Marcel Dubé
1930
  1. Ah ! Les gens respectueux d'ordinaire sont ennuyeux comme la pluie.
    (Le temps des lilas, p.80, Leméac)
     
  2. Les femmes sont plus agréables avant le mariage. Après, elles doivent devenir encombrantes.
    (Le temps des lilas, p.87, Leméac)
     
  3. Vous avez le défaut de bien des femmes. Vous avez besoin de sauver quelqu'un.
    (Le temps des lilas, p.97, Leméac)
     
  4. Je ne lis jamais le journal. J'ai cessé de lire le journal il y a dix ans. Le jour où les Américains ont laissé tomber une bombe atomique sur la tête des Japonais. Après une bêtise semblable, j'ai résolu que le monde ne valait plus la peine que je m'intéresse à lui.
    (Le temps des lilas, p.117, Leméac)
     
  5. Dans tous les jardins du monde, quand il y a une fleur qui meurt, les jardiniers s'arrangent pour qu'il en pousse une autre à la place. C'est comme dans le cœur des petites filles. Quand un oeillet se fane, un autre se prépare à éclore. Et la vie s'emplit de son parfum.
    (Le temps des lilas, p.123, Leméac)
     
  6. VINCENT : Les lilas s'en vont déjà !
    JOHANNE : Je me demande pourquoi ils ne durent pas plus longtemps ?
    VINCENT : Tout ce qui est beau est éphémère.

    (Le temps des lilas, p.162 Leméac)
     
  7. BLANCHE : C'est vite passé une vie.
    VIRGILE : Ça te paraît court, le chemin qu'on a fait ensemble ?
    BLANCHE : Si court... si court, mon vieux, que j'aurais envie de recommencer.

    (Le temps des lilas, p.172 Leméac)
     
  8. Bien des filles se marient pour retrouver une certaine forme de virginité. Une fois qu'elles l'ont retrouvée, elles rêvent une seconde fois de la perdre.
    (Bilan, p.42, Léméac, 1968)
     
  9. [Le bonheur] n'est jamais trop grand ni trop beau. Il n'y a que les lâches qui s'en effraient.
    (Bilan, p.64, Léméac, 1968)
     
  10. Quand les années de jeunesse sont passées, on devrait pouvoir se sentir apaisée... Le mal [...] c'est de ne pas se résigner, c'est de toujours chercher, toujours chercher comme si c'était possible de trouver quelque chose quelque part. Mais on ne trouve jamais rien.
    (Bilan, p.151, Léméac, 1968)