Maxime Gorki
1881-1936
  1. [...] j'ai vécu avec ma femme durant quatre ans, je n'ai pu me décider à vivre avec elle davantage. Il est plus commode de vivre tout seul ; on est alors maître de sa vie, ce qui n'est pas si mal ! Et puis, pourquoi avoir un cheval à soi quand il y a des chevaux d'emprunt ?
    (Vassa Geleznova (Seconde version), trad. Arthur Adamov, p.25, L'arche 1958 n° 16)
     
  2. Les méchants ne savent pas ce qu'est l'ennui.
    (Vassa Geleznova (Seconde version), trad. Arthur Adamov, p.33, L'arche 1958 n° 16)
     
  3. Ne rien vouloir, c'est déjà une volonté.
    (Vassa Geleznova (Seconde version), trad. Arthur Adamov, p.36, L'arche 1958 n° 16)
     
  4. Sais-tu ce que c'est qu'une belle-mère ? La souche de toute la famille. Mes enfants sont mes mains, mes petits-enfants mes doigts.
    (Vassa Geleznova (Seconde version), trad. Arthur Adamov, p.39, L'arche 1958 n° 16)
     
  5. RACHEL : À vous écouter, on se dit qu'il existe un type humain : le criminel.
    VASSA : Tout existe ! Tu ne pourras jamais rien inventer de pire que ce qui existe déjà.

    (Vassa Geleznova (Seconde version), trad. Arthur Adamov, p.42, L'arche 1958 n° 16)
     
  6. LIOUDMILLA : Toutes les personnes intelligentes sont désagréables !
    VASSA : Vraiment ? Et moi, à ton avis, je suis une imbécile ?
    LIOUDMILLA : Toi, tu n'es ni une imbécile, ni une personne intelligente, tu es simplement une femme.

    (Vassa Geleznova (Seconde version), trad. Arthur Adamov, p.62, L'arche 1958 n° 16)