Roy Lewis
1919-1996
  1. L'excès en tout est un défaut.
    (Pourquoi j'ai mangé mon père, trad. Vercors et Rita Barisse , p.11, Pocket, n°3671)
     
  2. [...] si vous voulez garder une horde assemblée, il vous faut la nourrir, ce qui suppose un approvisionnement considérable. C'est là le plus ancien cercle vicieux en matière d'économie. Une équipe de chasseurs est nécessaire pour obtenir le moindre tableau décent. Mais pour obtenir l'équipe il faut pouvoir lui assurer un tableau régulier. Tant que ça reste irrégulier, vous n'arriverez pas à tenir ensemble un groupe qui dépasse trois ou quatre. Vous voyez le problème.
    (Pourquoi j'ai mangé mon père, trad. Vercors et Rita Barisse , p.21, Pocket, n°3671)
     
  3. La nature est avec l'espèce qui possède sur les autres une avance technologique.
    (Pourquoi j'ai mangé mon père, trad. Vercors et Rita Barisse , p.33, Pocket, n°3671)
     
  4. Telle était la beauté de la pensée logique [...] : elle vous permet d'éliminer toutes les conjectures, jusqu'à ce qu'il ne reste que la dernière, qui est la bonne.
    (Pourquoi j'ai mangé mon père, trad. Vercors et Rita Barisse , p.40, Pocket, n°3671)
     
  5. On n'apprend que par l'expérience [...]
    (Pourquoi j'ai mangé mon père, trad. Vercors et Rita Barisse , p.44, Pocket, n°3671)
     
  6. Et je mettrais ma main au feu que la spécialisation, cela met tôt ou tard un terme au progrès de l'espèce.
    (Pourquoi j'ai mangé mon père, trad. Vercors et Rita Barisse , p.53, Pocket, n°3671)
     
  7. - [...] Aucun animal n'a jamais été conçu dans le but de dérober le feu au sommet des montagnes. Tu as transgressé les lois établies par la nature. Tu en seras puni.[...]
    - Moi, je vois la chose au contraire comme un grand pas en avant [...]. Peut-être un pas décisif. Évolution n'est pas révolution. Pourquoi serait-ce de la rébellion ?

    (Pourquoi j'ai mangé mon père, trad. Vercors et Rita Barisse , p.55, Pocket, n°3671)
     
  8. Le secret de l'industrie moderne, c'est l'utilisation intelligente des résidus [...]
    (Pourquoi j'ai mangé mon père, trad. Vercors et Rita Barisse , p.65, Pocket, n°3671)
     
  9. Sans un minimum de loisir, pas de travail créateur, par conséquent pas de culture ni de civilisation.
    (Pourquoi j'ai mangé mon père, trad. Vercors et Rita Barisse , p.71, Pocket, n°3671)
     
  10. Si nous voulons le moindre développement culturel, il faut que l'émotion individuelle ait la tension d'un stress.
    (Pourquoi j'ai mangé mon père, trad. Vercors et Rita Barisse , p.91, Pocket, n°3671)
     
  11. - Pour résoudre des problèmes, il faut d'abord se les poser. Et pour pouvoir se les poser, il faut se créer des difficultés personnelles à se casser le ciboulot.
    - Mais ça nous rendra si malheureux que nous finirons par tout lâcher et nous laisser mourir ! m'écriais-je. C'est le bonheur qui donne le goût de vivre.

    (Pourquoi j'ai mangé mon père, trad. Vercors et Rita Barisse , p.93, Pocket, n°3671)
     
  12. [...] abondance de nu finit par être insipide.
    (Pourquoi j'ai mangé mon père, trad. Vercors et Rita Barisse , p.95, Pocket, n°3671)
     
  13. -[...] Nous venons faire la cour, pas la chasse.
    - C'est du pareil au même.

    (Pourquoi j'ai mangé mon père, trad. Vercors et Rita Barisse , p.97, Pocket, n°3671)