David Homel

  1. Violer un tabou donne du pouvoir.
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.20, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  2. [...] cette forme de cancer qu'on appelle la conscience.
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.24, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  3. C'est ça, l'ennui, quand on n'a plus personne au monde [...] : on reste seul avec ses secrets de famille.
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.29, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  4. [...] se verser une rasade consolatrice de whisky, passe-temps national américain.
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.51, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  5. Si on considère la vie comme le font certaines femmes en pensant que les millions de choses que nous sommes obligés de faire tous les jours équivalent à un viol, alors oui, un rêve ou une vision pouvaient bien passer pour un viol. Voilà ce qu'était la vie. Un viol qui n'en finit plus.
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.93, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  6. Quand les gens vous prennent pour un monstre, il n'y a qu'une chose à faire : dépasser leurs attentes.
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.94, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  7. Chacun aime qu'on lui parle de lui. C'est une forme de vanité naturelle.
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.96, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  8. Tout le monde veut être le miracle de quelqu'un.
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.97, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  9. [La folie] est l'argument des faibles pour réfuter la vérité.
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.100, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  10. C'est toujours comme ça avec les vieux ennemis. On se définit par rapport à eux, et on est les premiers à les regretter.
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.236, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  11. Quelque chose sépare toujours un être de lui-même.
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.237, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  12. [...] on ne rattrape jamais l'estime de l'autre avec des explications.
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.255, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  13. Comment aimer un instrument dont on ne sait pas jouer ?
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.272, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  14. Les paroles sont superflues pour ceux qui vivent dans l'impunité.
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.285, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  15. Si tu avais le feu aux fesses, tu serais du genre à justifier la fumée.
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.299, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  16. Les vrais miracles sont toujours privés [...].
    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.322, Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)
     
  17. -  [Aimer une idée] doit être encore plus difficile qu'aimer une femme.
    - Est-ce si difficile d'aimer une femme ?
    - Ah non, au contraire, c'est même trop facile ! En plus, une femme vous laisse tranquille de temps en temps. Une idée, jamais !

    (L'Évangile selon Sabbitha, trad. Daniel Poliquin, p.325., Éd. Leméac/Actes Sud, 1999)