Alexandre Coupé de Saint-Donat
1775 - 1845
  1. N'éveillons pas le chat qui dort.
    (Les deux Rats et le Chat endormi, p. 10 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  2. Le ciel permet que le méchant sommeille,
    Afin d'adoucir notre sort.

    (Les deux Rats et le Chat qui dort, p. 10 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  3. Le vrai savant consulte et réfléchit,
    Et ne répond jamais sans savoir ce qu'il dit.

    (L'Horloge et le Cadran solaire, p. 104 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  4. Pour la fortune en espérance
    On perd souvent une modeste aisance.

    (L'Occasion, p. 107 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  5. Quand l'occasion se présente,
    Il faut la saisir aux cheveux,
    Sans quoi, la déesse inconstante
    N'est qu'un brillant éclair qui fascine nos yeux.

    (L'Occasion, p. 107 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  6. Il faut songer au lendemain.
    (La Rose, le Bouton et la Jardinière, p. 111 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  7. Ventre affamé n'a point d'oreilles.
    (Le Serin et le Chat, p. 113 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  8. C'est dans l'obscurité que se font les grands coups.
    (Le Hibou, p. 115 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  9. L'étude est d'un grand avantage.
    (Le Pinçon et les Oiselets, p. 116 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  10. Ce qui croît en un jour en un jour est détruit.
    (La Courge et le Palmier, p. 12 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  11. Un sot est arrogant, un savant est timide.
    (Les Épis., p. 122 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  12. [...] Il faut, pour être heureux, ne faire aucun projet.
    (Le Pot et les Charbons ardents, p. 135 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  13. On souffre, et l'on finit par perdre patience;
    Mais c'est en s'épuisant que l'on obtient vengeance.

    (Le Pot et les Charbons ardents, p. 136 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  14. Le mérite modeste est pourtant quelque chose!
    (La Violette et le Chardon, p. 14 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  15. Prodiguez les bienfaits, vous ne parviendrez pas
    À changer le coeur des ingrats.

    (Le Coucou, p. 147 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  16. En cuisine, en finance, et même en politique,
    La science est beaucoup, mais moins que la pratique.

    (Les deux Rats, p. 157 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  17. Sur les besoins d'autrui le sage se gouverne.
    (La Lanterne de l'Aveugle, p. 16 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  18. La liberté vaut mieux, même au sein de l'orage,
    Que le calme de l'esclavage.

    (Les Poissons, p. 165 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  19. Le désir insensé d'éterniser son nom,
    Impose un joug de fer aux mortels qu'il enivre.

    (Epilogue (14), p. 169 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  20. Il est plus d'une épine au rosier de la vie.
    (Épilogue (14), p. 169 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  21. C'est la gloire, dit-on, la gloire qu'il faut suivre.
    (Épilogue (14), p. 169 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  22. Le bruit tant recherché que fait la renommée,
    Pendant que nous vivons, n'est qu'un peu de fumée,
    Et c'est bien moins encor quand nous ne vivons plus.

    (Epilogue., p. 169 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  23. On cesse d'être grand en cessant d'être juste.
    (Justice et Vaillance, p. 19 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  24. [...] C'est la justice
    Qui des trônes des rois affermit l'édifice.

    (Justice et Vaillance, p. 19 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  25. [...] Le sage,
    En tout, considère la fin.

    (Le Renard et le Bouc, p. 20 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  26. La barbe n'est pas la prudence.
    (Le Renard et le Bouc, p. 22 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  27. Le vrai bonheur vient de la paix.
    (Le loup converti, p. 27 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  28. Un loup est toujours loup; il faut qu'on s'en méfie.
    (Le Loup converti, p. 28 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  29. Bien sot est celui qui maigrit
    Quand il peut s'engraisser.

    (Le Loup converti, p. 28 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  30. Souvent le masque de la Fable
    Est utile à la Vérité.

    (Prologue du livre 1, p. 3 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  31. Pour réussir, ne brusquez pas.
    Se perd souvent qui trop se presse.
    Dans le monde on s'avance en allant pas à pas.
    À connaître les gens appliquez-vous sans cesse.

    (Lockman, p. 31 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  32. L'éclat abuse le vulgaire.
    (la Luciole, p. 33 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  33. ... La gêne et la captivité
    Ne forment pas toujours un moyen immanquable
    D'assurer la vertu d'une jeune beauté.

    (Danaë et Jupiter, p. 42 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  34. Du suffrage des sots Dieu garde le génie!
    Mieux vaudraient mille fois tous les traits de l'envie.

    (Le Linot et les Oiseaux, p. 5 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  35. Ce n'est pas à la cour qu'on peint d'après nature.
    (Le Singe peintre de portraits, p. 51 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  36. [...] Ne jugeons pas sur la mine.
    (Le Souriceau, p. 54 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  37. Pour le plaisir des grands est faite la canaille.
    (La Morale du Renard, p. 55 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  38. En parlant d'honneur les fripons
    Veulent écarter les soupçons.

    (Le Chat et la Pie, p. 61 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  39. Tel veut aller au loin étaler sa science,
    Qui perd, en voyageant, sa première innocence.

    (Vert-Vert., p. 65 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  40. Sur sottise amour-propre enté,
    Naquit de toute éternité.

    (L'Oison voulant remplacer le Cygne, p. 67 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  41. Qui naquit malheureux, dans le malheur succombe,
    Et son destin encor le poursuit dans la tombe.

    (L'Âne et les Prêtres de Cybèle, p. 68 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  42. On n'estime les gens qu'autant qu'ils font du bien.
    (La Pierre et le Vermisseau, p. 74 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  43. Ne jugeons pas sur l'apparence,
    Car tel que l'on méprise est plus fort qu'on ne pense.

    (Mars et l'Amour, p. 77 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  44. Victime d'un parti, dans le parti contraire
    On trouve des amis; c'est la règle ordinaire.

    (Les trois Philosophes en Égypte, p. 84 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  45. Plus on s'élève et plus on doit craindre une chute.
    (La Pile de Dames, p. 92 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  46. On fait abus de tout: aussi voit-on parfois
    La brigue triompher des lois.

    (L'Assemblée des animaux, p. 97 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)
     
  47. Quelque puissant que soit un roi,
    Il doit obéir à la loi.

    (L'Assemblée des Animaux, p. 99 in in Fables, Rousselon, Paris, 1825)