Charles-Pierre Colardeau
1732-1776
  1. Le sage fut toujours l'appui des malheureux.
    (Astarbé, acte 1, sc. 6 (Iphigénie), 1758)
     
  2. Qu'on accuse aisément un mortel qu'on déteste !
    (Caliste, acte 1, sc. 5 (Altamont), 1760)
     
  3. Pourquoi la politique où suffit le courage ?
    (Caliste, acte 1, sc. 5 (Altamont), 1760)
     
  4. Malheureux le vengeur entouré de tombeaux,
    Qui porte chez les siens le glaive et les flambeaux !

    (Caliste, acte 1, sc. 5 (Sciolto), 1760)
     
  5. L'honneur est dans notre âme ; et, quoi qu'on entreprenne,
    C'est avec notre aveu qu'il faut qu'on l'y surprenne.
    Quand un coeur noble et pur, par la force est vaincu,
    Sa défaite devient un titre de vertu.

    (Caliste, acte 2, sc. 2 (Lucile), 1760)
     
  6. Du mépris des tyrans donnons l'exemple au monde.
    (Caliste, acte 3, sc. 10 (Altamont), 1760)
     
  7. Vive la liberté ! périssent les tyrans !
    (Caliste, acte 4, sc. 2 (Montalde), 1760)
     
  8. Le poids de l'infortune attire vers le crime
    L'âme la plus constante et la plus magnanime.

    (Caliste, acte 4, sc. 3 (Caliste), 1760)
     
  9. Les droits les plus sacrés sont les droits de l'honneur.
    (Caliste, acte 4, sc. 7 (Sciolto), 1760)
     
  10. [...] La honte est un de ces malheurs
    Que ne réparent point les regrets ni les pleurs.
    Involontaire ou libre, apprends qu'on mésestime
    Et celui qui la souffre, et celui qui l'imprime.

    (Caliste, acte 5, sc. 2 (Sciolto), 1760)
     
  11. Qu'un père qui punit a besoin de vertu !
    (Caliste, acte 5, sc. 2 (Scioto), 1760)
     
  12. Sur les bords du cercueil l'humanité succombe ;
    L'oeil mesure, en tremblant, l'abîme de la tombe.

    (Caliste, acte 5, sc. 2 (Sciolto), 1760)