Casimir Delavigne 
1793-1843

- Dans mon gouvernement despotisme complet:
 Je rentre quand je veux, je sors quand il me plaît;
 Je dispose de moi, je m'appartiens, je m'aime,
 Et sans rivalité je jouis de moi-même.
 Célibat! célibat! le lien conjugal
 À ton indépendance offre-t-il rien d'égal?
 (L'École des Vieillards, acte 1, sc. 1 (Bonnard), 1823)
 
- [...] Une vieille femme a pour moi peu d'appas.
 (L'École des Vieillards, acte 1, sc. 1 (Bonnard), 1823)
 
- Admire dans ma femme un effort de vertu:
 Les soupers sont proscrits, et vraiment c'est dommage;
 Je veux qu'elle ait l'honneur d'en ramener l'usage.
 Rien n'est tel pour causer que le repas du soir.
 À table, entre nous deux, elle viendra s'asseoir.
 (L'École des Vieillards, acte 1, sc. 1 (Danville), 1823)
 
- [...] Pour qu'une maison tienne,
 Il faut de l'unité dans le gouvernement.
 (L'École des Vieillards, acte 1, sc. 1 (Danville), 1823)
 
- Tout ce qui me fait peur m'amuse au dernier point.
 (L'École des Vieillards, acte 1, sc. 3 (Hortense), 1823)
 
- L'opulence à Paris sert d'enseigne au mérite.
 (L'École des Vieillards, acte 1, sc. 5 (Hortense), 1823)
 
- Une place est de droit à qui peut s'en passer.
 (L'École des Vieillards, acte 1, sc. 5 (Hortense), 1823)
 
- [...] L'État
 N'a pas dans ses bureaux de puissance intraitable
 Pour l'heureux candidat qui la courtise à table.
 (L'École des Vieillards, acte 1, sc. 5 (Hortense), 1823)
 
- Par son âge souvent la vieillesse indispose,
 Et l'on croit qu'un vieillard n'est pas propre à grand'chose.
 (L'École des Vieillards, acte 2, sc. 1 (Madame Sinclair), 1823)
 
- Il faut faire sa cour; voilà comme on prospère.
 (L'École des Vieillards, acte 2, sc. 7 (Hortense), 1823)
 
- La réputation d'une femme de bien
 Dans la communauté ne compte pas pour rien.
 (L'École des Vieillards, acte 2, sc. 7 (Danville), 1823)
 
- Une fille est au mieux sous l'aile de sa mère.
 (L'École des Vieillards, acte 2, sc. 7 (Hortense), 1823)
 
- À sa juste valeur j'estime la noblesse.
 (L'École des Vieillards, acte 2, sc. 7 (Danville), 1823)
 
- Mon appétit s'en va lorsque je vois siéger
 Tout l'ennui des grands airs dans la salle à manger.
 (L'École des Vieillards, acte 2, sc. 7. (Danville), 1823)
 
- Il n'est pas de bon mot qui vaille un bon office.
 (L'École des Vieillards, acte 3, sc. 2 (Hortense), 1823)
 
- Les raccommodements ont bien leurs avantages.
 (L'École des Vieillards, acte 3, sc. 2 (Danville), 1823)
 
- La raison qui s'emporte a le sort de l'erreur.
 (L'École des Vieillards, acte 3, sc. 2 (Danville), 1823)
 
- Quand on aime avec crainte, on aime avec excès.
 (L'École des Vieillards, acte 3, sc. 2. (Danville), 1823)
 
- On ne sait pas souvent combien l'on est coupable.
 (L'École des Vieillards, acte 3, sc. 4 (Le Duc), 1823)
 
- La modestie, au fond, a son côté blâmable.
 (L'École des Vieillards, acte 3, sc. 4 (Le Duc), 1823)
 
- Mais beaucoup d'ennemis prouvent beaucoup de gloire.
 (L'École des Vieillards, acte 3, sc. 5 (Le Duc), 1823)
 
- On ne vante jamais que ceux qu'on ne craint guère.
 (L'École des Vieillards, acte 3, sc. 5 (Le Duc), 1823)
 
- [...] Quand une vieille femme
 Aime encore les plaisirs, pour eux elle est de flamme.
 (L'École des Vieillards, acte 3, sc. 8 (Danville), 1823)
 
- [...] Le conseil d'un fou parfois peut être utile.
 (L'École des Vieillards, acte 4, sc. 3 (Le Duc), 1823)
 
- On est moins tolérant pour des goûts qu'on n'a plus.
 (L'École des Vieillards, acte 4, sc. 3 (Le Duc), 1823)
 
- La mort d'un honnête homme est un poids éternel.
 (L'École des Vieillards, acte 4, sc. 6 (Danville), 1823)
 
- Le ridicule cesse où commence le crime.
 (L'École des Vieillards, acte 4, sc. 6 (Danville), 1823)
 
- L'agresseur, quel qu'il soit, à combattre forcé,
 Redescend par l'offense au rang de l'offensé.
 (L'École des Vieillards, acte 4, sc. 6. (Danville), 1823)
 
- Le ciel du ministère est changeant, orageux,
 Et dans ces régions au mouvement sujettes,
 Pour une étoile fixe on a vu cent planètes.
 (La Princesse Aurélie, acte 1, sc. 1 (Policastro), 1828)
 
- Qui veut marcher longtemps se repose en chemin.
 (La Princesse Aurélie, acte 1, sc. 1 (Policastro), 1828)
 
- [...] Notre humanité passe après nos affaires.
 (La Princesse Aurélie, acte 1, sc. 2 (Policastro), 1828)
 
- [...] Est-ce un crime
 D'immoler son orgueil à l'amant qu'on estime.
 (La Princesse Aurélie, acte 1, sc. 5 (Aurélie), 1828)
 
- N'aimons que nos égaux! pour qui pense autrement,
 L'amitié n'est qu'un piège, et l'amour qu'un tourment.
 (La Princesse Aurélie, acte 1, sc. 6 (Alponse), 1828)
 
- À des plus grands que soi vouloir plaire est folie.
 (La Princesse Aurélie, acte 1, sc. 6 (Alphonse), 1828)
 
- La bonté dans les rois passe après la justice.
 (La Princesse Aurélie, acte 2, sc. 2 (Aurélie), 1828)
 
- On doit punir un tort comme on paie un service.
 (La Princesse Aurélie, acte 2, sc. 2 (Aurélie), 1828)
 
- Tout juger de trop bas ou tout voir de trop haut,
 Des sujets et des rois c'est là le grand défaut.
 (La Princesse Aurélie, acte 2, sc. 3 (Aurélie), 1828)
 
- [...] À son pays on doit tout immoler.
 (La Princesse Aurélie, acte 2, sc. 3 (Alphonse), 1828)
 
- Des penchants de son âme on n'est pas toujours maître.
 (La Princesse Aurélie, acte 2, sc. 3 (Aurélie), 1828)
 
- Un esprit créateur est un don malheureux.
 (La Princesse Aurélie, acte 2, sc. 6 (Sassane), 1828)
 
- Le fer qui tranche tout n'est qu'un moyen vulgaire.
 (La Princesse Aurélie, acte 2, sc. 6 (Sassane), 1828)
 
- Le soupçon qu'on veut fuir vous ronge à tous moments.
 (La Princesse Aurélie, acte 3, sc. 2 (Sassane), 1828)
 
- Quand on a cru la perdre, on aime tant la vie!
 (La Princesse Aurélie, acte 3, sc. 2 (Béatrix), 1828)
 
- Ah! tant que nous l'aimons, qu'un jaloux est aimable.
 (La Princesse Aurélie, acte 3, sc. 3 (Béatrix), 1828)
 
- Plus le péril fut grand, plus grand est le vainqueur.
 (La Princesse Aurélie, acte 3, sc. 7 (Aurélie), 1828)
 
- [...] L'arbitraire est en gouvernement,
 Ce que la discipline est sur un bâtiment.
 (La Princesse Aurélie, acte 4, sc. 1. (Paula), 1828)
 
- [...] Qu'un ami sincère
 Quand on n'est pas heureux nous devient nécessaire!
 (La Princesse Aurélie, acte 4, sc. 5. (Béatrix), 1828)
 
- Un premier sentiment, quoi qu'on dise et qu'on fasse,
 Gravé dans notre coeur jamais ne s'en efface.
 (La Princesse Aurélie, acte 4, sc. 7 (Alphonse), 1828)
 
- Ah! que la vérité nous donne d'éloquence!
 (Le Paria, acte 1, sc. 1 (Idamore), 1821)
 
- La vie est un combat dont la palme est aux cieux.
 (Le Paria, acte 2, sc. 1 (Empsael), 1821)
 
- [...] C'est à l'homme heureux que la pitié sied bien.
 (Le Paria, acte 3, sc. 3 (Alvar), 1821)
 
- [...] Quel supplice
 De nier dans son coeur l'éternelle justice.
 (Le Paria, acte 3, sc. 4 (Zarès), 1821)
 
- On se plaît aux récit des maux qu'on ne sent plus.
 (Le Paria, acte 3, sc. 4 (Zarès), 1821)
 
- Combien de droits jaloux, que d'orgueils révoltés,
 Se vengent tôt ou tard sur celui qui s'élance
 Hors du rang où le ciel a caché sa naissance!
 (Le Paria, acte 4, sc. 1 (Idamore), 1821)
 
- Les dieux dans leurs bienfaits gardent-ils des limites?
 (Le Paria, acte 4, sc. 3 (Akébar), 1821)
 
- La loi fût-elle injuste, il la faut respecter.
 (Le Paria, acte 4, sc. 5 (Alvar), 1821)
 
- [...] Quand votre heure est prochaine,
 Comme un poids importun déposez votre haine.
 (Le Paria, acte 5, sc. 2 (Alvar), 1821)
 
- Quels que soient avec nous les torts de la patrie,
 Le fils qui la maudit, ce fils dénaturé,
 Prouve qu'elle était juste, et meurt désespéré.
 (Le Paria, acte 5, sc. 2 (Alvar), 1821)
 
- Pour ces penseurs profonds le rire est trop bourgeois,
 Et leur comique est gai comme l'Esprit des Lois.
 (Les Comédiens, acte 1, sc. 7 (Granville), 1820)
 
- Nos aïeux, au théâtre oubliant leurs travaux,
 Pour aimer plus à rire étaient-ils moins moraux?
 (Les Comédiens, acte 1, sc. 7 (Granville), 1820)
 
- [...] Au goût du jour nous devons nous soumettre,
 Et le siècle en riant croirait se compromettre.
 (Les Comédiens, acte 1, sc. 7 (Belrose), 1820)
 
- Tout s'arrange en dînant dans le siècle où nous sommes,
 Et c'est par les dîners qu'on gouverne les hommes.
 (Les Comédiens, acte 1, sc. 9 (Belrose), 1820)
 
- L'auteur chez qui l'on dîne est sûr d'un beau succès.
 (Les Comédiens, acte 1, sc. 9 (Belrose), 1820)
 
- Qui dîne avec son juge a gagné son procès.
 (Les Comédiens, acte 1, sc. 9 (Belrose), 1820)
 
- Avec beaucoup d'honneur on peut mourir de faim.
 (Les Comédiens, acte 2, sc. 1 (Bernard), 1820)
 
- L'honneur exagéré va droit au ridicule.
 (Les Comédiens, acte 2, sc. 1 (Bernard), 1820)
 
- Malheur à l'esprit vain qui, dans l'ardeur de plaire,
 Se dérobe aux rigueurs d'un juge qui l'éclaire.
 (Les Comédiens, acte 2, sc. 1 (Victor), 1820)
 
- [...] Que la vengeance est douce aux belles âmes!
 C'est le plaisir des dieux et le bonheur des femmes.
 (Les Comédiens, acte 2, sc. 5 (Belrose), 1820)
 
- L'excès peut tout gâter, tout, même la sagesse.
 (Les Comédiens, acte 3, sc. 11 (Victor), 1820)
 
- Quand on est bon pour tous on ne l'est pour personne.
 (Les Comédiens, acte 3, sc. 12 (Victor), 1820)
 
- [...] Le talent d'un poète
 Avorte dans le monde, et croit dans la retraite.
 (Les Comédiens, acte 5, sc. 11 (Granville), 1820)
 
- Le dangereux présent d'un nouveau diadème,
 Est un brillant appât pour un front couronné.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 1, sc. 1 (Procida), 1820)
 
- Quand l'esclave imprudent pour ses maîtres combat,
 Tout son sang prodigué se répand sans éclat.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 1, sc. 2 (Procida), 1820)
 
- Que sont dans leurs succès des peuples conquérants?
 Des sujets moins heureux sous des rois plus puissants.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 1, sc. 2 (Procida), 1820)
 
- Souvent dans sa grandeur quand le coupable en paix
 Semble de crime en crime affermi pour jamais,
 Le bras de l'Éternel à le punir s'apprête,
 Et se lève sur lui pour foudroyer sa tête.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 1, sc. 3 (Procida), 1820)
 
- Un amour dédaigné cesse d'être invincible.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 1, sc. 4 (Lorédan), 1820)
 
- Je m'indigne en voyant ce tribunal de Dieu,
 Où le pardon du crime est le prix d'un aveu.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 1, sc. 4 (Lorédan), 1820)
 
- Pour marcher sans escorte on doit se faire aimer.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 2, sc. 2 (Gaston), 1820)
 
- Ah! que sert la valeur contre la trahison?
 Comment se garantir des poignards, du poison,
 Des complots meurtriers tramés dans le silence?
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 2, sc. 2 (Gaston), 1820)
 
- La victoire en courant renouvelle les rois.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 2, sc. 3 (Montfort), 1820)
 
- La gloire prête un charme aux horreurs qu'il affronte.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 2, sc. 6 (Procida), 1820)
 
- Faisons jusqu'au tombeau la guerre à nos tyrans;
 Ne la déclarons pas.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 2, sc. 6 (Procida), 1820)
 
- Vaut-il mieux, en rampant, déshonorer sa vie,
 Que de la prodiguer pour sauver la patrie?
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 2, sc. 6 (Procida), 1820)
 
- [...] Un effroi salutaire
 Sur des périls cachés quelquefois nous éclaire.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 3, sc. 2 (Amélie), 1820)
 
- La vérité jaillit du plus léger indice.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 3, sc. 3 (Gaston), 1820)
 
- [...] Quels sont vos droits
 Pour opprimer le faible et pour braver les lois?
 Se reposant sur vous du poids d'un diadème,
 Le roi nous a-t-il fait plus roi qu'il n'est lui-même?
 D'où vient que son ministre, avec impunité,
 Ose porter les mains sur notre liberté?
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 3, sc. 5 (Lorédan), 1820)
 
- Il est de ces instants où l'audace est prudence.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 4, sc. 3 (Procida), 1820)
 
- L'audace vaut le nombre et croît par les dangers.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 4, sc. 4 (Procida), 1820)
 
- L'effroi chez les tyrans se tourne en cruauté.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 4, sc. 4 (Procida), 1820)
 
- Tant qu'on est redoutable on n'est point innocent.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 4, sc. 4 (Procida), 1820)
 
- [...] S'il n'est pas d'exploit plus beau que notre orgueil
 Que de ressusciter la patrie au cercueil,
 En est-il un plus doux et plus digne d'envie,
 Que de la rendre heureuse après l'avoir servie.
 (Les Vêpres Siciliennes, acte 4, sc. 4 (Procida), 1820)
 
- Quand sa chaîne est coupable un noble coeur la brise.
 (Marino Faliero, acte 1, sc. 2 (Éléna), 1829)
 
- [...] O bien qu'aucun bien ne peut rendre!
 O patrie! ô doux nom que l'exil fait comprendre!
 (Marino Faliero, acte 1, sc. 2 (Fernando), 1829)
 
- [...] Cette fièvre lente,
 Qui fait rêver le ciel de la patrie absente;
 C'est ce mal du pays dont rien ne peut guérir,
 Dont tous les jours on meurt sans jamais en mourir.
 (Marino Faliero, acte 1, sc. 2 (Fernando), 1829)
 
- Lorsqu'on doit le trahir que m'importe un serment?
 (Marino Faliero, acte 1, sc. 2 (Éléna), 1829)
 
- On revient de l'exil, mais la tombe est fidèle.
 (Marino Faliero, acte 1, sc. 2 (Fernando), 1829)
 
- La mort, plus qu'on ne pense, épargne le courage.
 (Marino Faliero, acte 1, sc. 3 (Faliero), 1829)
 
- Rappeler son affront, c'est le subir deux fois.
 (Marino Faliero, acte 1, sc. 8 (Faliero), 1829)
 
- On risque à trop parler ce qu'on gagne à se taire.
 (Marino Faliero, acte 1, sc. 8 (Israël), 1829)
 
- De raconter le bien le ciel nous fait la loi.
 (Marino Faliero, acte 2, sc. 2 (Bertram), 1829)
 
- Le seul abus d'un bien en fait aimer l'usage.
 (Marino Faliero, acte 2, sc. 4 (Sténo), 1829)
 
- En ôtez vous l'excès, le plaisir perd son goût;
 Mais l'excès nous réveille, il donne un charme à tout.
 (Marino Faliero, acte 2, sc. 4 (Sténo), 1829)
 
- Quoi de plus ennuyeux que des plaisirs sensés.
 (Marino Faliero, acte 2, sc. 4 (Sténo), 1829)
 
- Les traîtres d'aujourd'hui sont des héros demain.
 (Marino Faliero, acte 2, sc. 8 (Israël), 1829)
 
- Qui périt avec gloire,
 S'affranchit par la mort comme par la victoire.
 (Marino Faliero, acte 3, sc. 3 (Faliero), 1829)
 
- Bien choisir l'heure est tout pour le succès des hommes.
 (Marino Faliero, acte 3, sc. 3 (Faliero), 1829)
 
- Que l'attente et la nuit allongent les moments!
 (Marino Faliero, acte 4, sc. 1 (Éléna), 1829)
 
- Quand la mort est si près l'égalité commence.
 (Marino Faliero, acte 5, sc. 2 (Faliero), 1829)