Citations ajoutées le 15 avril 2015

  
Serge Brussolo

  1. Elle ressemblait à ces jeunes médecins, dont l'encre du diplôme est à peine sèche, et qui se drapent dans un sérieux exagéré pour impressionner leurs premiers clients.
    (Le sourire noir, p. 221, ebook, éd. du Masque 1994.)
     
  2. C'est un monde de glace, mais il n'y a rien d'étonnant à cela, car Satan, contrairement à ce qu'on imagine, dégage un froid mortel.
    (Le sourire noir, p. 269, ebook, éd. du Masque 1994.)
     

Don Juan Ruiz de Alarcon

  1. Celui qui ment dans les petites choses pert tout crédit quand il dit vrai dans les grandes.
    (La vérité suspecte, acte 2, sc. 16 (Tristan), Trad. Alphonse Royer, Lévy Frères, 1865.)
     

Alexandre Arnoux

  1. La vérité, frappée d'un éclairage intolérant et d'une intensité partiale, devient mensonge.
    (Bilan provisoire, p. 131, Albin Michel, 1955)
     

Ausone

  1. Commencer, c'est la moitié de fait que d'avoir commencé. Il reste encore la moitié de l'ouvrage, commencez de rechef et vous l'achèverez.
    (Oeuvres d'Ausone, t.1, p. 90, trad. Jaubert, Paris, 1769.)
     

Alexandre Bain

  1. Penser, c'est se retenir de parler et d'agir.
    (Les sens et l'intelligence', p. 198, trad. E. Cazelles, Paris, 1874. )
     

Frédéric Bastiat

  1. Nous apprenons à marcher à force de tomber.
    (Harmonies économique, p. 602, in Oeuvres complètes, t. 6, Paris, 1864.)
     
  2. Le point de départ de l'homme c'est l'ignorance et l'inexpérience; plus nous remontons la chaîne des temps, plus nous le rencontrons dépourvu de cette lumière propre à guider ses choix et qui ne s'acquiert que par un de ces moyens: la réflexion ou l'expérimentation.
    (Harmonies économique, p. 602, in Oeuvres complètes, t. 6, Paris, 1864.)
     

Gustave Belot

  1. [...] Le triomphe de la force est toujours précaire.
    (La conscience française et la guerre, p. 52, éd. Félix Alcan, 1921)
     

Juilien Benda

  1. En somme, ce qu'on appelle des «réalistes» en politique, c'est des hommes qui omettent la moitié des réalités.
    (Les sentiments de Critias, p. 3, Émile-Paul frères, Paris, 1917)
     
  2. J'oubliais de vous dire, madame, que moi aussi, je voudrais que les philosophes se servissent de la langue de tout le monde. Il est vrai que c'est pour une raison qui enlèvera à vos yeux tout pris à mon désir : c'est parce que leurs termes spéciaux actuels sont des nids d'équivoques, et qu'une bonne langue philosophique est chose encore à faire.
    (Les sentiments de Critias, p. 77, Émile-Paul frères, Paris, 1917)
     
  3. Quelle philosphie de l'histroire voulez-vous édifier, Polémarque, avec des gens qui font entrer pour causes, dans la cute des empires, la lune et les limaçons ?
    (Les sentiments de Critias, p. 81, Émile-Paul frères, Paris, 1917)
     

Quinte-Curce

  1. Prête à la crainte autant d'agilité que tu voudras, l'espérance marche encore plus promptement.
    (Histoire d'Alexandre le Grand, Livre 7, p. 41, trad. Aug. et Alph. Trognon, Paris, 1829.)
     

Pierre-Jean Béranger

  1. Peuples, formez une sainte alliance,
    Et donnez-vous la main.

    (Chanson «La sainte alliance des peuplesin Oeuvres complètes de Béranger, p.26, H. Fournier, 1839.)
     

Théodore Botrel

  1. Rôdant, triste et solitaire
    Dans la forêt du mystère,
    J'ai crié le coeur très las :
    « La vie est triste ici-bas ! »
    L'Écho m'a répondu : « Bah ! »
    - « Écho, la vie est méchante ! »
    Et, d'une voix bien touchante,
    L'Écho m'a répondu : « Chante ! »
    - « Écho, Écho des grands bois,
    Lourde, trop lourde est ma croix ! »
    L'Écho m'a répondu : « Crois ! »
    - « La haine en moi va germer,
    Dois-je rire ou blasphémer ? »
    Et l'Écho m'a dit : « Aimer ! »
    Comme l'Écho des grands bois
    M'a conseillé de le faire :
    J'aime, je chante et je crois !
    Et je suis heureux sur terre !

    (L'Écho, in Les Chansons de Jean-qui-chante, ed. J. Rueff, 1907.)
     

Paul Bert

  1. Prouver aux autres tout ce qu'on affirme soi-même, exiger des preuves pour les affirmations des autres, savoir même ce qu'est une preuve, est chose plus difficile encore : attendez tout dans ce domaine de la forte éducation des sciences physiques et chimiques, et ne craignez rien d'elles : car c'est leur grandeur et leur force d'enseigner la non-crédulité sans enseigner le scepticisme, ce suicide de la raison !
    (Les réformes de l'enseignement secondaire, p. 9, Paris 1881)
     

Stephen King

  1. [Il] avait l'air d'un type qui n'est pas habitué à la campagne. Un homme qui sait qu'il n'y a plus de loups ni de pumas en Nouvelle-Angleterre, mais qui veut tout de même s'en assure.
    (Death zone, p. 142, trad. Richard Matas, éd, ebook, J'ai lu, 1983.)
     
  2. [Continuer. Les gens ont des dispositions pour ça, continuer tout simplement, avancer sans drame, sans roulement de tambour.
    (Death zone, p. 155, trad. Richard Matas, éd, ebook, J'ai lu, 1983.)
     
  3. [C'est bizarre les décorations de Noël. Il n'y a pas beaucoup de choses que l'on conserve année après année quand on grandit. Pas tellement de continuité, pas d'objets qui puissent facilement servir à la fois à l'enfance et à l'âge adulte. Il n'y a que peu de choses auxquelles s'accrocher. Quelques livres peut-être, une médaille porte-bonheur, la collection de timbres qu'on a conservée et enrichie... Ajoutez à ça les décorations de Noël de la maison de vos parents.
    (Death zone, p. 168, trad. Richard Matas, éd, ebook, J'ai lu, 1983.)
     
  4. [Briguer un poste, c'est comme jouer au bridge, vous voyez ? On est vulnérable.
    (Death zone, p. 215, trad. Richard Matas, éd, ebook, J'ai lu, 1983.)
     
  5. [Le tigre a des rayures qui se confondent avec la végétation et il passe inaperçu. Ce quie fait que l'homme inquiet voit des tigres partout.
    (Death zone, p. 268, trad. Richard Mataséd, ebook, J'ai lu, 1983.)
     
  6. [[...] L'inconscient, l'idole du XXe siècle.
    (Death zone, p. 273, trad. Richard Matas, éd, ebook, J'ai lu, 1983.)
     
  7. [Homis Nostradamus, aucun devin n'est resté un sujet d'émerveillement plus de neuf jours.
    (Death zone, p.282 , trad. Richard Matas, éd, ebook, J'ai lu, 1983.)
     
  8. [[...] La saleté est sale en fonction de ce que la presse veut bien en dire.
    (Death zone, p. 290, trad. Richard Mata, séd, ebook, J'ai lu, 1983.)
     
  9. [Google, cette boule de cristal du XXIe siècle.
    (Joyland, p.36, trad. , Océane Bies, Nadine Gassie, ed. Albin Michel, 2013.)
     
  10. [Les homme sont monogames à partit du menton seulement. Sous la ceinture, en revanche, il y a un cheval de rodéo qui s'en fout complètement.
    (Joyland, p.93, trad. , Océane Bies, Nadine Gassie, ebook, ed. Albin Michel, 2013.)
     
  11. [Pour se rendre maître de sa vie, un homme doit d'abord se rendre maître de ses problèmes.
    (Joyland, p.111, trad. , Océane Bies, Nadine Gassie, ebook, ed. Albin Michel, 2013.)
     
  12. [Le filin [du cerf-volant] s'est tendu à la manière d'un fil de pêche lorsqu'un grosse truite mord à l'hameçon, mais ce qui est bien avec un cerf-volant, c'est que rien ni personne ne meurt.
    (Joyland, p.121, trad. , Océane Bies, Nadine Gassie, ebook, ed. Albin Michel, 2013.)
     
  13. [Le diable lui-même sait citer les Écritures.
    (Joyland, p.133, trad. , Océane Bies, Nadine Gassie, ebook, ed. Albin Michel, 2013.)