Augustin Moreto
1618-1669
  1. L'ingratitude est un manque de courtoisie.
    (Dédain pour dédain, acte 1, sc. 5 [Cinthie] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 507, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
     
  2. Le désir de plaire entraîne la chute.
    (Dédain pour dédain, acte 1, sc. 5 [Diane] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 507, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
     
  3. L'amour c'est un quitte-raison, un quitte-sommeil, un quitte-fortune, un quitte-cheveux.
    (Dédain pour dédain, acte 1, sc. 6 [Porilla] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 512, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
     
  4. Un bouffon obtient ce qu'un prince ne peut obtenir.
    (Dédain pour dédain, acte 1, sc. 6 [Porilla] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 513, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
     
  5. Laissez-moi vous dire que me marier serait même chose que m'étrangler ou m'empoisonner. Me marie, mourir, c'est tout un.
    (Dédain pour dédain, acte 1, sc. 7 [Diane] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 513, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
     
  6. Toutes les ruines, tous les bouleversements, toutes les tragédies, toutes les discordes qui se sont succédé en ce monde, parmi les grands comme parmi les petits, ont eu pour cause l'amour.
    (Dédain pour dédain, acte 1, sc. 8 [Diane] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 516, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
     
  7. Quel amant offrit jamais au monde d'autres effets de son amour que des malheurs, des infortunes, des larmes, des anxiétés, des lamentations, des soupirs, des sanglots, qui résonnent sinistrement pour augmenter les plaintes et troubler les échos ?
    (Dédain pour dédain, acte 1, sc. 8 [Diane] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 517, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
     
  8. L'expérience est la meilleure raison pour vous convaincre parce qu'elle seule conclut par la preuve des faits.
    (Dédain pour dédain, acte 1, sc. 8 [Béarn] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 518, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
     
  9. Aimer, madame, c'est avoir le coeur enflammé du désir de voir ce qui cause cette passion, car c'est la gloire de l'amour.
    (Dédain pour dédain, acte 2, sc. 2 [Carlos] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 534, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
     
  10. L'amour est l'union de deux âmes qui, par une métamorphose, échangent leur existence. Donc il est nécessaire qu'il y ait sympathie, contentement et choix.
    (Dédain pour dédain, acte 2, sc. 2 [Diane] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 535, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
     
  11. La langue est plus libre quand on n'éprouve pas un réel sentiment.
    (Dédain pour dédain, acte 2, sc. 4 [Carlos] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 542, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
     
  12. Lorsqu'une femme se fâche du dédain, on peut bien nommer cela de la rage, mais c'est rage d'amour.
    (Dédain pour dédain, acte 3, sc. 2 [Porilla] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 566, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)