Carl Gustav Jung
1875-1961
  1. Et puis - qui donc de nos jours a la parfaite certitude de ne pas être névrosé?
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 58)
     
  2. La conscience est un rejeton tardif de l'âme inconsciente.
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 61)
     
  3. Notre conscience contemporaine n'est qu'un petit enfant qui commence à peine à dire "je".
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 73)
     
  4. Et pour l'égoïsme primitif, il est clairement établi que ce n'est jamais "moi" mais toujours autrui qui "doit".
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 73)
     
  5. Une culture ne se dissocie pas, elle accouche.
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 78)
     
  6. Pourquoi oublie-t-on toujours qu'il n'y a rien de grand ni de beau dans le vaste domaine de la culture humaine qui ne soit dû primitivement à une soudaine et heureuse inspiration?
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 81)
     
  7. Nous sommes, dans ce que notre vie a de plus privé et de plus subjectif, non seulement les victimes, mais aussi les artisans de notre temps. Notre temps - c'est nous!
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 85)
     
  8. [...] on ne reconnaît jamais, en quoi que ce soit, davantage que ce que l'on est soi-même.
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 90)
     
  9. La masse, comme telle, est toujours anonyme et irresponsable.
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 91)
     
  10. Si la grande chose qu'est la culture va de travers, cela tient simplement à ce que les hommes pris isolément vont de travers, à ce que je vais de travers.
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, p. 92)
     
  11. Il est assez stérile d'étiqueter les gens et de les presser dans des catégories.
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 117)
     
  12. Le moi, dans un certain sens, est comme une fente mobile qui se déplace sur un film, progressivement. Les potentialités futures du moi relèvent de son ombre présente. Nous savons ce que nous avons été, mais nous ignorons ce que nous serons.
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 118)
     
  13. Le corps est pour l'homme un ami douteux; il produit souvent ce que nous n'aimons pas; à son égard nous nous tenons sur nos gardes; car il y a trop de choses dans le corps qui ne peuvent être mentionnées. Le corps nous sert souvent psychologiquement à personnifier notre ombre.
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 121)
     
  14. Une pensée réellement profonde a toujours quelque chose de paradoxal, qui apparaît aux esprits médiocrement doués comme obscur et contradictoire.
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 124)
     
  15. [...] une pensée qui ne renferme pas une légère contradiction n'est pas tout à fait convaincante.
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, p. 124)
     
  16. Seuls les psychologues inventent des mots pour des choses qui n'existent pas!
    (L'homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 127)