Michel Besnier
1950
  1. [La solitude] est ce qui se conquiert... de haute lutte et de manière incessante.
    (In La grâce de solitude de Marie de Solemne, p.47, Éd. Dervy,1998)
     
  2. [...] ce qui signale l'homme moderne est cette volonté de toujours se fuir. C'est la fuite en avant dans les mirages d'un avenir radieux, mais c'est aussi la fuite latérale grâce à tous les instruments d'abrutissement que nous savons inventer, depuis la consommation des médias jusqu'à celle des neuroleptiques. Alors que le sage, le sage antique, pense que la seule liberté est de séjourner en soi-même.
    (In La grâce de solitude de Marie de Solemne, p.51, Éd. Dervy,1998)
     
  3. Le solitaire est donc effectivement quelqu'un qui peuple sa solitude d'une altérité. Il a besoin d'une altérité pour s'éprouver comme une identité, car s'il perd cette altérité il n'est plus rien.
    (In La grâce de solitude de Marie de Solemne, p.56, Éd. Dervy,1998)
     
  4. [...] ce qui caractérise d'abord et avant tout un philosophe est justement l'orgueil de la solitude.
    (In La grâce de solitude de Marie de Solemne, p.59, Éd. Dervy,1998)
     
  5. Seule la conciliation avec soi-même rend serein.
    (In La grâce de solitude de Marie de Solemne, p.64, Éd. Dervy,1998)
     
  6. Le mystique, c'est celui qui est en crue, qui est plein de lui-même et, en ce sens, souverain. Il est tellement plein de lui-même qu'il peut irradier comme un soleil. Je ne crois pas qu'il y ait des mystiques tristes, il ne peut pas y avoir de mystiques tristes. Le mystique est un être d'appétit...
    (In La grâce de solitude de Marie de Solemne, p.47, Éd. Dervy,1998)