Alfred Jarry
1873-1907
  1. Merdre.
    (Ubu roi, p.31, Folio n°980)
     
  2. [...] j'ai changé le gouvernement et j'ai fait mettre dans le journal qu'on paierait deux fois tous les impôts et trois fois ceux qui pourront être désignés ultérieurement. Avec ce système j'aurai vite fait fortune, alors je tuerai tout le monde et je m'en irai.
    (Ubu roi, p.78, Folio n°980)
     
  3. [...] disparais de ma présence.
    (Ubu roi, p.82, Folio n°980)
     
  4. Sabre à finances, corne de gidouille, madame la financière, j'ai des oneilles pour parler et vous une bouche pour m'entendre.
    (Ubu roi, p.83, Folio n°980)
     
  5. Père Ubu : Ji tou tue au moyen du croc à merdre et du couteau à figure.
    Mère Ubu : Comme il est beau avec son casque et sa cuirasse, on dirait une citrouille armée.

    (Ubu roi, p.86, Folio n°980)
     
  6. Au fond, nous pensons que cocuage implique mariage, donc que le mariage sans cocuage n'est point valable.
    (Ubu cocu, p.180, Folio n°980)
     
  7. Vive l'armerdre !
    (Ubu enchaîné, p.195, Folio n°980)
     
  8. Ma petite Éleuthère, il ne faut pas laisser les hommes libres prendre trop de libertés.
    (Ubu enchaîné, p.198, Folio n°980)
     
  9. Les gens sages, afin de ne point perdre leurs chiens, leur pendent un grelot au cou, et il est prescrit aux bicyclistes de s'annoncer, de peur d'accident, par une clochette qu'on entende au moins à cinquante pas. De même, on juge de la fidélité d'un maître quand il carillonne pendant cinquante minutes. Il veut dire : Je suis là, soyez en repos, je veille sur vos loisirs.
    (Ubu enchaîné, p.206, Folio n°980)
     
  10. Il y a donc des gens que cela embête d'être libres.
    (Ubu enchaîné, p.223, Folio n°980)