George Orwell
1903-1950
  1. Vous ne possédez rien, en dehors des quelques centimètres cubes de votre crâne.
    (1984, Folio n° 177, trad. Amélie Audiberti, p.44)
     
  2. Les conséquences d'un acte sont incluses dans l'acte lui-même.
    (1984, Folio n° 177, trad. Amélie Audiberti, p.45)
     
  3. Le crime de penser n'entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort. Maintenant qu'il s'était reconnu comme mort, il devenait important de rester vivant aussi longtemps que possible.
    (1984, Folio n° 177, trad. Amélie Audiberti, p.45)
     
  4. Lorsque quelqu'un n'a pas de points de repère extérieurs à quoi se référer, le tracé même de sa propre vie perd de sa netteté.
    (1984, Folio n° 177, trad. Amélie Audiberti, p.51)
     
  5. Je comprends comment. Je ne comprends pas pourquoi.
    (1984, Folio n° 177, trad. Amélie Audiberti, p.117)
     
  6. La liberté, c'est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Lorsque cela est accordé, le reste suit.
    (1984, Folio n° 177, trad. Amélie Audiberti, p.119)
     
  7. [...] aux moments de crise, ce n'est pas contre un ennemi extérieur qu'on lutte, mais toujours contre son propre corps.
    (1984, Folio n° 177, trad. Amélie Audiberti, p.147)
     
  8. Les meilleurs livres sont ceux qui racontent ce que l'on sait déjà.
    (1984, Folio n° 177, trad. Amélie Audiberti, p.284)
     
  9. Il y avait la vérité, il y avait le mensonge, et si l'on s'accrochait à la vérité, même contre le monde entier, on n'était pas fou.
    (1984, Folio n° 177, trad. Amélie Audiberti, p.308)
     
  10. Le pouvoir n'est pas un moyen, il est une fin. On n'établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution. On fait une révolution pour établir une dictature. La persécution a pour objet la persécution. La torture a pour objet la torture. Le pouvoir a pour objet le pouvoir.
    (1984, Folio n° 177, trad. Amélie Audiberti, p.372)
     
  11. Il déclarait, par exemple, que Dieu lui avait bien donné une queue pour chasser les mouches, mais qu'il aurait beaucoup préféré n'avoir ni queue ni mouches.
    (La ferme des animaux, Chap. 1, Édition Bibliothèque-Virtuelle, 1945)
     
  12. Tous les maux de notre vie sont dus à l'Homme, notre tyran. Débarrassons-nous de l'Homme, et nôtre sera le produit de notre travail. C'est presque du jour au lendemain que nous pourrions devenir libres et riches.
    (La ferme des animaux, Chap. 1, Édition Bibliothèque-Virtuelle, 1945)
     
  13. Benjamin, l'âne, pouvait lire aussi bien que n'importe quel cochon, mais jamais il n'exerçait ses dons. « Que je sache, disait-il, il n'y a rien qui vaille la peine d'être lu. »
    (La ferme des animaux, Chap. 3, Édition Bibliothèque-Virtuelle, 1945)
     
  14. Le lait et les pommes (ainsi, camarades, que la science le démontre) renferment des substances indispensables au régime alimentaire du cochon. Nous sommes, nous autres, des travailleurs intellectuels. La direction et l'organisation de cette ferme reposent entièrement sur nous. De jour et de nuit, nous veillons à votre bien. Et c'est pour votre bien que nous buvons ce lait et mangeons ces pommes.
    (La ferme des animaux, Chap. 3, Édition Bibliothèque-Virtuelle, 1945)
     
  15. La guerre, c'est la guerre. L'homme n'est à prendre en considération que changé en cadavre.
    (La ferme des animaux, Chap. 4, Édition Bibliothèque-Virtuelle, 1945)
     
  16. La bravoure ne suffit pas. La loyauté et l'obéissance passent avant.
    (La ferme des animaux, Chap. 5, Édition Bibliothèque-Virtuelle, 1945)
     
  17. Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres.
    (La ferme des animaux, Chap. 10, Édition Bibliothèque-Virtuelle, 1945)