Sarah Newton
1789 - 1850
  1. Il faut toujours faire tous ses efforts pour agir le mieux possible. Même quand on a bronché, même quand on est tombé, il ne faut pas croire que tout est perdu. Avec l'aide de Dieu on peut toujours se relever.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  2. En demandant pardon à Dieu de nos fautes, nous devrions toujours le remercier en même temps de toutes celles que nous n'avons pas commises.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  3. La vie passe comme un torrent qui coule toujours et ne s'arrête jamais.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  4. On vieillit plus par l'oisiveté que par l'âge. Celui qui ne fait rien s'affaisse sur lui-même, et sa vie est une mort anticipée.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  5. La plupart des femmes qui se marient n'ont d'autre but que la liberté. C'est pourquoi elles aiment mieux prendre un vieux mari que de n'en pas avoir du tout.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  6. Rien n'est plus pernicieux que l'oisiveté. Il vaudrait mieux en quelque sorte mal faire que de ne rien faire du tout.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  7. Il y a des gens assez sots pour se rendre esclaves et martyrs des habits et des modes. On est bien malheureux quand la coupe d'un vêtement devient une affaire importante, et qu'on passe son temps entre un peigne et un miroir.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  8. Rien ne dégoûte plus des plaisirs que les plaisirs mêmes.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  9. Si l'âme n'était immortelle, la vie serait peu de chose et la mort ne serait rien.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  10. On a souvent prétendu que le malheur s'acharne de préférence ici-bas sur ceux qui le méritent le moins. Je crois cette assertion inexacte. Tout ce qui est bien, tout ce qui est bon apporte avec soi un sentiment de contentement qui est une récompense immédiate et que rien ne saurait enlever. Cela est vrai pour les animaux comme pour les humains : un cheval docile, un chien doux et caressant est certainement plus heureux qu'un chien hargneux ou qu'un cheval rétif. Il en est de même pour les hommes : les gens méchants sont encore plus malheureux qu'ils ne rendent malheureux les autres. Tout crime est une rude pénitence pour celui qui l'a commis.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  11. Il faut savoir profiter de tout, aussi bien de ses propres défauts que de ceux d'autrui.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  12. Presque toujours un secret pèse autant qu'un fardeau. Bien peu de gens ont la force de le supporter.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  13. Il n'y a point d'autre jeunesse que la parfaite santé et la vigueur d'esprit. Quand on possède ces avantages, on est toujours jeune, lors même qu'on aurait cent ans.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  14. La conscience est l'unique miroir qui ne trompe ni ne flatte jamais. Je défie tous les flatteurs du monde de faire croire à un tyran qu'il est aimé, à un poltron qu'il est brave, à un sot qu'il est habile, à un ignorant qu'il sait, à une vieille qu'elle est jeune. Ils chercheront à faire illusion aux autres et peut-être à eux-mêmes; mais au fond ils sauront toujours parfaitement à quoi s'en tenir.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  15. La fidélité dans l'amour n'est pas un mérite; c'est une nécessité.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  16. Si nous sommes sans esprit, pauvres, ignorants ou malheureux, il faut s'en consoler. La mort nous guérira de tous ces maux, et il viendra un temps où nous saurons toutes choses et où nous serons heureux et parfaits pour toute l'éternité.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  17. Les passions sont le sel de la vie; seulement il faut savoir les diriger.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  18. On ne saurait ni aimer ni respecter ceux qu'on n'estime pas.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  19. On peut être un très honnête homme sans être un grand homme ; mais on ne saurait être véritablement un grand homme sans être en même temps un très honnête homme.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  20. Les hommes ne seraient ni traîtres ni menteurs s'ils n'étaient faibles et sots.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  21. La vie ressemble à une belle symphonie qui charme et qui plaît, mais qui dure trop peu.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  22. Il ne faut ni craindre ni désirer la mort
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  23. La vie est un trafic. On ne saurait y faire de grands profits sans s'exposer à perdre beaucoup.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  24. Les gens qui ne font rien se croient capables de tout faire.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  25. Il n'y a guère de secrets divulgués que ceux que l'on divulgue soi-même.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  26. Il n'y a pas au monde d'animal plus sot ni plus orgueilleux qu'un pédant.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  27. Les choses vraiment grandes ont un aspect mélancolique. La gaieté n'est que jolie.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  28. L'enfant qui est perroquet à cinq ans sera un pédant toute sa vie.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  29. Il faudrait dire aux femmes qui se boursouflent, se lacent et se serrent jusqu'à compromettre leur santé : Pourquoi ne pas laisser les choses où la nature les a placées ?
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  30. Conseil de lord Holland à son fils : « Ne remettez jamais à demain ce que vous pouvez faire aujourd'hui, et ne faites jamais vous-même ce que d'autres peuvent faire pour vous. »
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  31. C'est un privilège du voyageur de laisser beaucoup de souvenirs et de vivre dans le coeur d'un étranger quelquefois plus longtemps que dans la mémoire de ses propres amis.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  32. Le courage qui fait qu'on expose sa vie sans hésiter est une sorte de tempérament. C'est un instinct commun chez les Français, où l'on compte ceux qui ont peur. Cet instinct aveugle ne devient digne de respect que suivant la moralité de l'acte où on l'emploie.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  33. On ne vieillit pas pour les personnes qu'on ne quitte jamais.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  34. Quand la raison gêne, c'est du moins une preuve qu'on en a.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  35. Dans la solitude les goûts deviennent facilement des passions.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  36. Les femmes rendent leurs maris responsables de tous les désagréments de la vie, par le même sentiment qui faisait dire à cet Irlandais en voyant le feu à bord du bâtiment sur lequel il était embarque : « Qu'est-ce que cela me fait, je ne suis que passager. »
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  37. L'homme devine le malheur comme les animaux sentent l'orage.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  38. Les écrivains se croient bien supérieurs aux autres artistes. Ils ont raison en ce que sans leur plume les autres célébrités resteraient inconnues.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  39. L'imagination est la plus aimable de nos facultés. Elle nous sert à donner à toutes choses des formes agréables. Elle est pleine de magie; elle nous surprend, elle nous console, elle embellit notre existence, elle nous fait jouir à l'avance de ce qui n'existe que par elle, et si parfois elle nous égare, elle n'en est pas moins le bien le plus positif qu'il y ait en ce monde.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  40. Ce sont les sentiments élevés bien plus que les grands talents qui donnent la véritable considération.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  41. La diplomatie force à penser sérieusement à ce qu'on dit pour ne pas dire ce qu'on pense.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  42. Le néant est-il donc plus facile à comprendre que l'existence, pour qu'on ne veuille pas croire à une autre vie ?
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  43. Un homme d'esprit peut être laid, jamais un homme de coeur.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  44. Les hommes les plus distingués ont les plus grandes tristesses.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  45. Quand on est soi, on a toujours une valeur; quand on copie, on n'est plus rien.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  46. La mauvaise humeur donne souvent de l'esprit.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  47. La raison est une lampe qui éclaire au loin, et qui laisse dans l'ombre celui qui la tient.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  48. Quand on aime trop, on ne pense pas à plaire.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  49. Notre vie, nos moeurs, notre caractère sont presque toujours tracés sur les murs de notre chambre à coucher.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  50. Les gens sans imagination et sans esprit n'aiment que les choses d'un prix élevé.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  51. On ne compte plus par quartiers, on compte par arpents.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  52. Harley dit que les Anglais ont toujours un secret désir de déplaire.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  53. Un grand génie et un grand caractère se trouvent rarement réunis. Le premier est un don de la nature, le second dépend de nous. C'est la perfection de la volonté.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  54. Les richesses, les biens inattendus nous amènent les soins des gens vulgaires; les malheurs nous attirent les âmes élevées.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  55. Ceux qui aiment tard sont des êtres privilégiés.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  56. Les rois sont tout le contraire des autres hommes. On les loue pendant qu'ils sont vivants ; ou les dénigre quand ils sont morts. On néglige au contraire les hommes de mérite quand on les a, et c'est lorsqu'ils ne sont plus qu'on les apprécie et qu'on les regrette.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  57. Godwin dit qu'il faut choisir l'être auquel on peut faire le plus de bien et s'y attacher.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  58. Tâchez de faire rire de vos adversaires, car un homme que le ridicule a frappé n'est plus à craindre.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  59. Montaigne dit que la mélancolie est chose friande.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  60. Presque tous les hommes font deux parts de leur vie. Ils emploient la première moitié à faire des sottises et la seconde à tâcher de les réparer.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  61. Il n'est pas toujours poli d'avoir raison.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  62. Les poètes anglais racontent ce que les autres imaginent.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  63. À Paris la vie est remplie ; à la campagne elle est occupée.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  64. La différence entre un imbécile et un homme d'esprit, c'est que l'un dit des sottises et que l'autre en fait.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  65. On devrait plus écouter que parler, puisqu'on a deux oreilles et qu'on n'a qu'une langue.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  66. La résignation est le comble du désespoir.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  67. Le mauvais emploi d'une heure peut troubler toute une vie.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  68. Il faut éviter les interrogations, car on n'est jamais sûr de bien répondre.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  69. Les bavards préfèrent les malheurs à la joie, parce qu'il y a plus à dire sur la peine que sur le bonheur.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  70. Rien ne donne tant de courage que la peur.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  71. L'ennui est le plus dangereux des séducteurs.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  72. La première idée qui se présente à l'esprit est presque toujours la meilleure, et c'est à celle-là qu'on est forcé de revenir après en avoir essayé d'autres.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  73. De tous les sentiments l'amour est le plus divin; c'est le seul qui nous ôte l'égoïsme.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  74. La coquetterie est une passion.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  75. Tous les hommes ont en eux quelque chose dont on peut tirer parti.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  76. Le signe de la médiocrité est de ne louer que ce qui est médiocre.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  77. Tout ce qu'on a dit sur la jalousie ne signifie rien ; c'est un sentiment qu'on ne peut ni expliquer ni raisonner.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  78. Les personnes faibles sont incapables d'un amour profond. Elles n'oseraient s'exposer ou se livrer à tous les bouleversements que cause cette passion. Pour l'éprouver dans toute sa violence, il faut avoir une grande force d'âme.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  79. Ceux qui sentent sont aussi heureux que ceux qui expriment.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  80. Quand la raison a raison, c'est bien souvent que le hasard s'en mêle.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  81. Bayle dit qu'il vaut mieux être athée qu'idolâtre. Je crois qu'il a tort. L'idolâtrie est le résultat de la sauvagerie, de l'ignorance la plus grossière; mais au fond c'est un hommage rendu à Dieu.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  82. On peut donner d'excellents avis et être incapable d'en recevoir.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  83. Il y a beaucoup de gens propres à tout et bons à rien.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  84. Les peupliers agités par le vent semblent se parler à l'oreille.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  85. L'espérance vaut mieux que le souvenir.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  86. On aime par la raison qu'on est aimé, et c'est la meilleure de toutes.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  87. Quand on n'a rien à faire, les habitudes deviennent des occupations.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)
     
  88. Si les hommes se refusaient les bassesses inutiles, et les femmes les amants dont elles ne se soucient guère, le monde n'en marcherait que mieux.
    (Maximes et pensées dans «Essais divers, lettres et pensées», T.3, Paris, 1855)