Proverbes chinois

  1. Qui n'a rien dans son assiette regarde au plat.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  2. Les tuiles qui garantissent de la pluie ont été faites dans le beau temps.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  3. Avec le temps et la patience, la feuille du mûrier devient satin.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  4. Les plus jolis oiseaux sont en cage.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  5. Il n'y a point de rose de cent jours.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  6. Beau tableau paie son cadre.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  7. Quand les cuisiniers se battent, tout se refroidit ou se brûle.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  8. Fruit mûr tombe de lui-même.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  9. Il n'y a que les fous et les Européens qui voyagent.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  10. Qui a soif rêve qu'il boit.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  11. Qui n'a pas de bonnet ne craint pas de s'enrhumer.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  12. Les beaux chemins ne vont pas loin.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  13. Qui est borgne plaint les aveugles.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  14. L'oeil le plus juste ne vaut pas une règle.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  15. Qui est aveugle entend mal.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  16. Bride de cheval ne va pas à un âne.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  17. À chaque coffre sa clé, on les ouvrira tous.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  18. Prétendre contenter ses désirs par la possession, c'est compter qu'on étouffera le feu avec de la paille.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.117, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  19. On connaît le cheval en chemin, et le cavalier à l'auberge.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  20. Agneau en peau de tigre craint encore le loup.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  21. Qui voit le ciel dans l'eau voit les poissons sur les arbres.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  22. Le plus gros brin de chanvre ne saurait faire un câble.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  23. Ce ne sont pas les puces des chiens qui font miauler les chats.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  24. Qui ne peut pas dormir trouve son lit mal fait.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  25. Lorsque l'on tombe, ce n'est pas le pied qui a tort.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  26. Qui bat les buissons fait sortir les couleuvres.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  27. N'attends pas des autres ce que tu ne veux pas leur promettre.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  28. Quand le peigne est trop fin, il arrache les cheveux.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  29. Ce n'est pas faute de voir loin que l'on tombe.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  30. Il ne faut pas attendre la soif pour tirer l'eau du puits.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  31. Qui suit le villageois ira au village.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  32. Qui est à cheval sur un tigre n'en descend pas aisément. (Teneo lupum auribus.)
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  33. Le boeuf mange la paille, et la souris le blé.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  34. Oiseau qui chante n'a pas soif ; agneau qui bêle veut téter.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  35. Il n'est si bon miroir que plus belle que soi.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  36. Tout bois est gris quand il est réduit en cendre.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  37. Gagner un procès, c'est acquérir une poule en perdant une vache.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.118, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  38. Les nuages passent, mais la pluie reste.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  39. Qui voit l'orage dans les nuées ne sera pas mouillé.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  40. Qui a dix lieues à faire doit compter neuf pour la moitié.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  41. Vent arrière et beau temps rapprochent les écueils.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  42. Arbre renversé par le vent avait plus de branches que de racines.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  43. Les plats du premier service sont toujours les plus chauds.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  44. Fleuve paisible, rives fleuries.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  45. Chien au chenil aboie à ses puces,
    Chien qui chasse ne les sent pas.

    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  46. Coeur gâté, bouche puante.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  47. Le pied de la lampe est le moins éclairé.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  48. Peu de paroles, peu d'affaires.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  49. Un champ de mille ans compte plus de huit cents (onze cents ?) maîtres.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  50. Qui a les mains gelées ne trouve pas l'écuelle trop chaude.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  51. Qui donne du mauvais vin à ses hôtes ne boit chez eux que du thé.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  52. Qui se laisse donner n'est pas bon à prendre.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  53. La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  54. Quand tout le monde a dîné, il n'y a plus de différence que dans les écots.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  55. La porte la mieux fermée est celle qu'on peut laisser ouverte.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.119, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  56. Porte battante se déjette,
    Maître indolent est mal servi.

    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  57. Qui élargit son coeur rétrécit sa bouche.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  58. Que de bons jours qui n'ont pas de bons soirs !
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  59. Le plus beau lendemain ne nous rend pas la veille.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  60. À femme hargneuse, mari brutal.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  61. La gravité n'est que l'écorce de la sagesse, mais elle la conserve.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  62. Qui boit sans soif fera diète malgré son appétit.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  63. Dès qu'il s'agit d'argent et de comptes, finissez tout, ou vous ne finirez rien.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  64. Qui ne sait par où il est venu ne saura par où s'en aller.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  65. Qui bat le chien doit songer au maître.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  66. Chaumière où l'on rit vaut mieux que palais où l'on pleure.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  67. Il n'y a point de soleil pour les aveugles ni de tonnerre pour les sourds s'ils ne veulent pas en croire aux autres.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  68. Chien qui relève la queue méprise son ennemi ; tigre qui la baisse va le dévorer.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  69. Plus le piédestal est beau, plus la statue doit l'être.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  70. Un courrier a plus tôt fait une lieue que le paresseux n'a fini d'ouvrir un oeil.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  71. Qui est ce qu'il paraît fera ce qu'il a promis.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  72. Mieux vaut mécontenter par cent refus que de manquer à une seule promesse.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  73. Les réflexions qui descendent dans le coeur mènent plus loin que celles qui vont au bout du monde.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.120, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  74. Quel est l'homme le plus insupportable ? Celui qu'on a offensé, et à qui l'on ne peut rien reprocher.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.121, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  75. Le matin, pluie et boue ; le soir, vent et poussière ; hier froid, demain chaud ; voilà comme on voyage, même sans sortir de chez soi.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.121, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  76. Mieux vaut essuyer une larme du paysan que d'obtenir cent sourires du ministre.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.121, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  77. Les revenants viendront toujours si les domestiques s'entendent.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.121, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  78. Il n'y a de tache qu'en un endroit, et tout l'habit est gâté.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.121, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  79. Il n'est métal si dur que le feu n'amollisse, ni affaire si mauvaise que l'argent n'accommode.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.121, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  80. C'est dormir toute la vie que de croire à ses rêves.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.121, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  81. Qui a fermé sa porte est au fond des déserts.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.121, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  82. La mémoire peut contrefaire l'esprit, mais non le suppléer ; mille souvenirs ne donnent pas une pensée.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.121, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  83. La mère la plus heureuse en filles est celle qui n'a que des garçons.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.121, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  84. Siècle de luxure : siècle de faussetés, d'erreurs et de chimères.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.121, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  85. Le médecin guérit des maladies, mais non pas de la mort ; il est comme le toit qui garantit de la pluie, mais non pas du tonnerre.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.121, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  86. La science est toujours utile, on ne perd pas le temps employé à l'acquérir.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.121, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  87. Les siècles où l'on a nié le plus de vérités sont ceux où l'on a rêvé le plus de fables.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.121, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  88. Si la cuisine n'est pas un art dans les campagnes, la pharmacie n'y est pas une science.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.122, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  89. Nul n'a si peur des revenants que qui ne croit pas aux esprits.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.122, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  90. Plus le méchant est riche, puissant et honoré, plus l'extinction de sa race est assurée.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.122, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  91. Plus les repentirs sont prompts, plus ils en épargnent d'inutiles.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.122, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  92. Il en est du génie, du talent et de la science, comme de la vertu : plus ils attirent les regards, plus ils menacent ruine.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.122, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  93. Qui se craint lui-même n'a plus rien à craindre.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.122, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  94. L'usage du monde conduit à la défiance,
    La défiance mène aux soupçons,
    Les soupçons mènent à la finesse,
    La finesse à la méchanceté,
    Et la méchanceté à tout.

    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.122, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  95. Il faut être bien sage ou bien borné pour ne rien changer à ses pensées.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.122, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  96. La lance la plus émoussée est celle dont la poignée est rompue.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.122, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  97. Un jour en vaut trois pour qui fait chaque chose en son temps.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.122, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  98. Les âmes peuvent être plus nobles que le sang ; témoin l'esclave qui disait : « J'étoufferais mon fils sur-le-champ, si je soupçonnais qu'il dût ressembler un instant à mon maître. »
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.122, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  99. Qui s'endort en médisant se réveille calomnié.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.122, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  100. Il faut croire ses domestiques, et ne pas les écouter.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.122, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  101. Qui connaît son coeur, se défie de ses yeux.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.122, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  102. Qui médit de moi en secret me craint ;
    Qui me loue en face me méprise.

    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  103. Qui est embarrassé de son loisir est toujours accablé d'affaires.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  104. Les profits injustes sont comme la fausse monnaie ; plus on en a, plus on risque.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  105. Qui cède le haut du pavé s'élargit le chemin.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  106. Plus on approche de l'ennemi, plus les tigres de cour deviennent agneaux.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  107. Les fautes les mieux reprises sont celles dont on fait rougir par ses exemples.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  108. Les tombeaux s'ouvrent à chaque instant, et se ferment pour toujours.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  109. Qui emprunte pour bâtir bâtit pour vendre.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  110. Qui ment trois fois n'est pas cru une.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  111. Le vide d'un jour perdu ne sera jamais rempli.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  112. Si les princes savaient parler, et les femmes se taire, les courtisans dire ce qu'ils pensent, et les domestiques s'effacer, tout l'univers serait en paix.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  113. La boue cache un rubis, mais ne le tache pas.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  114. Le gouvernement doit être doux, et les ordres sévères.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  115. Nul ne parle si hardiment d'un général qu'un goujat ; ni d'un sage, qu'un étourdi.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  116. On ne rit jamais si fort, si longtemps et si haut, que lorsqu'on veut cacher sa douleur.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  117. C'est véritablement s'enrichir que de s'ôter des besoins.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.123, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  118. Il faut faire vite ce qui ne presse pas, pour pouvoir faire lentement ce qui presse.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.124, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  119. Mieux vaut remplir ses greniers que ses coffres.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.124, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  120. Quand il y a du riz qui se moisit à la cuisine, il y a un pauvre qui meurt de faim à la porte.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.124, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  121. Mieux vaut ne pas tirer un tigre, que de ne faire que le blesser.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.124, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  122. Qu'est-ce qu'un sot qui a fait fortune ?
    C'est un pourceau qui ne sait quoi faire de son lard.

    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.124, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  123. Une réponse qui ne résout pas la difficulté en fait naître mille autres.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.124, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  124. On ne jouit bien de toute sa sensibilité que par un amour innocent.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.124, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  125. C'est s'aimer bien peu que de haïr quelqu'un ; mais c'est haïr tout le monde que de n'aimer que soi.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.124, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  126. Ce qui était vrai hier l'est encore aujourd'hui ; mais ce qui est bien aujourd'hui pourra ne pas l'être demain.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.124, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  127. Ce n'est pas le puits qui est trop profond, mais c'est la corde qui est trop courte.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.124, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  128. Il en est des poètes, des peintres et des musiciens, comme des champignons : pour un bon, dix mille mauvais.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.124, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  129. Le mérite de ceux qui louent fait le prix des louanges.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.124, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  130. C'est se rendre le complice d'une impertinence que d'en rire.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.124, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  131. Qui peut panser sa plaie est à moitié guéri.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  132. Les maladies entrent par la bouche, les malheurs en sortent.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  133. Le malheur n'entre guère que par la porte qu'on lui a ouverte.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  134. Le secret le mieux gardé est celui qu'on garde pour soi.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  135. Il en est de la cour comme de la mer : le vent qu'il fait y décide de tout.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  136. Mieux vaut sauver un mourant que d'enterrer cent morts.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  137. Qui a la vue courte doit regarder de près.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  138. L'on craint d'autant moins les autres qu'on se craint plus soi-même.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  139. Une femme laborieuse arrange sans cesse ses meubles, un homme studieux dérange sans cesse ses livres.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  140. Qui change de couleur en voyant de l'or changerait de geste s'il n'était pas vu.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  141. Ce n'est qu'avec les yeux des autres qu'on peut bien voir ses défauts.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  142. Il en est des lois comme des digues : la brèche d'un seul endroit y rend tout le reste presque inutile.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  143. On peut guérir d'un coup d'épée, mais guère d'un coup de langue.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  144. La singularité n'est un mérite que pour ceux qui n'en ont pas un autre.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  145. Rien ne manque aux funérailles des riches que des gens qui les regrettent.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.125, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  146. Les plus bouchés ont de l'esprit pour deviner ce que veut dire un riche, les plus spirituels ne comprennent qu'à demi ce que dit un pauvre.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.126, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  147. Les bijoux sont la dernière chose qu'on achète, et la première chose qu'on vend.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.126, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  148. Le vin n'est jamais si bon que quand on le boit avec un ami ; il en est de même des livres, ceux qu'on lit avec lui redoublent d'agrément et de lumière.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.126, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  149. Ce n'est pas le glaive qui coupe, ni le vin qui enivre.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.126, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  150. Il n'y a pas de bonnes raisons pour les sots.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.126, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  151. On va à la gloire par le palais,
    À la fortune par le marché,
    Et à la vertu par le désert.

    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.126, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  152. Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles qu'on a le plus d'intérêt à savoir.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.126, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  153. On a beau noyer sa raison dans le vin, on n'y noie pas le sujet de ses peines.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.126, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  154. Ce sont les gens sans affaires qui en suscitent aux autres.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.126, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  155. Le riche exagère encore plus sa bonne volonté, que le pauvre sa misère.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.126, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  156. C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.126, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  157. On gagne toujours à taire ce qu'on n'est pas obligé de dire.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.126, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  158. Un fils qui fait verser des larmes à sa mère peut seul les essuyer.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.126, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  159. Les plus bêtes le sont moins que ceux qui abusent de leur esprit.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.126, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  160. Qui a le courage de réparer ses fautes n'en fait pas longtemps.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  161. On pardonne tout à qui ne se pardonne rien.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  162. Qui cache ses fautes en veut faire encore.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  163. Qui attend le superflu pour donner aux pauvres ne leur donnera jamais rien.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  164. Ce sont les plus riches qui manquent de plus de choses.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  165. On gagne plus à connaître les bonnes qualités de son ennemi qu'à être instruit de ses fautes.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  166. C'est suer à vendre de la glace que se fâcher en exhortant à la patience.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  167. Rien ne peut suppléer la joie qu'ont ôtée les remords.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  168. Pas de plus grand menteur que qui parle beaucoup de soi.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  169. Qui m'insulte en face peut être un honnête homme et mon ami ; mais qui me loue à tout propos est un sot qui me méprise, ou un fourbe qui veut me jouer.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  170. Quel est le vrai héros ?
    Celui qui a le plus de courage contre soi-même.

    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  171. Il ne faut pas employer ceux qu'on soupçonne, ni soupçonner ceux qu'on emploie.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  172. Sur cent projets d'un riche, il y en a quatre-vingt-dix-neuf pour le devenir davantage.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  173. L'économie donne aux pauvres tout ce que la prodigalité ôte aux riches.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  174. La séparation et le divorce sont des poignards à deux lames, il faut s'en blesser d'un côté pour les enfoncer de l'autre.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.127, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  175. Quand les chansons donnent de la célébrité, la vertu n'en donne guère.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.128, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  176. On n'a jamais tant besoin de son esprit que lors qu'on a affaire à un sot.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.128, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  177. Rien n'abrège la vie comme les pas perdus, les paroles oiseuses, et les pensées inutiles.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.128, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  178. La vie la plus heureuse finit avant la mort.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.128, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  179. La plus courte vie a des siècles de douleur.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.128, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)
     
  180. Laissez au peuple toutes les ignorances qui ne le trompent pas.
    (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier , p.128, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)