Fréderic Dard
1921-2000
  1. Dans les débuts d'une aventure, la bouffe prépare la baise ; sur la fin elle la remplace.
    (Les pensées de San-Antonio, p.12, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  2. L'homme ne demande à sa femme d'être intelligente que lorsqu'elle ne l'est pas. Quand elle l'est, il en prend une autre.
    (Les pensées de San-Antonio, p.13, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  3. Après l'amour, la femme baigne dans le ravissement, alors que l'homme cherche un prétexte pour rentrer chez lui.
    (Les pensées de San-Antonio, p.19, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  4. La femme qui te veut, veut en réalité que tu l'aies.
    (Les pensées de San-Antonio, p.23, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  5. Ah ! si les hommes voulaient s'aider ! Ah ! si les femmes voulaient céder !
    (Les pensées de San-Antonio, p.27, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  6. Un mari craint toujours que son épouse le quitte. C'est ça la suprême force des femmes : vous faire redouter ce que vous souhaitez le plus au monde.
    (Les pensées de San-Antonio, p.31, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  7. Les femmes franches sont celles qui mentent intelligemment.
    (Les pensées de San-Antonio, p.32, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  8. L'ingéniosité en amour, c'est comme la poésie en littérature. On peut s'en passer, mais c'est dommage.
    (Les pensées de San-Antonio, p.34, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  9. -Comment trouves-tu mes fesses ?
    -Très facilement.

    (Les pensées de San-Antonio, p.41, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  10. Il existe trois catégories de femmes : les putes, les salopes et les emmerdeuses. Les putes couchent avec tout le monde, les salopes couchent avec tout le monde sauf avec toi, les emmerdeuses ne couchent qu'avec toi.
    (Les pensées de San-Antonio, p.52, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  11. C'est au moment de payer ses impôts qu'on s'aperçoit qu'on n'a pas les moyens de s'offrir l'argent que l'on gagne.
    (Les pensées de San-Antonio, p.58, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  12. Les idées politiques, ce sont celles qu'adoptent les gens qui n'ont pas d'idées à eux.
    (Les pensées de San-Antonio, p.59, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  13. Vis ton présent, et laisse ton passé pour l'avenir.
    (Les pensées de San-Antonio, p.65, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  14. Certaines gens, plantés devant leur miroir, croient qu'ils réfléchissent, alors que c'est le contraire.
    (Les pensées de San-Antonio, p.67, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  15. Être est plus indispensable qu'avoir. Le rêve, c'est d'avoir de quoi être.
    (Les pensées de San-Antonio, p.69, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  16. Quand j'entends discourir des cons au restaurant, je suis affligé, mais je me console en songeant qu'ils pourraient être à ma table.
    (Les pensées de San-Antonio, p.70, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  17. La véritable indépendance consiste à dépendre de qui on veut.
    (Les pensées de San-Antonio, p.72, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  18. Un politicien ne peut faire carrière sans mémoire, car il doit se souvenir de toutes les promesses qu'il lui faut oublier.
    (Les pensées de San-Antonio, p.73, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  19. Il y a des gens qui disent la vérité comme une montre arrêtée donne l'heure : deux fois par jour et pas longtemps.
    (Les pensées de San-Antonio, p.74, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  20. Les autres font ce qu'ils veulent de tes mots, tandis que tes silences les affolent. Tiens ta langue et ils se mettront en huit pour essayer de piger ce que tu ne dis pas.
    (Les pensées de San-Antonio, p.81, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  21. La plupart des gens que je fréquente gagnent à être méconnus.
    (Les pensées de San-Antonio, p.86, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  22. La philosophie, c'est l'art de se compliquer la vie en cherchant à se convaincre de sa simplicité.
    (Les pensées de San-Antonio, p.86, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  23. La plupart des gens doués ont appris à l'être.
    (Les pensées de San-Antonio, p.86, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  24. Le monde est plein de mecs qui pensent faire leur devoir parce qu'ils font ceux de leurs enfants.
    (Les pensées de San-Antonio, p.88, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  25. Il vaut mieux charrier des remords que des regrets.
    (Les pensées de San-Antonio, p.99, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  26. La vie, au fond, c'est un green de golf avec plein de trous sur le parcours et qui finit par un trou.
    (Les pensées de San-Antonio, p.101, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  27. Tout n'est pas cirrhose dans la vie, comme dit l'alcoolique.
    (Les pensées de San-Antonio, p.127, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  28. Un piéton est un monsieur qui va chercher sa voiture.
    (Les pensées de San-Antonio, p.141, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  29. Je me demande si la mort vaut vraiment le coup d'être vécue.
    (Les pensées de San-Antonio, p.177, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  30. Les hommes ne savent pas vivre ! Heureusement qu'ils meurent !
    (Les pensées de San-Antonio, p.179, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  31. Il m'aura fallu un demi-siècle pour devenir ce que j'étais.
    (Les pensées de San-Antonio, p.180, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  32. Tu verras comme jadis vient vite !
    (Les pensées de San-Antonio, p.181, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  33. Mon Dieu, je vous en supplie, qui que vous soyez, soyez !
    (Les pensées de San-Antonio, p.192, Éd. Pocket n°10342, 1996)
     
  34. La seule chose qui m'ennuie dans la mort, c'est d'être absent.
    (Les pensées de San-Antonio, p.193, Éd. Pocket n°10342, 1996)