Étienne Aignan
1773-1824
  1. La loi seule, instrument des publiques vengeances,
    Doit frapper le coupable, et doit les frapper tous.

    (Brunehaut, acte 1, sc. 2 (Brunehaut), 1810)
     
  2. L'audace est un rempart ; et rarement le sort
    À qui ne la craint pas fait rencontrer la mort.

    (Brunehaut, acte 1, sc. 3 (Brunehaut), 1810)
     
  3. Quel noeud par l'intérêt n'est tissu, n'est brisé ?
    (Brunehaut, acte 1, sc. 3 (Brunehaut), 1810)
     
  4. [...] Les grands périls plaisent aux grands courages.
    (Brunehaut, acte 1, sc. 3 (Brunehaut), 1810)
     
  5. Les outrages sanglants qu'un ingrat nous a faits,
    On peut les dévorer... les pardonner, jamais.

    (Brunehaut, acte 2, sc. 4 (Brunehaut), 1810)
     
  6. [...] Craignez du pouvoir le dangereux orgueil ;
    Souvent dans son excès il rencontre un écueil :
    Sa faiblesse à la fin naît de sa violence,
    Et la chute des rois se prépare en silence.

    (Brunehaut, acte 3, sc. 6 (Clodomir), 1810)
     
  7. Périr avec son peuple est de devoir d'un roi.
    (Brunehaut, acte 5, sc. 2 (Thierry), 1810)
     
  8. Le glaive peut beaucoup dans la main d'un soldat
    Qui défend sa couronne, et sa femme, et l'État.

    (Brunehaut, acte 5, sc. 2 (Thierry), 1810)
     
  9. Pour les princes trahis n'est-il point de prodige ?
    (Brunehaut, acte 5, sc. 3 (Thierry), 1810)
     
  10. [...] Un roi sans fermeté n'est pas toujours un roi.
    (Brunehaut, acte 5, sc. 4 (Clotaire), 1810)
     
  11. En vain ton coeur est noble et ton bras intrépide ;
    Tu perds ton peuple et toi, si ton âme est timide.

    (Brunehaut, acte 5, sc. 4 (Clotaire), 1810)