Mikaël Ollivier
1968
  1. [Le poète] est humain et veut partager ce qu'il comprend à la vie. Retenir ce qu'il y découvre de précieux. Illuminer ce qu'il y trouve d'odieux. Propager ce qu'il y voit de miraculeux. Dénoncer ce qu'il y remarque d'injuste.
    (Celui qui n'aimait pas lire, p.49, De La Martinière, 2004)
     
  2. Depuis que l'homme est homme, malgré la faim, le froid, la jalousie, la canicule, l'argent, la misère, la maladie, la guerre, le deuil, la conscience de la mort, il fait du beau. Il peint, il chante, il compose, il écrit, il sculpte, il joue la comédie... Envers et contre tout.
    (Celui qui n'aimait pas lire, p.110, De La Martinière, 2004)
     
  3. J'aime sortir du cinéma dans un état second, ébloui par la lumière du jour, presque étonné que le monde ait continué sa ronde sans moi.
    (Celui qui n'aimait pas lire, p.118, De La Martinière, 2004)
     
  4. [...] le bonheur de choisir un nouveau livre.
    (Celui qui n'aimait pas lire, p.150, De La Martinière, 2004)
     
  5. Je ne lis pas vite. Si on lit, c'est qu'on a le temps de lire, alors il faut savoir le prendre et le faire durer.
    Pour bien se découvrir, un livre, comme un pays, doit s'aborder par la mer, lentement, au gré des courants et du vent, ses rives formant d'abord un trait à l'horizon ne prenant formes, volumes, couleurs, parfums, que petit à petit, au rythme lancinant du ressac.

    (Celui qui n'aimait pas lire, p.154, De La Martinière, 2004)