Tennessee Williams
1911-1983
  1. Dolly : Qu'est-ce qu'il a dit ?
    Jenny : Le pire qu'un docteur puisse dire.
    Dolly Quoi ?
    Jenny : Rien, il n'a pas dit un mot !

    (La descente d'Orphée, in Théâtre II, trad. Raymond Rouleau (adaptation), p.15, Robert Laffont, 1962)
     
  2. Sur cette terre, qu'est-ce qu'il y a d'autre à faire que s'accrocher à tout ce qui passe, jusqu'à ce que nos doigts soient arrachés ?
    (La descente d'Orphée, in Théâtre II, trad. Raymond Rouleau (adaptation), p.28, Robert Laffont, 1962)
     
  3. Autrefois, j'étais ce qu'on appelle une mordue du Christ, une réformatrice. Vous savez ce que c'est ?... De l'exhibitionnisme sans danger...
    (La descente d'Orphée, in Théâtre II, trad. Raymond Rouleau (adaptation), p.36, Robert Laffont, 1962)
     
  4. Je portais ton enfant l'été où tu m'as quittée, mais je me le suis fait arracher du ventre, et ils m'ont arraché le coeur avec !
    (La descente d'Orphée, in Théâtre II, trad. Raymond Rouleau (adaptation), p.74, Robert Laffont, 1962)
     
  5. Je peins les choses comme je les sens, au lieu de les peindre comme elles sont dans la vie. Rien n'est vraiment comme les yeux le voient... Il faut une... une vision... pour vraiment voir !
    (La descente d'Orphée, in Théâtre II, trad. Raymond Rouleau (adaptation), p.77, Robert Laffont, 1962)
     
  6. [...] quelle impression ça fait de mourir ?
    [...]C'est une impression de grande solitude.

    (La descente d'Orphée, in Théâtre II, trad. Raymond Rouleau (adaptation), p.86, Robert Laffont, 1962)