Antoine Jacob de Montfleury
1639?-1685
- Qu'il est plaisant d'aimer! et que le mariage
Est doux, lorsque l'on sait en faire un bon usage.
(La Femme juge et partie, acte 1, sc. 1 (Béatrix), 1670)
- Lorsque l'on se marie, on n'est pas sans affaire.
(La Femme juge et partie, acte 1, sc. 4 (Bernadille), 1670)
- [...] Quand on a de l'esprit
On vient à bout de tout. [...]
(La Femme juge et partie, acte 2, sc. 1 (Bernadille), 1670)
- Le mérite est un sot, si l'argent ne l'escorte.
(La Femme juge et partie, acte 2, sc. 1 (Bernardille), 1670)
- Il ne faut pas toujours se régler sur la mine.
(La Femme juge et partie, acte 2, sc. 4 (Julie), 1670)
- On est assez parfait quand on a de quoi plaire.
(La Femme juge et partie, acte 2, sc. 4 (Constance), 1670)
- Chacun, dedans ce temps, à son gré s'accommode:
On ne voit que les fous esclaves de la mode.
(La Femme juge et partie, acte 3, sc. 2 (Bernadille), 1670)
- Il faut devant son juge être dans le respect.
(La Femme juge et partie, acte 4, sc. 2 (Octave), 1670)
- Un peu d'aide souvent sied bien à la beauté.
Ce soin n'est pas blâmable, et même la nature
Ne prend pas le secours de l'art pour une injure:
Elle n'a rien sans lui de beau, ni de parfait.
C'est l'art qui sait cacher les fautes qu'elle fait.
(La Femme juge et partie, acte 4, sc. 3 (Julie), 1670)
- La scène a des appas que tout le monde approuve,
Et c'est un rendez-vous où la vertu se trouve.
(La Femme juge et partie, acte 4, sc. 3 (Julie), 1670)