Matthieu Gosztola
1981
  1. Je pleure quand l'automate
    doit écrire
    et qu'il cherche sa main

    (Sur la musicalité du vide 2, p.17, Atelier de l'Agneau, 2003)
     
  2. J'ai tracé tes yeux sur le haut de la porte
              pour que la maison soit irrésistible

    (Sur la musicalité du vide 2, p.18, Atelier de l'Agneau, 2003)
     
  3. Humer l'espace autour d'une fleur


    se souvenir des choses
    qui n'auront lieu que demain

    (Sur la musicalité du vide 2, p.30, Atelier de l'Agneau, 2003)
     
  4. Une libellule


    la main d'un enfant resserre son vol
    la convainc même de rester

    (Sur la musicalité du vide 2, p.36, Atelier de l'Agneau, 2003)
     
  5.           Aurons-nous du temps au crépuscule
    pour faire le tour succinctement
         de la chaise que nous avons occupée toute notre vie

    (Sur la musicalité du vide 2, p.36, Atelier de l'Agneau, 2003)
     
  6.           Une journée de marche


          j'ai enterré le ciel
                  au pied des arbres
    et m'en suis retourné

    (Sur la musicalité du vide 2, p.47, Atelier de l'Agneau, 2003)
     
  7. Il n'y a pas d'autre parfum
    que celui d'un souvenir qu'on retourne sans cesse
              après l'avoir sorti de terre

    (Sur la musicalité du vide 2, p.56, Atelier de l'Agneau, 2003)
     
  8.       Le phare se nourrit de notre nuit
    pour exhaler le paysage

    (Sur la musicalité du vide 2, p.62, Atelier de l'Agneau, 2003)