confiance en elle.
(
De Vous à Moi
, p.71, A. Lemerre, 1892)
Quelle science faut-il pour ne pas se faire attendre ? Simplement avoir beaucoup attendu.
(
De Vous à Moi
, p.71, A. Lemerre, 1892)
Être à la minute, c'est prendre l'exactitude par les cheveux, être à l'heure, c'est la prendre par la taille.
(
De Vous à Moi
, p.72, A. Lemerre, 1892)
L'amabilité : moins elle coûte, plus elle vaut.
(
De Vous à Moi
, p.72, A. Lemerre, 1892)
On ne devrait pas s'ériger en juge sans se condamner à la vertu.
(
De Vous à Moi
, p.72, A. Lemerre, 1892)
L'ivresse du calomniateur est dans les yeux de celui qui l'écoute.
(
De Vous à Moi
, p.72, A. Lemerre, 1892)
Des airs de langueur : des appétits qui n'osent pas s'avouer.
(
De Vous à Moi
, p.72, A. Lemerre, 1892)
Douleur à ceux dont la mère n'est pas la sainte qu'ils peuvent exalter devant la vertu.
(
De Vous à Moi
, p.72, A. Lemerre, 1892)
Les qualités négatives sont comme l'ombre, elles ont leur mérite.
(
De Vous à Moi
, p.73, A. Lemerre, 1892)
J'aime les joies discrètes, un peu peureuses, comme j'aime la jeune fille qui sait baisser les yeux.
(
De Vous à Moi
, p.73, A. Lemerre, 1892)
Les jeunes joies sont vives et bruyantes comme les jeunes chiens.
(
De Vous à Moi
, p.73, A. Lemerre, 1892)
Dans la jeunesse on sent les désirs danser en rond autour de soi.
(
De Vous à Moi
, p.73, A. Lemerre, 1892)
J'ai vu des gens s'attendrir eux-mêmes sur leur bonté.
(
De Vous à Moi
, p.73, A. Lemerre, 1892)
On peut étudier la jeunesse sur les autres, on n'étudie bien la vieillesse que sur soi-même.
(
De Vous à Moi
, p.73, A. Lemerre, 1892)
Les cris de certaines joies sont sauvages, ils rappellent ceux de la faim.
(
De Vous à Moi
, p.74, A. Lemerre, 1892)
Certaines natures plates ont une manière si méprisante de traiter l'imagination. N'ayez pas peur, elle n'est malheureusement pas contagieuse.
(
De Vous à Moi
, p.74, A. Lemerre, 1892)
En fait d'imagination, en médit qui veut, en a qui peut.
(
De Vous à Moi
, p.74, A. Lemerre, 1892)
On a une louable timidité devant une belle oeuvre d'art ; tout en vous attirant, elle vous tient à distance.
(
De Vous à Moi
, p.74, A. Lemerre, 1892)
Il est des gens qui battent leur plein quand ils parlent d'eux.
(
De Vous à Moi
, p.74, A. Lemerre, 1892)
Le nombre semble favoriser l'excès, en diminuant la responsabilité de chacun.
(
De Vous à Moi
, p.75, A. Lemerre, 1892)
Il est surtout intéressant d'être bon avec un méchant... faire de l'art pour l'art.
(
De Vous à Moi
, p.75, A. Lemerre, 1892)
Qui dit prétention, dit disproportion.
(
De Vous à Moi
, p.75, A. Lemerre, 1892)
Soyons reconnaissants aux phrases toutes faites, elles nous sauvent de bien des bêtises.
(
De Vous à Moi
, p.75, A. Lemerre, 1892)
On a de la diablerie dans l'esprit comme on a le nez retroussé dans le visage.
(
De Vous à Moi
, p.75, A. Lemerre, 1892)
La méthode est comme le bienfaiteur, il ne faut pas trop l'apercevoir derrière le bienfait.
(
De Vous à Moi
, p.75, A. Lemerre, 1892)
Il est des jours où tout réussit ; semblables aux flatteurs, comme ils sont dangereux, ces jours !
(
De Vous à Moi
, p.76, A. Lemerre, 1892)
On ne fait pas toujours honneur à sa nourrice ; on peut garder un esprit faux et avoir été nourri des meilleures philosophies : affaire de digestion.
(
De Vous à Moi
, p.76, A. Lemerre, 1892)
Quelle sourde inimitié chez le vaniteux qui sent que nous lui marchandons notre admiration !
(
De Vous à Moi
, p.76, A. Lemerre, 1892)
Instinctivement on se tient droit devant un bossu, on se cramponne à la vérité devant un esprit faux.
(
De Vous à Moi
, p.76, A. Lemerre, 1892)
Ne défie pas le brave, ne retarde jamais le paresseux.
(
De Vous à Moi
, p.76, A. Lemerre, 1892)
Faire envie dans la misère, telles gens la portent si bien qu'ils en arrivent jusque-là !
(
De Vous à Moi
, p.77, A. Lemerre, 1892)
L'absent dont on ne remarque pas l'absence a bien fait de s'en aller.
(
De Vous à Moi
, p.77, A. Lemerre, 1892)
La lassitude se traîne sur les heures sans les arrêter.
(
De Vous à Moi
, p.77, A. Lemerre, 1892)
Le désenchantement sait ce qui lui manque, l'ennui ne le sait pas.
(
De Vous à Moi
, p.77, A. Lemerre, 1892)
Le génie n'a pas de taille, sa mesure est de les dépasser toutes.
(
De Vous à Moi
, p.77, A. Lemerre, 1892)
Quand tu jettes le blâme tu provoques la réflexion sur toi.
(
De Vous à Moi
, p.77, A. Lemerre, 1892)
Qui n'a pas la dignité ombrageuse n'en aura pas assez pour sa vie.
(
De Vous à Moi
, p.78, A. Lemerre, 1892)
De leur froide demeure les morts nous disent : « Paix, paix, et encore paix ! »
(
De Vous à Moi
, p.78, A. Lemerre, 1892)
Le regard grandit la taille plus que le cothurne.
(
De Vous à Moi
, p.78, A. Lemerre, 1892)
L'homme pose pour son oeuvre quand il ne pose pas pour lui-même : les tragiques prennent l'air grave ; les politiques l'air soucieux ; les lyriques planent quand ils vous parlent ; les journalistes vous jettent au nez tous les faits du lendemain ; les moindres savants vous asphyxient de leurs fumées nouvelles, et vous êtes obligé d'appeler le chimpanzé dans le cercle pour retrouver la nature.
(
De Vous à Moi
, p.78, A. Lemerre, 1892)
Nous n'apprécions rien tant que la fermeté chez les autres quand nous en manquons.
(
De Vous à Moi
, p.78, A. Lemerre, 1892)
L'esprit petit construit petit, il voit tout en miniature.
(
De Vous à Moi
, p.79, A. Lemerre, 1892)
Une hirondelle ouvre ses ailes, son char est prêt.
(
De Vous à Moi
, p.79, A. Lemerre, 1892)
Qui a des ailes et bec est bien doté.
(
De Vous à Moi
, p.79, A. Lemerre, 1892)
Nul oiseau voyageur ne traverse le ciel aussi vite qu'un élan d'amour.
(
De Vous à Moi
, p.79, A. Lemerre, 1892)
L'amour a l'air de parler grec quand on n'est plus dans sa saison.
(
De Vous à Moi
, p.79, A. Lemerre, 1892)
Le désespoir a raison de plus d'une vertu de femme ; c'est alors le fardeau de leur peine qu'elles offrent, plus que leur personne.
(
De Vous à Moi
, p.79, A. Lemerre, 1892)
Près d'un vieux renard, quelle est la jeune poule qui ne sera pas sotte ?
(
De Vous à Moi
, p.80, A. Lemerre, 1892)
Que Dieu donne aux autres ce qu'ils me souhaitent - Est-ce bien chrétien ?
(
De Vous à Moi
, p.80, A. Lemerre, 1892)
Pauvres montagnes de la Suisse ! les touristes vous défigurent, vous habillent à leur petite taille, parlent de vous dans leur argot, profanent votre
edelweis
, et doivent vous faire regretter le temps où le faune seul vous visitait.
(
De Vous à Moi
, p.80, A. Lemerre, 1892)
Les montagnes de la Suisse sentent les pièces d'or, celles des Vosges ont l'air de se donner pour rien.
(
De Vous à Moi
, p.80, A. Lemerre, 1892)
La bonté n'a pas de remords, mais elle a des repentirs.
(
De Vous à Moi
, p.80, A. Lemerre, 1892)
Tous les excès s'expient, même celui d'avoir été bonne sans mesure.
(
De Vous à Moi
, p.81, A. Lemerre, 1892)
La sève de la vie est mortelle quand elle monte trop vite.
(
De Vous à Moi
, p.81, A. Lemerre, 1892)
Quand je dis : « j'aime », je crois m'absoudre.
(
De Vous à Moi
, p.81, A. Lemerre, 1892)
Quand je dis : « je crois », je suis orientée.
(
De Vous à Moi
, p.81, A. Lemerre, 1892)
Que la vie est lourde ! disait l'aïeule à ses petits-fils ; et eux gambadaient en l'écoutant.
(
De Vous à Moi
, p.81, A. Lemerre, 1892)
Le courage de l'utile suffit : ne recherchons point celui de l'inutile.
(
De Vous à Moi
, p.81, A. Lemerre, 1892)
L'aveu vient par accès, comme l'odeur par bouffées.
(
De Vous à Moi
, p.82, A. Lemerre, 1892)
Les heureux ont des cruautés qu'ils ignorent.
(
De Vous à Moi
, p.82, A. Lemerre, 1892)
On n'est pas à l'étroit dans un nid : on se loge sans se compter.
(
De Vous à Moi
, p.82, A. Lemerre, 1892)
La seconde jeunesse est plus affamée de plaisir que la première, elle a les dents plus longues.
(
De Vous à Moi
, p.82, A. Lemerre, 1892)
Le lointain de l'âme paraît dans les yeux.
(
De Vous à Moi
, p.82, A. Lemerre, 1892)
Ah ! qu'un grand homme peut être plat !
(
De Vous à Moi
, p.82, A. Lemerre, 1892)
On est bien plus longtemps centre par son coeur que par son esprit.
(
De Vous à Moi
, p.83, A. Lemerre, 1892)
Il est des gens qui ne seront jamais intimes, et des esprits jamais hospitaliers.
(
De Vous à Moi
, p.83, A. Lemerre, 1892)
On est bête d'emblée, et même avec enthousiasme.
(
De Vous à Moi
, p.83, A. Lemerre, 1892)
La délicatesse en est souvent pour ses frais, mais elle les paie de bon coeur.
(
De Vous à Moi
, p.83, A. Lemerre, 1892)
Voir le piège n'empêche pas d'y tomber.
(
De Vous à Moi
, p.83, A. Lemerre, 1892)
Le désoeuvré regarde le temps comme son ennemi, et les travaux des autres comme des pierres dans son jardin.
(
De Vous à Moi
, p.83, A. Lemerre, 1892)
L'inspiration apporte sa gerbe, le métier en assortit les fleurs.
(
De Vous à Moi
, p.84, A. Lemerre, 1892)
Il est des esprits qui ne seront jamais que des bureaux de renseignement ; ils ont leur utilité.
(
De Vous à Moi
, p.84, A. Lemerre, 1892)
Une injure qui manque son but est humiliée comme l'amoureuse qui ne trouve personne au rendez-vous.
(
De Vous à Moi
, p.84, A. Lemerre, 1892)
Quand la prétention et la misère s'attellent ensemble, le char est obligé de verser.
(
De Vous à Moi
, p.84, A. Lemerre, 1892)
En raison de sa mère, la musique, un violon dans sa boîte a déjà droit à notre respect.
(
De Vous à Moi
, p.84, A. Lemerre, 1892)
Les choses commodes se passent souvent de beauté, mais comme on le leur pardonne !
(
De Vous à Moi
, p.85, A. Lemerre, 1892)
À aucun âge n'étale ce qui reste, permets plutôt qu'on se souvienne de ce qui manque.
(
De Vous à Moi
, p.85, A. Lemerre, 1892)
De l'au-delà partout, dans ce qu'on dit, dans ce qu'on fait, dans ce qu'on voit. Une âme sans au-delà : un tableau sans perspective.
(
De Vous à Moi
, p.85, A. Lemerre, 1892)
Comme l'infini disparaît dans la figure du jouisseur ! on n'entrevoit plus l'au-delà, on ne sent que la limite de la jouissance.
(
De Vous à Moi
, p.85, A. Lemerre, 1892)
L'homme a créé le ridicule, la vie n'a créé que le bien et le mal.
(
De Vous à Moi
, p.85, A. Lemerre, 1892)
Un petit sentier nous invite, il a des airs de confidence qui nous attirent.
(
De Vous à Moi
, p.86, A. Lemerre, 1892)
Obliger son souvenir à pardonner, c'est plus difficile que d'y obliger son coeur.
(
De Vous à Moi
, p.86, A. Lemerre, 1892)
Holà ! monsieur l'Anglais ! il y a d'autres hommes à côté de toi.
(
De Vous à Moi
, p.86, A. Lemerre, 1892)
Du papier blanc : de l'espace devant soi.
(
De Vous à Moi
, p.86, A. Lemerre, 1892)
Il y a, parmi les jeunes veuves, l'inconsolable et l'autre, encrêpées de la même manière, aussi désolés d'aspect ; tâchez de les bien distinguer avant de parler d'amour ; mais, à la rigueur, vous pourriez commettre plus sotte méprise.
(
De Vous à Moi
, p.86, A. Lemerre, 1892)
Un esprit borné vous emmure ; vous sentez sur vous le froid de la pierre. Une brèche pour respirer !
(
De Vous à Moi
, p.86, A. Lemerre, 1892)
Les préjugés marchent en troupeaux, comme les bêtes.
(
De Vous à Moi
, p.87, A. Lemerre, 1892)
La chose qui vient à son heure peut être pénible ; reconnais-lui le droit de cité.
(
De Vous à Moi
, p.87, A. Lemerre, 1892)
Les heureux se ressemblent en un point ; ils sont résignés.
(
De Vous à Moi
, p.87, A. Lemerre, 1892)
Ah ! que la vie est vivante dans certains êtres ! elle frappe à la porte et des pieds et des mains.
(
De Vous à Moi
, p.87, A. Lemerre, 1892)
Citoyen du monde, ne l'est pas qui veut : la nature dispense à peu d'esprits cette grande naturalisation.
(
De Vous à Moi
, p.87, A. Lemerre, 1892)
Qui a bu avec ivresse brisera difficilement son verre.
(
De Vous à Moi
, p.88, A. Lemerre, 1892)
L'amant se permet plus que l'époux, les torrents plus que les rivières.
(
De Vous à Moi
, p.88, A. Lemerre, 1892)
Qu'on est mal à l'aise quand on a prêté l'oreille au calomniateur ! On est plus mécontent de soi que de lui ; on se sent souillé de toutes ses accusations, éclaboussé de sa boue ; on a besoin d'air pur pour se rafraîchir, mais l'air n'est plus pur autour de soi.
(
De Vous à Moi
, p.88, A. Lemerre, 1892)
Comme on regrette un mot de trop ! on le maudit, on s'exècre en lui !
(
De Vous à Moi
, p.88, A. Lemerre, 1892)
À leur façon les vices aiment le prochain.
(
De Vous à Moi
, p.89, A. Lemerre, 1892)
Comme de la main d'un despote, on sort difficilement de la pression d'une femme laide.
(
De Vous à Moi
, p.89, A. Lemerre, 1892)
Il est des fidélités qui seraient bien rudes si la nature ne venait à notre secours et ne nous en dispensait.
(
De Vous à Moi
, p.89, A. Lemerre, 1892)
Le penseur s'aperçoit vite quand celui qui le suit s'arrête à mi-chemin.
(
De Vous à Moi
, p.89, A. Lemerre, 1892)
La souffrance endurée nous donne quelquefois trop d'assurance ; elle-même a sa vanité.
(
De Vous à Moi
, p.89, A. Lemerre, 1892)
Les méchants jouissent par anticipation du mal qu'ils se proposent de faire ; ils encaissent avant l'échéance.
(
De Vous à Moi
, p.89, A. Lemerre, 1892)
Tout ce qui nous demande du travail nous devient odieux ou cher, jamais indifférent.
(
De Vous à Moi
, p.90, A. Lemerre, 1892)
Qu'elles sont bonnes les larmes à la douleur, comme à l'enfant le sein plein de lait ! Et quand elles se tarissent ne doit-on pas éprouver l'amertume d'un enfant qu'on sèvre ? Car il aime toujours autant le sein sans lait.
(
De Vous à Moi
, p.90, A. Lemerre, 1892)
Il faut du courage pour se mettre en lutte avec les siècles et chercher à ébranler ce qu'ils ont adoré.
(
De Vous à Moi
, p.90, A. Lemerre, 1892)
On n'est pas obligé de prendre les petits côtés de son sexe, pas plus que les erreurs de sa famille.
(
De Vous à Moi
, p.90, A. Lemerre, 1892)
Se faire réveiller par son domestique, il me semble que c'est se faire rappeler à l'ordre par lui.
(
De Vous à Moi
, p.91, A. Lemerre, 1892)
Les querelles d'amour : des copeaux pour faire repartir le feu.
(
De Vous à Moi
, p.91, A. Lemerre, 1892)
Le bonheur de l'homme commence quand il y renonce.
(
De Vous à Moi
, p.91, A. Lemerre, 1892)
L'imagination est comme la mer, elle a ses grandes et ses petites marées.
(
De Vous à Moi
, p.91, A. Lemerre, 1892)
Les esprits pleins de chimères sont malsains comme les brouillards.
(
De Vous à Moi
, p.91, A. Lemerre, 1892)
Certaines gens ont l'air endimanché dans la dépense, comme le paysan dans sa veste neuve.
(
De Vous à Moi
, p.91, A. Lemerre, 1892)
La grammaire française peut faire naître l'ennui dans l'esprit, l'allemande peut l'amener au suicide.
(
De Vous à Moi
, p.92, A. Lemerre, 1892)
Avant qu'un Allemand ait compris, tu as le temps de faire ta prière.
(
De Vous à Moi
, p.92, A. Lemerre, 1892)
Un jaloux a des yeux, des oreilles, des jambes, et tant que sa jalousie dure, ces serviteurs-là restent jeunes en lui.
(
De Vous à Moi
, p.92, A. Lemerre, 1892)
Approche-toi pour moins envier.
(
De Vous à Moi
, p.92, A. Lemerre, 1892)
Il est naturel d'être bon avec les petits, la bonté ne compte qu'avec les égaux.
(
De Vous à Moi
, p.92, A. Lemerre, 1892)
Il me faut plus qu'une morale, il me faut un Dieu : Il rayonne en elle, elle vit en lui.
(
De Vous à Moi
, p.92, A. Lemerre, 1892)
Le besoin d'approbation est comme la soif, il attend le second verre.
(
De Vous à Moi
, p.93, A. Lemerre, 1892)
Un livre de pensées : un buffet où les gens pressés prennent un fruit et l'emportent.
(
De Vous à Moi
, p.93, A. Lemerre, 1892)
Les petites vertus sont comme de sages ouvrières, qui vont sans bruit chaque matin à leur journée.
(
De Vous à Moi
, p.93, A. Lemerre, 1892)
Un grand horizon, c'est comme un grand coeur, on devient confiant avec lui.
(
De Vous à Moi
, p.93, A. Lemerre, 1892)
On questionne discrètement quand on aime, tant on a peur d'apprendre plus qu'on ne voudrait.
(
De Vous à Moi
, p.93, A. Lemerre, 1892)
Les choses qui se s'achètent pas, font honte à celles qui se vendent.
(
De Vous à Moi
, p.94, A. Lemerre, 1892)
On aime la montagne de bien des manières ; la plus vulgaire c'est de chercher à atteindre son sommet : l'histoire de l'amour.
(
De Vous à Moi
, p.94, A. Lemerre, 1892)
Il est difficile de ne pas trop décolleter son esprit quand il est joli.
(
De Vous à Moi
, p.94, A. Lemerre, 1892)
La reconnaissance ne peut pas toujours exprimer tout ce qu'elle ressent, de peur de sembler dire aux gens : « Recommencez ! »
(
De Vous à Moi
, p.94, A. Lemerre, 1892)
Les paresseux ne sont pas haineux, la paresse leur suffit.
(
De Vous à Moi
, p.94, A. Lemerre, 1892)
L'automne sait magnifiquement se draper.
(
De Vous à Moi
, p.94, A. Lemerre, 1892)
La bruyère n'a pas de parfum, mais elle a de la durée.
(
De Vous à Moi
, p.95, A. Lemerre, 1892)
On pose souvent pour le méchant quand on n'a pas le malheur de l'être.
(
De Vous à Moi
, p.95, A. Lemerre, 1892)
Le semeur ne répond pas de son grain, il le confie.
(
De Vous à Moi
, p.95, A. Lemerre, 1892)
Les égards des autres nous avertissent quelquefois que nous sommes vieux, avant d'y avoir songé nous-mêmes. Tout à coup on nous cède le pas, on nous offre le bras pour descendre... bref, l'âge est là.
(
De Vous à Moi
, p.95, A. Lemerre, 1892)
Il est des têtes faites pour le panache, on le sent flotter au-dessus d'elle.
(
De Vous à Moi
, p.95, A. Lemerre, 1892)
Les rois fainéants ont peut-être été les meilleurs des rois.
(
De Vous à Moi
, p.96, A. Lemerre, 1892)
Ce que la vie veut de toi, elle saura te le dire, et de manière à ce que tu comprennes.
(
De Vous à Moi
, p.96, A. Lemerre, 1892)
Quand on a amené un Allemand à la souplesse et à la clarté de l'esprit, on a fait une seconde création.
(
De Vous à Moi
, p.96, A. Lemerre, 1892)
Des femmes ont illuminé leur temps en incendiant leur vertu.
(
De Vous à Moi
, p.96, A. Lemerre, 1892)
Flatteuse récompense d'une pensée saine : se faire craindre par son jugement.
(
De Vous à Moi
, p.96, A. Lemerre, 1892)
Flâner, c'est prendre la paresse sous le bras et faire un tour avec elle.
(
De Vous à Moi
, p.96, A. Lemerre, 1892)
Ces yeux entre le bleu et le gris, entre la franchise et la réserve, quand je les rencontre, je baisse les miens d'instinct.
(
De Vous à Moi
, p.97, A. Lemerre, 1892)
L'amitié est un sentiment mixte : sans chaleur où l'amour règne, sans valeur où la charité domine.
(
De Vous à Moi
, p.97, A. Lemerre, 1892)
L'amour de l'Anglais pour sa patrie ne le gêne pas ; c'est une fleur qu'il porte à sa boutonnière ; il n'en est entravé dans aucun de ses mouvements de départ et d'arrivée, dans cette grande gare que le monde est pour lui.
(
De Vous à Moi
, p.97, A. Lemerre, 1892)
Il est de femmes qui se croient sacrées après un baiser et le portent comme un ostensoir.
(
De Vous à Moi
, p.97, A. Lemerre, 1892)
L'aplomb vaut une escouade.
(
De Vous à Moi
, p.97, A. Lemerre, 1892)
Les premières feuilles qui tombent semblent y mettre de la coquetterie, comme les premiers cheveux blancs quand ils paraissent.
(
De Vous à Moi
, p.98, A. Lemerre, 1892)
La femme qui supprime de sa vie les heures du matin garde un air de serre chaude, moralement et physiquement.
(
De Vous à Moi
, p.98, A. Lemerre, 1892)
La jeunesse s'allume à son propre flambeau.
(
De Vous à Moi
, p.98, A. Lemerre, 1892)
Il est des choses qu'il faut toujours se répéter, non qu'elles soient plus difficiles que d'autres à comprendre, mais plus lentes à s'imposer.
(
De Vous à Moi
, p.98, A. Lemerre, 1892)
Ta situation, c'est ta seconde naissance, n'en rougis pas.
(
De Vous à Moi
, p.98, A. Lemerre, 1892)
On ne reste dans le bien qu'en cherchant le mieux.
(
De Vous à Moi
, p.99, A. Lemerre, 1892)
Pour que le devoir accompli soit un exemple aux autres, laisse-lui la fraîcheur du visage, ôte-lui ses habits de travail et de peine.
(
De Vous à Moi
, p.99, A. Lemerre, 1892)
C'est honteux de parler de soi en bien ; en mal c'est inutile.
(
De Vous à Moi
, p.99, A. Lemerre, 1892)
La douceur qui succède à la violence n'est souvent qu'une fatigue.
(
De Vous à Moi
, p.99, A. Lemerre, 1892)
Bien commencer sa vie ; bien couper les feuilles de son livre.
(
De Vous à Moi
, p.99, A. Lemerre, 1892)
Riche, ne cache pas ta souffrance au pauvre, c'est déjà presque lui faire aumône.
(
De Vous à Moi
, p.99, A. Lemerre, 1892)
Comme on met le ruban sur le cadeau, Dieu a mis le baiser dans la création.
(
De Vous à Moi
, p.100, A. Lemerre, 1892)
Les saillies de l'esprit sont des surprises de l'esprit à lui-même.
(
De Vous à Moi
, p.100, A. Lemerre, 1892)
L'intrigant a du jarret dans l'esprit.
(
De Vous à Moi
, p.100, A. Lemerre, 1892)
Il est des gens qui naissent, vivent et meurent échos.
(
De Vous à Moi
, p.100, A. Lemerre, 1892)
Convive de la vie, fais honneur à sa table.
(
De Vous à Moi
, p.100, A. Lemerre, 1892)
Dans certaines économies, c'est souvent moins sa bourse qu'on ménage que le principe d'ordre qu'on défend.
(
De Vous à Moi
, p.100, A. Lemerre, 1892)
Par moment, la vie n'a-t-elle pas l'air de presser le pas ?
(
De Vous à Moi
, p.101, A. Lemerre, 1892)
Tous les désirs ne hurlent pas, mais ils réclament.
(
De Vous à Moi
, p.101, A. Lemerre, 1892)
Derrière ses fantaisies, l'imagination peut entrevoir la raison, comme l'oiseau peut, du nuage, apercevoir la terre.
(
De Vous à Moi
, p.101, A. Lemerre, 1892)
Les femmes qui ont quelques taches dans leur vie se cramponnent au prix de vertu.
(
De Vous à Moi
, p.101, A. Lemerre, 1892)
La fièvre a de beaux yeux, si son coeur n'est pas tendre.
(
De Vous à Moi
, p.101, A. Lemerre, 1892)
L'élégance veut son approbation, le faste celle des autres.
(
De Vous à Moi
, p.101, A. Lemerre, 1892)
Il est des esprits qui nous montrent le chemin ; d'autres qui nous aident à le suivre.
(
De Vous à Moi
, p.102, A. Lemerre, 1892)
Comme une femme dans son indifférence, une fleur est quelquefois bien jolie dans sa lassitude.
(
De Vous à Moi
, p.102, A. Lemerre, 1892)
Nous prenons toujours nos convictions pour de la lumière qui entre en nous.
(
De Vous à Moi
, p.102, A. Lemerre, 1892)
Faire beaucoup de frais pour recevoir les gens dont nous ne voulons pas l'intimité, c'est leur rendre la revanche plus difficile.
(
De Vous à Moi
, p.102, A. Lemerre, 1892)
Ah ! comme il faut se lever matin pour prévenir certaines gens !
(
De Vous à Moi
, p.102, A. Lemerre, 1892)
Il est doux de s'entendre, mais il est parfois très sain de se disputer.
(
De Vous à Moi
, p.102, A. Lemerre, 1892)
La sagesse a fait avec la mesure une alliance éternelle.
(
De Vous à Moi
, p.103, A. Lemerre, 1892)
Un sommet a toujours l'air de lorgner son homme.
(
De Vous à Moi
, p.103, A. Lemerre, 1892)
Un savant est bien moins épris de lui-même qu'un poète ; il a l'habitude de s'humilier en cherchant.
(
De Vous à Moi
, p.103, A. Lemerre, 1892)
Ne confondons pas ceux qui nous repêchent et ceux qui doivent nous envoyer le bateau.
(
De Vous à Moi
, p.103, A. Lemerre, 1892)
Le « sans-gêne » est un monsieur gros, joufflu, frais, qui considère le monde comme sa boutique, la maison du voisin comme son établi.
(
De Vous à Moi
, p.103, A. Lemerre, 1892)
Il y a bien de manières de se conduire, après coup.
(
De Vous à Moi
, p.104, A. Lemerre, 1892)
Si les idées se vendaient, comme il y a des gens qui ne les achèteraient pas, à la manière dont ils s'en passent !
(
De Vous à Moi
, p.104, A. Lemerre, 1892)
Le réalisme ne tue pas, il assomme.
(
De Vous à Moi
, p.104, A. Lemerre, 1892)
Le style épistolaire est chez lui, il a tous les droits, même celui de jeter la rivière sur le pont.
(
De Vous à Moi
, p.104, A. Lemerre, 1892)
Une grande pensée dote le monde.
(
De Vous à Moi
, p.104, A. Lemerre, 1892)
Femmes et chiens ont besoin d'appartenir.
(
De Vous à Moi
, p.104, A. Lemerre, 1892)
Les pessimistes et les chiens enragés ont besoin de communiquer leur mal.
(
De Vous à Moi
, p.105, A. Lemerre, 1892)
Il est des gens qui font le ciel niais comme leur esprit.
(
De Vous à Moi
, p.105, A. Lemerre, 1892)
On peut avancer sur place et tomber en faisant du chemin.
(
De Vous à Moi
, p.105, A. Lemerre, 1892)
La déception nous prend toujours au dépourvu : on ne l'attend jamais par le train qui l'amène.
(
De Vous à Moi
, p.105, A. Lemerre, 1892)
Jeunes ailes, osez ! vous êtes dans l'âge.
(
De Vous à Moi
, p.105, A. Lemerre, 1892)
Une charrue va lentement, on dirait qu'en avançant elle pense.
(
De Vous à Moi
, p.105, A. Lemerre, 1892)
Il est des fronts vierges, on sent que la pensée ne les a jamais visités.
(
De Vous à Moi
, p.106, A. Lemerre, 1892)
Que le dernier de nos charmes est arrogant ! plus arrogant que le dernier d'une race.
(
De Vous à Moi
, p.106, A. Lemerre, 1892)
Une sultane fanée est la plus vieille des ruines.
(
De Vous à Moi
, p.106, A. Lemerre, 1892)
Il est toujours grave d'affronter les responsabilités ; on s'éloigne quelquefois du mariage que l'on a fait, comme l'architecte de la maison qu'il a bâtie.
(
De Vous à Moi
, p.106, A. Lemerre, 1892)
Il faut se voir et se regarder vivre.
(
De Vous à Moi
, p.106, A. Lemerre, 1892)
De toutes les insultes de l'homme au Créateur, l'ennui est une des plus grandes.
(
De Vous à Moi
, p.106, A. Lemerre, 1892)
S'appartenir : chose difficile ! Il faut chasser tant d'intrus.
(
De Vous à Moi
, p.107, A. Lemerre, 1892)
La dignité tient son monde à distance, elle est son propre maître des cérémonies.
(
De Vous à Moi
, p.107, A. Lemerre, 1892)
D'une femme généreuse, la gloire de ses amis l'illumine.
(
De Vous à Moi
, p.107, A. Lemerre, 1892)
De qui domestique peut-il apprendre à être poli, si le maître ne l'est pas avec lui ?
(
De Vous à Moi
, p.107, A. Lemerre, 1892)
Dans la nuit de l'avenir, les pressentiments seraient-ils des étoiles ?
(
De Vous à Moi
, p.107, A. Lemerre, 1892)
Que de sottises du coeur viennent de sa fatigue !
(
De Vous à Moi
, p.107, A. Lemerre, 1892)
Nos yeux ne veulent plus voir, nos oreilles ne veulent plus entendre, nos jambes ne veulent plus avancer, nous sommes les derniers à vouloir mourir en nous.
(
De Vous à Moi
, p.108, A. Lemerre, 1892)
C'est beau de faire envie dans la peine ; en tout cas, c'est l'avoir noblement portée.
(
De Vous à Moi
, p.108, A. Lemerre, 1892)
Les mots trouvés viennent moins de l'esprit que du tempérament. Il en est qui ont de la magie, presque du phosphore.
(
De Vous à Moi
, p.108, A. Lemerre, 1892)
On sent souvent dans la patience gigoter l'impatience, comme l'enfant dans ses langes.
(
De Vous à Moi
, p.108, A. Lemerre, 1892)
Rien n'est plus odieux que le banal, et tant de gens le soulignent !
(
De Vous à Moi
, p.108, A. Lemerre, 1892)
Les airs de gravité auront toujours de l'allure pour les innocents.
(
De Vous à Moi
, p.109, A. Lemerre, 1892)
L'humble seul peut être discret. Comptez les humbles.
(
De Vous à Moi
, p.109, A. Lemerre, 1892)
La solitude a des jouissances si discrètes, des sous-bois si délicieux !
(
De Vous à Moi
, p.109, A. Lemerre, 1892)
Quand je cherche le calme, je lis Lacordaire, il a des flots bleus dans l'esprit.
(
De Vous à Moi
, p.109, A. Lemerre, 1892)
Il y a des gens qui ont le calme inexpugnable.
(
De Vous à Moi
, p.109, A. Lemerre, 1892)
Le coeur des grands serait souvent trop petit pour loger les sentiments des humbles.
(
De Vous à Moi
, p.109, A. Lemerre, 1892)
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Samuel (1)
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Dino (7)
Byron
(108)
Cailhava d'Estandoux
(11)
Cailly
(2)
Calvino
Italo (8)
Camões
Luís Vaz de (6)
Campistron
(25)
Camus
Albert (198)
Canetti
Elias (39)
Capus
Alfred (18)
Caragiale
Ion Luca (2)
Card
Orson Scott (7)
Carrel
Alexis (45)
Carrère
Emmanuel (3)
Carroll
Lewis (6)
Carvel
Paul (69)
Carver
Raymond (9)
Caton
Denys (143)
Cauvin
Patrick (15)
Céline
(78)
Chaitin
Gregory (2)
Chamfort
Sébastien (102)
Chantavoine
Henri (3)
Chapelan
Maurice (184)
Chapsal
Madeleine (22)
Char
René (15)
Charencey
Hyacinthe de (201)
Charon
Jean E. (3)
Chateaubriand
(19)
Châteaubrun
(9)
Chattam
Maxime (13)
Chebel
Malek (5)
Chénier
Marie-Joseph (320)
Cherbuliez
Victor (27)
Chéron
Louis-Claude (33)
Chesterton
Gilbert Keith (16)
Chilon (Le Lacédémonien)
(15)
Ciceron
(11)
Cioran
Emil Michel (239)
Claudel
Paul (31)
Claudel
Philippe (40)
Cléobule (de Lindos)
(8)
Clifford-Barney
(52)
Cocteau
Jean (37)
Coelho
Paulo (45)
Coenilhé
Étienne (30)
Cohen
Olivier (1)
Cohen
Albert (27)
Colardeau
Charles-Pierre (12)
Collé
Charles (4)
Collin D'Harleville
(68)
Collins
Wilkie (4)
Comtesse Diane
(56)
Conan Doyle
Sir Arthur (9)
Condé
Maryse (1)
Condillac
(19)
Confucius
(31)
Connelly
Michael (8)
Constant
Benjamin (6)
Corneille
Pierre (179)
Corneille
Thomas (41)
Cossé
Laurence (6)
Cossery
Albert (5)
Couder
Amédée (1)
Coupé de Saint-Donat
(47)
Crébillon
(98)
Crouzet
Thierry (21)
Cueco
Henri (11)
Curel
François de (6)
Cyr
Céline (1)
Cyrulnik
Boris (49)
D'Amours
Guy (12)
D'Arnaud
(4)
D'Avrigny
(20)
Dannemark
Francis (12)
Dard
Fréderic (34)
Darrieussecq
Marie (2)
Darwin
Charles (9)
Daudet
Alphonse (6)
Davies
Robertson (31)
Davis
P.J. (1)
Dawkins
Richard (74)
De Belloy
Pierre-Laurent (91)
De Bièvre
(21)
De Caux
Gilles (5)
De Koninck
Thomas (56)
De La Ville de Mirmont
(25)
De Lanthier
E. F. (3)
De Launay
(2)
De Luca
Erri (14)
De Prada
Juan Manuel (16)
Defay-Boutheroue
(133)
Defoe
Daniel (21)
Del Rey
Lester (2)
Delaforêst
A. (1)
Delaunay-Vasary
(2)
Delavigne
Casimir (108)
Delerm
Philippe (14)
Dell
Jean (2)
Delorme
Gilles (1)
Delrieu
(10)
Démocrite
(27)
Démophile
(30)
Demoustier
Charles-Albert (46)
Derrida
Bernard (2)
Desaugiers
Antoine (3)
Desbordes
Michèle (2)
Descaves
Pierre (22)
Desfaucherets
(10)
Desforges
(71)
Desplechin
Marie (13)
Destouches
(70)
Detoeuf
Auguste (78)
Dhôtel
André (3)
Dick
Philip K. (1)
Diderot
Denis (56)
Djian
Philippe (2)
Domat
Jean (32)
Dominique
(1)
Donne
John (14)
Dorat
Claude-Joseph (33)
Dorchain
Auguste (1)
Dorin
Françoise (5)
Dostoïevsky
Fiodor M. (73)
Doucet
Dominique (5)
Doumer
Paul (2)
Droit
Roger-Pol (5)
Druon
Maurice (42)
Dryden
John (15)
Du Cerceau
Jean-Antoine (18)
Du Houllay
Romain Nicolas (54)
Du Ryer
Pierre (43)
Dubé
Marcel (10)
Dubos
René (15)
Duc
Lucien (2)
Duché
(6)
Ducis
Jean-François (111)
Duclos
Charles Pinot (39)
Dufresny
(23)
Dumur
Louis (606)
Dupaty
(1)
Duras
Marguerite (34)
Durrell
Lawrence (27)
Dutramblay
Antoine-Pierre (14)
Dürrenmatt
Friedrich (1)
Echenoz
Jean (4)
Eco
Umberto (19)
Egloff
Joël (5)
Ehrenberg
Alain (3)
Ehrenstein
Albert (4)
Einstein
Albert (27)
Ekeland
Ivar (6)
Elgozy
Georges (84)
Eliot
T.S. (13)
Ellory
R. J. (8)
Emongo
Iomomba (4)
Empédocle
(3)
Engel
Peter (3)
Epictète
(8)
Epicure
(7)
Erasme
(24)
Escarpit
Robert (30)
Eschyle
(66)
Etienne
(28)
Euripide
(174)
Fabre d'Églantine
(52)
Fadiman
Anne (12)
Fagan
(3)
Faguet
Émile (41)
Fante
John (1)
Faraggi
C. (2)
Faulkner
William (25)
Faur
Louis-François (17)
Favard
Charles-Simon (45)
Fénéon
Félix (9)
Fenouillot de Falbaire
(10)
Ferguson
Marylin (33)
Fermine
Maxence (37)
Ferron
Jacques (38)
Ferry
Luc (20)
Fine
Reuben (1)
Flaubert
Gustave (60)
Folco
Michel (10)
Forgeot
Nicolas-Julien (5)
Fournier
Édouard (29)
Fox
Paula (4)
François
Annie (9)
Frankfurt
Harry G. (4)
Franzen
Jonathan (1)
French
Nicci (2)
Frey
Jean-Marie (15)
Fuentes
Carlos (16)
Fuster
Charles (3)
Fuyuno
Niji (2)
Gaarder
Jostein (34)
Gailly
Christian (6)
Galilée
(1)
Garcia Lorca
Federico (6)
Garcia Marquez
Gabriel (6)
Gary
Romain (40)
Gauthier
Louis (9)
Gavalda
Anna (13)
Genest
Charles-Claude (9)
Genet
Jean (2)
Géraldy
Paul (27)
Gershenfeld
Neil (2)
Gérusez
É. (5)
Gibran
Khalil (36)
Gide
André (59)
Ginguené
Pierre-Louis (16)
Giono
Jean (35)
Girardin
Émile de (30)
Giraudoux
Jean (183)
Godin
Christian (9)
Goethe
(530)
Gogol
Nicolas (6)
Goldoni
Carlo (5)
Goldsmith
Oliver (20)
Goldsmith
Oliver (19)
Gombaud
Antoine (130)
Goodwin
Brian (1)
Gorki
Maxime (6)
Gosse
Étienne (47)
Gosztola
Matthieu (8)
Gougaud
Henri (64)
Gourio
Jean-Marie (79)
Gourmont
Remy de (172)
Grangé
(4)
Green
Julien (14)
Gresset
Jean-Baptiste (40)
Grétry
(18)
Grimaud
Hélène (19)
Guedj
Denis (13)
Guérin
Eugénie de (2)
Guillevic
Eugène (43)
Guilloux
Louis (2)
Guimond de La Touche
(23)
Guinon
Albert (459)
Guiraud
Edmond (4)
Guiraud
Alexandre (13)
Guitry
Sacha (301)
Guitton
Jean (86)
Guizot
François (1)
Guth
Paul (12)
Guttinguer
Ulric (18)
Hadamard
Jacques (29)
Haddon
Mark (4)
Hamsun
Knut (2)
Handke
Peter (14)
Hanff
Helene (5)
Hashi
Kanseki (1)
Hauteroche
(6)
Havel
Václav (4)
Hébert
Anne (10)
Helvétius
(145)
Hemingway
Ernest (1)
Héraclite
(18)
Hérodote
(1)
Herriot
Édouard (80)
Hersh
R. (1)
Hesse
Hermann (86)
Higon
Albert (3)
Hillerman
Tony (4)
Himanen
Pekka (21)
Hoffmann
(9)
Homel
David (17)
Horace
(9)
Houdar de La Motte
(9)
Houdetot
(1)
Houellebecq
Michel (16)
Hrabal
Bohumil (7)
Hugo
Victor (173)
Hulot
Nicolas (3)
Huston
Nancy (8)
Huxley
Aldous (13)
Hübner
(24)
Ibsen
Henrik (34)
Illich
Ivan (45)
Imbert
Barthélemy (24)
Indridason
Arnaldur (23)
Ingres
(58)
Inoué
Yasushi (4)
Ionesco
Eugène (50)
Isocrate
(69)
Israël
Gérard (4)
Issa
Kobayashi (9)
Jaccard
Roland (57)
Jacquard
Albert (80)
Jankélévitch
Vladimir (2)
Jarry
Alfred (10)
Joergensen
Johannes (4)
Joubert
Joseph (514)
Jouhandeau
Marcel (5)
Jouxtel
Pascal (23)
Jouy
Étienne de (32)
Juliet
Charles (8)
Jung
Carl Gustav (16)
Jünger
Ernst (14)
Kant
Emmanuel (11)
Kauffman
Stuart (1)
Kawabata
Yasunari (3)
Keelt
Arthur (8)
Kerbaker
Andrea (2)
Kerouac
Jack (4)
Kierkegaard
Sören (40)
King
Stephen (13)
Klein
Gérard (7)
Kôda
Rohan (1)
Koestler
Arthur (38)
Kotzebue
August von (8)
Kourkov
Andreï (4)
Kourouma
Ahmadou (19)
Kraus
Karl (16)
Krishnamurti
Jiddu (80)
Kubota
Kuhona (1)
Kuhn
Thomas S. (28)
Kundera
Milan (346)
Kureishi
Hanif (23)
La Boutraye
A.-L. de (37)
La Calprenède
(14)
La Chaussée
(192)
La Fontaine
Jean de (177)
La Fosse
Antoine de (9)
La Harpe
(97)
La Rochefoucauld
(176)
Labiche
Eugène (11)
Lablénie
Edmond (1)
Laborde
(328)
Lachabeaussière
(20)
Lachièze-Rey
Marc (1)
Lacroix
Grégoire (49)
Lafargue
Paul (5)
Lafont
Joseph de (2)
Lagarde
Alain (6)
Lagrange-Chancel
(9)
Lambert
Marquise de (13)
Lamoure
Christophe (8)
Landre
Jeanne (9)
Langton
Christofer (1)
Lanoue
(28)
Larbaud
Valery (9)
LaRue
Monique (24)
Lassay
Marquis de (17)
Latzarus
Louis (28)
Laurencin
don Juan (2)
Laxness
Halldor (8)
Laya
Jean-Louis (36)
Lazuech
Gilles (3)
Le Bon
Gustave (212)
Le Brun
Annie (28)
Le Clézio
Jean-Marie G. (4)
Le Hoc
Louis-Grégoire (31)
Le Monnier
Pierre-René (16)
Leblanc
Antoine (14)
Lec
(166)
Leclerc
Félix (37)
Lefranc
Jean-Jacques (19)
Legrand
Marc-Antoine (19)
Lehane
Dennis (15)
Leloup
Jean-Yves (9)
Lemarchand
Jacques (2)
Lemercier
Népomucène (140)
Lemesle
Charles (78)
Lemierre
Antoine Marin (18)
Leon
Donna (3)
Leopardi
Giacomo (30)
Leroux
Gaston (1)
Lesage
Alain René (15)
Lescure
Jean (7)
Lessing
(1)
Leucippe
(1)
Lewis
Roy (13)
Lewis
C.S. (10)
Liadières
(43)
Lichtenberg
G.C. (144)
Lieberman
Herbert (4)
Linde
Andrei (1)
Lispector
Clarice (45)
Lobo Antunes
Antonio (14)
Lockhart
Paul (43)
Lodge
David (2)
Longepierre
(9)
Lope de Vega
Félix (35)
Loranger
Françoise (3)
Lorentz
Konrad (11)
Louvet
Jean (2)
Luce de Lancival
(16)
Maalouf
Amin (13)
Maeterlinck
Maurice (6)
Malka
Francis (5)
Malzieu
Mathias (4)
Mange
Daniel (1)
Manguel
Alberto (18)
Mankell
Henning (75)
Marbeau
Eugène (516)
Marc-Aurèle
(16)
Marcel
Gabriel (6)
Marinina
Alexandra (43)
Marivaux
(14)
Marmontel
Jean-François (35)
Martel
Yann (10)
Martin
Michel Élie (1)
Martinez
Guillermo (6)
Masson
Paul (350)
Matheson
Richard (2)
Mauriac
François (18)
Maurois
André (110)
Mauvignier
Laurent (4)
Mayne Reid
Thomas (13)
Mazetti
Katarina (4)
McCoy
Horace (2)
Mélissos
(1)
Melville
Herman (4)
Ménard
Robert (1)
Méré
Chevalier de (515)
Méré
Charles (3)
Mérimée
Prosper (2)
Merle
Robert (22)
Merville
(7)
Meyer
Deon (3)
Meyrinck
Gustav (8)
Mille
Pierre (1)
Miller
Henry (13)
Miller
Arthur (3)
Millet
Olivier (3)
Mingarelli
Hubert (4)
Miomandre
Francis de (14)
Mishima
Yukio (2)
Mithois
Marcel (3)
Mitsuhashi
Takajo (1)
Mitton
Damien (2)
Modiano
Patrick (2)
Molière
(76)
Monnier
Marc (10)
Montaigne
Michel de (201)
Montfleury
(10)
Montherlant
Henry de (128)
Monvel
(17)
Mooney
Chris (3)
Morand
Paul (58)
Moravia
Alberto (20)
Moreau
Hégésippe (1)
Moreau
Denis (3)
Moreto
Augustin (12)
Morin
Edgar (278)
Murakami
Haruki (4)
Murger
Henry (1)
Murry
John Middleton (1)
Murville
(5)
Musil
Robert (8)
Musset
Alfred de (36)
Musso
Guillaume (2)
Müller
Wilhelm (6)
Nabokov
Vladimir (28)
Nadolny
Sten (30)
Nanteuil
(6)
Naquet
Philippe (3)
Naveau
Étienne (6)
Negroponte
Nicholas (14)
Néret
Gilles (1)
Nesbø
Jo (8)
Neufchâteau
François de (21)
Neveu
Richard (1)
Newton
Sarah (88)
Nietzsche
Friedrich (42)
Nimier
Roger (5)
Nivoix
Paul (5)
Nooteboom
Cees (17)
Nothomb
Amélie (55)
Nottale
Laurent (4)
Novalis
(14)
Nugent
(105)
Nys-Mazure
Colette (7)
Nyssen
Hubert (4)
O'Casey
Sean (2)
O'Neill
Eugene (2)
Obaldia
René de (8)
Ogawa
Yoko (13)
Ollivier
Mikaël (5)
Orsenna
Erik (27)
Orwell
George (17)
Osborne
John (2)
Ossian
(19)
Oster
Christian (6)
Ozaki
Hôsai (1)
Paasilinna
Arto (12)
Page
Martin (12)
Pagels
Heinz (23)
Pagnol
Marcel (32)
Pailleron
Edouard (17)
Palissot
Charles (17)
Pamuk
Orhan (21)
Papert
Seymour (87)
Parménide
(1)
Parny
Évariste (10)
Pascal
Blaise (128)
Patier
Xavier (6)
Pauwels
Louis (92)
Payot
Jules (86)
Péguy
Charles (53)
Pelt
Jean-Marie (2)
Pennac
Daniel (168)
Penrose
Roger (3)
Perec
Georges (7)
Perez-Reverte
Arturo (10)
Périandre
(6)
Perret
Jacques (4)
Perros
Georges (79)
Perruchot
Henri (40)
Perutz
Leo (20)
Pessoa
Fernando (63)
Petit-Senn
Jules (722)
Phocylide
(96)
Picard
Louis-Benoît (19)
Picard
Georges (148)
Pichat
Michel (1)
Pictet
Adolphe (32)
Pieyre de Mandiargues
(10)
Pilhes
René Victor (9)
Pingaud
Bernard (6)
Pirandello
Luigi (16)
Piron
Alexis (55)
Pirsig
Robert M. (45)
Pittacus
(10)
Planard
(6)
Plaute
(7)
Plotin
(1)
Plutarque
(9)
Poe
Edgar Allan (17)
Poinsinet
Louis (7)
Poisson
Philippe (12)
Pomeau
Yves (1)
Pons
Maurice (4)
Pontalis
J.-B. (56)
Pope
Alexander (357)
Popper
Karl R. (10)
Porée
Jérôme (7)
Prévert
Jacques (13)
Prigogine
Ilya (4)
Proulx
Monique (10)
Proust
Marcel (46)
Proverbes arabes
(243)
Proverbes chinois
(180)
Proverbes indiens
(19)
Proverbes russes
(156)
Publius Syrus
(604)
Puisieux
Madeleine de (61)
Quignard
Pascal (107)
Quinault
Philippe (14)
Quint
Michel (11)
Quinte-Curce
(1)
Racine
Jean (90)
Radcliffe
Ann (9)
Reeves
Hubert (18)
Régismanset
Charles (371)
Regnard
Jean-François (31)
Régnier
Henri de (66)
Reichs
Kathy (5)
Renard
Jules (381)
Resnick
Mitchel (11)
Rey
Étienne (27)
Reza
Yasmina (7)
Riboutté
François-Louis (26)
Richard
Jules (16)
Richardson
Charles Scott (4)
Ricoeur
Paul (3)
Rilke
Rainer Maria (11)
Rivarol
Antoine de (42)
Robidoux
Louis-Philippe (114)
Rochon de Chabannes
(11)
Roger
Jean-François (10)
Rogers
Carl (5)
Romagnési
Jean-Antoine (22)
Romains
Jules (5)
Rondelet
Antonin (612)
Rostand
Edmond (14)
Rostand
Jean (327)
Roth
Philip (11)
Rotrou
Jean (20)
Rougier
Stan (10)
Roussin
André (13)
Roux
Joseph (244)
Roy
Claude (265)
Royou
(15)
Russell
Bertrand (53)
Sa
Shan (10)
Sá Moreira
Régis de (5)
Sabato
Ernesto (8)
Sablé
Marquise de (36)
Sackville-West
Vita (7)
Sagan
Françoise (15)
Saint-Cyran
(2)
Saint-Évremond
(7)
Saint-Exupéry
Antoine de (95)
Saint-Just
(5)
Saint-Martin
(1)
Sainte-Beuve
(44)
Sakaguchi Ango
(4)
Salinger
Jerome David (12)
Salm-Dyck
(324)
Salvayre
Lydie (7)
Sansot
Pierre (17)
Saramago
José (111)
Sarment
Jean (5)
Sartre
Jean-Paul (103)
Satie
Érik (35)
Saumont
Annie (4)
Saurin
Bernard-Joseph (56)
Savater
Fernando (47)
Say
Jean-Baptiste (179)
Scarron
Paul (8)
Schmid
Christophe (3)
Schmitt
Eric-Emmanuel (22)
Schopenhauer
Arthur (33)
Scutenaire
Louis (147)
Ségur
(496)
Sénac de Meilhan
(23)
Senancour
(1)
Séneque
(13)
Sepulveda
Luis (18)
Serres
Michel (72)
Shaffer
Mary Ann (6)
Shakespeare
William (204)
Shaw
George Bernard (16)
Sheridan
(7)
Shiki
Masaoka (2)
Sibleyras
Gérald (2)
Sijie
Dai (2)
Silesius
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Singer
Christiane (11)
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Solon
(15)
Sophocle
(78)
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Sôseki
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Soumet
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Stassart
(590)
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Luc (1)
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(1)
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Hermann (4)
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Patrick (25)
Tagore
Rabindranath (15)
Takashima
Shigeru (1)
Takayama
Kyoshi (3)
Tallemant des Réaux
(1)
Tasso
Torquato (10)
Tchékhov
Anton (20)
Tenant de Latour
(1)
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(1)
Thackeray
(38)
Thalès de Milet
(10)
Theorin
Johan (5)
Thériault
Yves (2)
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Edmond (705)
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Gustave (193)
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Franck (5)
Thom
René (1)
Thomas
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Raoul (92)
Varela
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Fred (5)
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(80)
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(28)
Vigée
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Vigneault
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Vila-Matas
Enrique (3)
Villemain
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Villeneuve
Marité (1)
Villiers de l'Isle-Adam
(19)
Vinet
Alexandre (1)
Voilquin
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