Jérôme Porée

  1. [...] sage est l'homme qui ne voit, dans la faiblesse et le déclin du corps « envieilli », que les effets secondaires mais inévitables du gouvernement providentiel du monde.
    (Il y a tant de defauts en la vieillesse, tant d'impuissance (Montaigne), p.9, Éd. Pleins Feux, coll. Variations, n°17, 2005)
     
  2. Qui veut, peut ? Encore faut-il pouvoir vouloir.
    (Il y a tant de defauts en la vieillesse, tant d'impuissance (Montaigne), p.11, Éd. Pleins Feux, coll. Variations, n°17, 2005)
     
  3. Perdre la mémoire est se perdre ; c'est littéralement, comme l'écrit Montaigne, se dérober à soi.
    (Il y a tant de defauts en la vieillesse, tant d'impuissance (Montaigne), p.12, Éd. Pleins Feux, coll. Variations, n°17, 2005)
     
  4. La souffrance que constitue le très grand âge - et qui en fait un modèle pour la conception d'un handicap global -  est la souffrance d'indignité.
    (Il y a tant de defauts en la vieillesse, tant d'impuissance (Montaigne), p.25, Éd. Pleins Feux, coll. Variations, n°17, 2005)
     
  5. L'homme qui promet est l'homme qui peut dire : « Je me souviendrai ». Il est l'homme qui, par son acte, fait de l'avenir le gardien du passé.
    (Il y a tant de defauts en la vieillesse, tant d'impuissance (Montaigne), p.32, Éd. Pleins Feux, coll. Variations, n°17, 2005)
     
  6. Le passé n'est rien sans l'acte présent du souvenir.
    (Il y a tant de defauts en la vieillesse, tant d'impuissance (Montaigne), p.34, Éd. Pleins Feux, coll. Variations, n°17, 2005)
     
  7. L'homme est entier en chacun de ses souvenirs. C'est pourquoi, comme le dit Montaigne, il marche entier vers son croît et son décroît.
    (Il y a tant de defauts en la vieillesse, tant d'impuissance (Montaigne), p.35, Éd. Pleins Feux, coll. Variations, n°17, 2005)