Epictète
1er siècle
  1. Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements qu'ils portent sur ces choses.
    ( Manuel, trad. Mario Meunier, p.209 Éd. Garnier-Flammarion n°16)
     
  2. Qu'est-ce qui est à toi? L'usage des idées.
    ( Manuel, trad. Mario Meunier, p.210 Éd. Garnier-Flammarion n°16)
     
  3. Si tu veux progresser, résigne-toi, quant aux choses extérieures, à passer pour un insensé et un sot. Ne tiens pas à paraître savoir; et, si tu parais être quelqu'un à quelques-uns, défie-toi de toi-même. Sache, en effet, qu'il n'est pas facile de garder sa volonté dans un état conforme à la nature et de se soucier des choses du dehors. Mais il est de toute nécessité qu'en s'occupant de l'un on doive négliger l'autre.
    ( Manuel, trad. Mario Meunier, p.212 Éd. Garnier-Flammarion n°16)
     
  4. Applique-toi donc à ce que tu peux.
    ( Manuel, trad. Mario Meunier, p.212 Éd. Garnier-Flammarion n°16)
     
  5. Le maître d'un homme, c'est celui qui a la puissance sur ce que veut ou ne veut pas cet homme, pour le lui donner ou le lui ôter. Que celui qui veut être libre, n'ait ni attrait ni répulsion pour rien de ce qui dépend des autres; sinon, il sera fatalement malheureux.
    ( Manuel, trad. Mario Meunier, p.212 Éd. Garnier-Flammarion n°16)
     
  6. Nul ne peut te léser, si tu ne le veux point, car tu ne seras lésé que si tu juges qu'on te lèse.
    ( Manuel, trad. Mario Meunier, p.220 Éd. Garnier-Flammarion n°16)
     
  7. [...] si ton voisin se salit, tu ne peux pas te frotter à lui sans nécessairement te salir, quelque propre que tu sois toi-même.
    ( Manuel, trad. Mario Meunier, p.223 Éd. Garnier-Flammarion n°16)
     
  8. Si tu prends un rôle au-dessus de tes forces, non seulement tu y fais pauvre figure, mais celui que tu aurais pu remplir, tu le laisses de côté.
    ( Manuel, trad. Mario Meunier, p.226 Éd. Garnier-Flammarion n°16)