Woody Allen
1937
  1. Du côté positif, mourir est une des rares choses que l'on puisse faire aussi bien couché que debout.
    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.13)
     
  2. L'argent est préférable à la pauvreté, ne serait-ce que pour des raisons financières.
    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.14)
     
  3. Être aimé est très différent d'être admiré, car l'on peut être admiré de loin, alors que pour aimer réellement quelqu'un, il est essentiel de se trouver dans la même chambre, et si possible sous le même drap.
    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.14)
     
  4. Pensée : Pourquoi l'homme tue-t-il ? Il tue pour sa nourriture. Et point uniquement pour cela : il faut boire aussi.
    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.18)
     
  5. J'ai décidé de rompre mes fiançailles avec M... [...] Nous nous sommes disputés, et elle a remis sur le tapis la question des enfants, mais j'ai réussi à la convaincre qu'ils seraient trop jeunes lorsque nous en aurions.
    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.21)
     
  6. Si seulement Dieu voulait m'adresser un signe de son existence... S'il me déposait un bon paquet de fric dans une banque suisse, par exemple !
    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.21)
     
  7. Et Abraham tomba à genoux :[...]
    Mais cela ne prouve-t-il pas que je T'aime ? J'étais prêt à tuer mon fils unique pour Te montrer mon amour...
    Et le Seigneur parla, en sa grande sagesse :
    -Ça ne prouve qu'une chose : que des crétins suivront toujours les ordres, si imbéciles soient-ils, pour peu qu'ils soient formulés par une voix autoritaire, retentissante et bien modulée !

    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.45)
     
  8. Il ne fait aucun doute qu'il existe un monde invisible. Cependant, il est permis de se demander à quelle distance il se trouve du centre-ville et jusqu'à quelle heure il est ouvert.
    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.58)
     
  9. - Depuis combien de temps votre mari avait-il des insomnies ?
    - Depuis des années. C'était psychique. Il craignait que, s'il fermait les yeux, la municipalité n'en profite pour peindre une ligne jaune sur lui.

    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.102)
     
  10. [...] si j'étais un homme d'État grec, je ne ferais jamais confiance aux Troyens. As-tu remarqué qu'ils ne prennent jamais de vacances ?
    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.153)
     
  11. J'aime bien mon sort. Je sais ce qu'on attend de moi. Je suis bien soigné. Je n'ai aucune responsabilité. Je suis né esclave, esclave je mourrai. Je n'ai nulle angoisse.
    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.154)
     
  12. La liberté, c'est dangereux ! Ce qui est sécurisant, c'est de rester à sa place !
    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.155)
     
  13. Diabètes: Pour écrire une pièce, le truc est de commencer par la fin. Trouver une bonne fin, puis écrire à l'envers.
    Hépatitis: J'ai essayé ça une fois. Maintenant j'ai une pièce sans commencement !

    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.184)
     
  14. Aucun moment n'est le bon, sauf pour les choses agréables !
    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.199)
     
  15. C'est aveuglant de clarté.
    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.208)
     
  16. - Harriet, qu'est-ce qui nous est arrivé ?
    - Nous n'avons jamais regardé la réalité en face.
    - Ce n'était pas ma faute. Tu m'as dit qu'elle était au nord.
    - La réalité est au nord, Ike.
    - Non, Harriet. Les rêves creux sont au nord. La réalité est à l'ouest. Les fausses espérances sont à l'est, et il me semble bien que la Louisiane est au sud.

    (Dieu, Shakespeare... et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.263)