Stella Baruk
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  1. Rien pour remplacer une Pédagogie, c'est-à-dire une machinerie préfabriquée à partir de présupposés sur le savoir, sur l'enfant et sur leurs relations, et qui broie le tout, avec - en apparence - d'excellentes intentions.
    (Échec et maths, Éd. Seuil Points/S11)
     
  2. Il n'y a pas de troubles mathématiques. Il n'y a que des enfants troublés.
    (Échec et maths, Éd. Seuil Points/S11)
     
  3. Demander si "c'est pareil" ou s'il "y en a autant", en mettant en relation des "êtres physiques" est aussi absurde que de vouloir faire dire, en comparant deux personnes, qu'elles sont pareilles, ou qu'il y en a autant.
    (Échec et maths, Éd. Seuil Points/S11)
     
  4. Chercher une solution à un problème, c'est lui donner une existence. "Soigner" l'échec en maths, c'est lui donner une réalité.
    Elles sont là, les raisons de l'échec. Elles consistent non à se demander pourquoi l'enfant échoue, mais pourquoi on peut se demander pourquoi. Autrement dit, pourquoi on accepte de se poser la question, lui donnant par là même une raison d'exister.

    (Échec et maths, Éd. Seuil Points/S11)
     
  5. [...] la pédagogie reste pédagogique, c'est-à-dire d'essence totalitaire.
    (Échec et maths, p. ,Éd. Seuil Points/S11)
     
  6. Rien de plus facile, dans une situation où l'on a du pouvoir ou le pouvoir, que de fabriquer un fou.
    (L'âge du capitaine, Éd. Seuil)
     
  7. Or, du magique, il en existe déjà en mathématiques, qui leur est interne. Magique qui serait de deux sortes: la magie "noble" d'abord, des propriétés merveilleuses, stupéfiantes et admirables des nombres et des figures; la magie pédagogique ensuite, celle des trucs, des "recettes de cuisine", des formulettes et gris-gris en tous genres.
    (L'âge du capitaine, Éd. Seuil)