Ulric Guttinguer 
1787-1866
- Sur l'amitié des gens de féroce nature
 Se confier, c'est être sans raison:
 Cette amitié-là n'est pas sûre.
 (Le Lionceau, p. 199 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)
 
- [...] Le ciel a fait l'amour 
 Pour embellir et consoler la gloire.
 (Le Chêne et le Chèvre-feuille, p. 249 in Mélanges poétiques (2 ed), Auguste Udron, 1825)
 
- [...] Dans la colère on ne peut se connaître.
 (Le Papillon, la Rose et le Limaçon, p. 254 in Mélanges poétiques (2 ed), Auguste Udron, 1825)
 
- Dans des services apparents 
 Les hommes sont trop confiants.
 (Le Boeuf, p. 191 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)
 
- Par le dépit tout choix est bon.
 (Le Papillon, la Rose et le Limaçon, p. 254 in Mélanges poétiques (2 ed), Auguste Udron, 1825)
 
- Pour corriger les sots, l'expérience est vaine !
 (Philomèle, le Corbeau et le Vautour, p. 218 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)
 
- Un grand malaisément surnage
 Où les petits longtemps peuvent se soutenir.
 (L'Enfant et les Cailloux, p. 211 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)
 
- L'homme est méchant, redoutez ses bienfaits.
 (Le Boeuf, p. 191 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)
 
- [...] Les hommes sont ce qu'on les fait valoir,
 Il faut apprendre à les faire mouvoir.
 (Polichinelle et les Enfants, p. 214 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)
 
- Ah! tout vaut mieux qu'un inconstant!
 (Le Papillon, la Rose et le Limaçon, p. 253 in Mélanges poétiques (2 ed), Auguste Udron, 1825)
 
- La jeunesse trop tôt se flatte ou désespère.
 (Les Renards et les Bûcherons, p. 205 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)
 
- [...] Le malheur du voisin,
 Souvent nous console du nôtre.
 (Les Bonnets, p. 217 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)
 
- Mieux vaut céder à sa famille,
 Que d'obéir à ses valets !
 (Le Lion, le Basset et la Pie, p. 195 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)
 
- Quand les petits gênent les grands,
 Leur affaire est bientôt faite.
 (Les Renards et les Bûcherons, p. 206 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)
 
- La prudence, le temps, un peu d'expérience, 
 Sont bons à consulter, même en reconnaissance !
 (Le Boeuf, p. 191 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)
 
- La sottise va dénigrant
 L'homme utile et modeste, oublié dans la rue;
 Qu'il soit bienvenu chez un grand,
 L'accueil devient tout différent,
 Et jusqu'à terre on le salue.
 (Les Ânesses, p. 203 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)
 
- Ah! le triste talent qu'un talent emprunté !
 (La Perruche et le Rossignol, p. 226 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)
 
- [...] Les vainqueurs n'ont jamais tort.
 (Polichinelle et les Enfants, p. 213 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)