Colette Nys-Mazure
1939
  1. Très souvent, nous vivons dans une forme d'inconscience ; nous sommes vécus plutôt que nous vivons.
    (Les ombres et les jours, p.26, Stanké, 1999)
     
  2. Trop souvent, on ne laisse pas les enfants vivre à leur mesure, on ne leur permet pas d'inventer, de s'inventer.
    (Les ombres et les jours, p.36, Stanké, 1999)
     
  3. On parle beaucoup des droits de l'enfant. Mais ne néglige-t-on pas leur droit d'imaginer ?
    (Les ombres et les jours, p.37, Stanké, 1999)
     
  4. [...] une des choses les plus difficiles dans la vie est de se mettre à la place de l'autre. Nous percevons tout de notre point de vue.
    Ce qui est magnifique dans l'art, dans la peinture, dans la musique, dans la sculpture, c'est de deviner tout à coup que les mêmes choses ne sont pas perçues de la même façon.

    (Les ombres et les jours, p.39, Stanké, 1999)
     
  5. Je me méfie des gens qui se donnent l'apparence de ne s'occuper que des « grandes questions », qu'elles soient politiques ou économiques. Elles sont certes importantes, mais les hommes ou les femmes qui prennent les décisions capitales sont eux aussi tenus aux gestes les plus triviaux, les plus élémentaires. On veut toujours faire l'ange, et souvent on fait la bête...
    (Les ombres et les jours, p.45, Stanké, 1999)
     
  6. J'aime beaucoup un poème japonais d'Issa, qui dit :
    « En ce monde
    « Nous marchons sur le toit de l'enfer
    « Et nous regardons les fleurs. »

    (Les ombres et les jours, p.53, Stanké, 1999)
     
  7. Chaque personne est un mystère.
    C'est Michel Tournier qui observait : « Chaque personne gagne à être connue : elle y gagne en mystère. »

    (Les ombres et les jours, p.65, Stanké, 1999)