Guillermo Martinez
1962
  1. [...] la musique est aussi abstraite que les mathématiques : elle ne peut pas distinguer des catégories morales.
    (Mathématique du crime, trad. Eduardo Jiménez , p.25, Nil éditions, 2004)
     
  2. Il n'y a pas un conditionnement kantien, mais à coup sûr une esthétique de simplicité et d'élégance qui gouverne également la formulation de conjectures ; les mathématiciens considèrent que la beauté d'un théorème exige certaines proportions divines entre la simplicité des axiomes au point de départ, et la simplicité de la thèse à l'arrivée. Le laborieux, l'ennuyeux, a toujours été réservé au chemin entre les deux, à la démonstration.
    (Mathématique du crime, trad. Eduardo Jiménez , p.75, Nil éditions, 2004)
     
  3. [...] la véhémence un peu farouche d'un nouveau converti, ou d'un autodidacte.
    (Mathématique du crime, trad. Eduardo Jiménez , p.103, Nil éditions, 2004)
     
  4. Il existe une analogie théorique, en effet, entre les mathématiques et la criminalistique : [...] nous nous livrons l'un et l'autre à des conjectures.
    (Mathématique du crime, trad. Eduardo Jiménez , p.128, Nil éditions, 2004)
     
  5. Dans la pensée d'un mathématicien, le plus précieux est ce moment solitaire de la première intuition.
    (Mathématique du crime, trad. Eduardo Jiménez , p.144, Nil éditions, 2004)
     
  6. Le crime parfait [...] n'est pas celui qui reste mystérieux, mais celui qui est résolu avec un faux coupable.
    (Mathématique du crime, trad. Eduardo Jiménez , p.148, Nil éditions, 2004)