Accueil
|
Derniers ajouts (2015-08-23)
|
Historique
|
Qui suis-je ?
|
FAQ
Jeux littéraires
|
Références moléculaires
Citations ajoutées le 07 mai 2011
Michel Bakounine
Jéhovah, qui, de tous les dieux qui ont jamais été adorés par les hommes, est certainement le plus jaloux, le plus vaniteux, le plus féroce, le plus injuste, le plus sanguinaire, le plus despote et le plus ennemi de la dignité et de la liberté humaines, ayant créé Adam et Ève, par on ne sait quel caprice, sans doute pour tromper son ennui qui doit être terrible dans son éternellement égoïste solitude, ou pour se donner des esclaves nouveaux, avait mis généreusement à leur disposition toute la terre, avec tous les fruits et tous les animaux de la terre, et il n'avait posé à cette complète jouissance qu'une seule limite. Il leur avait expressément défendu de toucher aux fruits de l'arbre de la science. Il voulait donc que l'homme, privé de toute conscience de lui-même, restât une bête, toujours à quatre pattes devant le Dieu éternel, son Créateur et son Maître. Mais voici que vient Satan, l'éternel révolté, le premier libre penseur et l'émancipateur des mondes. Il fait honte à l'homme de son ignorance et de son obéissance bestiales ; il l'émancipe et imprime sur son front le sceau de la liberté et de l'humanité en le poussant à désobéir et à manger du fruit de la science.
(
Dieu et l'État
, p.9, Mille et une nuits, n°121, 2000)
[...] l'absurde seul ne se laisse point expliquer. Il est évident que quiconque en a besoin pour son bonheur, pour sa vie, doit renoncer à sa raison, et, retournant s'il le peut à la foi naïve, aveugle, stupide, répéter, avec Tertullien et avec tous les croyants sincères, ces paroles qui résument la quintessence même de la théologie :
« Je crois en ce qui est absurde. »
Alors toute discussion cesse, et il ne reste plus que la stupidité triomphante de la foi. Mais alors s'élève aussitôt une autre question : Comment peut naître dans un homme intelligent et instruit le besoin de croire en ce mystère ?
(
Dieu et l'État
, p.14, Mille et une nuits, n°121, 2000)
[...] le cabaret et l'église, la débauche du corps ou la débauche de l'esprit [...]
(
Dieu et l'État
, p.16, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Il est une catégorie de gens qui, s'ils ne croient pas, doivent au moins faire semblant de croire. Ce sont tous les tourmenteurs, tous les oppresseurs et tous les exploiteurs de l'humanité. Prêtres, monarques, hommes d'État, hommes de guerre, financiers publics et privés, fonctionnaires de toutes sortes, policiers, gendarmes, geôliers et bourreaux, monopoleurs capitalistes, pressureurs, entrepreneurs et propriétaires, avocats, économistes, politiciens de toutes les couleurs, jusqu'au dernier vendeur d'épices, tous répéteront à l'unisson ces paroles de Voltaire :
«Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer.»
Car, vous comprenez, il faut une religion pour le peuple. C'est la soupape de sûreté.
(
Dieu et l'État
, p.16, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Il existe enfin une catégorie assez nombreuse d'âmes honnêtes mais faibles qui, trop intelligentes pour prendre les dogmes chrétiens au sérieux, les rejettent en détail, mais n'ont pas le courage, ni la force, ni la résolution nécessaires pour les repousser en gros. Elles abandonnent à votre critique toutes les absurdités particulières de la religion, elles font fi de tous les miracles, mais elles se cramponnent avec désespoir à l'absurdité principale, source de toutes les autres, au miracle qui explique et légitime tous les autres miracles, à l'existence de Dieu. Leur Dieu n'est point l'Être vigoureux et puissant, le Dieu brutalement positif de la théologie. C'est un Être nébuleux, diaphane, illusoire, tellement illusoire que, quand on croit le saisir, il se transforme en Néant : c'est un mirage, un feu follet qui ne réchauffe ni n'éclaire. Et pourtant ils y tiennent, et ils croient que s'il allait disparaître, tout disparaîtrait avec lui. Ce sont des âmes incertaines, maladives, désorientées dans la civilisation actuelle, n'appartenant ni au présent ni à l'avenir, de pâles fantômes éternellement suspendus entre le ciel et la terre, et occupant entre la politique bourgeoise et le socialisme du prolétariat absolument la même position. Ils ne se sentent la force ni de penser jusqu'à la fin, ni de vouloir, ni de se résoudre et ils perdent leur temps et leur peine en s'efforçant toujours de concilier l'inconciliable. Dans la vie publique, ils s'appellent les socialistes bourgeois.
(
Dieu et l'État
, p.17, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Rien n'est, en effet, ni aussi universel ni aussi antique que l'inique et l'absurde, et c'est au contraire la vérité, la justice qui, dans le développement des sociétés humaines, sont les moins universelles, les plus jeunes ; ce qui explique aussi le phénomène historique constant des persécutions inouïes dont leurs proclamateurs premiers ont été et continuent d'être toujours les objets de la part des représentants officiels, patentés et intéressés des croyances
universelles
et
antiques,et souvent de la part de ces mêmes masses populaires, qui, après les avoir bien tourmentés, finissent toujours par adopter et par faire triompher leurs idées.
(
Dieu et l'État
, p.20, Mille et une nuits, n°121, 2000)
D'où il résulte que l'antiquité d'une croyance, d'une idée, loin de prouver quelque chose en sa faveur, doit au contraire nous la rendre suspecte. Car derrière nous est notre animalité et devant nous notre humanité, et la lumière humaine, la seule qui puisse nous réchauffer et nous éclairer, la seule qui puisse nous émanciper, nous rendre dignes, libres, heureux, et réaliser la fraternité parmi nous, n'est jamais au début, mais, relativement à l'époque où l'on vit, toujours à la fin de l'histoire.
(
Dieu et l'État
, p.21, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Quant à l'universalité d'une erreur, elle ne prouve qu'une chose : la similitude, sinon la parfaite identité, de la nature humaine dans tous les temps et sous tous les climats. Et, puisqu'il est constaté que tous les peuples, à toutes les époques de leur vie, ont cru et croient encore en Dieu, nous devons en conclure simplement que l'idée divine, issue de nous-mêmes, est une erreur historiquement nécessaire dans le développement de l'humanité, et nous demander pourquoi et comment elle s'est produite dans l'histoire, pourquoi l'immense majorité de l'espèce humaine l'accepte encore aujourd'hui comme une vérité.
(
Dieu et l'État
, p.22, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Tant que la racine de toutes les absurdités qui tourmentent le monde, la croyance en Dieu, restera intacte, elle ne manquera jamais de pousser des rejetons nouveaux. C'est ainsi que de nos jours, dans certaines régions de la plus haute société, le spiritisme tend à s'installer sur les ruines du christianisme.
(
Dieu et l'État
, p.22, Mille et une nuits, n°121, 2000)
[...] l'abîme de l'absurdité religieuse.
(
Dieu et l'État
, p.23, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Toutes les religions, avec leurs dieux, leurs demi-dieux, et leurs prophètes, leurs messies et leurs saints, ont été créées par la fantaisie crédule des hommes, non encore arrivés au plein développement et à la pleine possession de leurs facultés intellectuelles ; en conséquence de quoi le ciel religieux n'est autre chose qu'un mirage où l'homme, exalté par l'ignorance et la foi, retrouve sa propre image, mais agrandie et renversée, c'est-à-dire divinisée.
(
Dieu et l'État
, p.24, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Le christianisme est précisément la religion par excellence parce qu'il expose et manifeste, dans sa plénitude, la nature, la propre essence de tout système religieux, qui est l'appauvrissement,
l'asservissement et l'anéantissement de l'humanité au profit de la Divinité.
(
Dieu et l'État
, p.24, Mille et une nuits, n°121, 2000)
N'en déplaise donc aux métaphysiciens et aux idéalistes religieux, philosophes, politiciens ou poètes :
l'idée de Dieu implique l'abdication de la raison et de la justice humaines, elle est la négation la plus décisive de l'humaine liberté et aboutit nécessairement à l'esclavage des hommes, tant en théorie qu'en pratique.
(
Dieu et l'État
, p.26, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Si Dieu est, l'homme est esclave ; or l'homme peut, doit être libre, donc Dieu n'existe pas.
Je défie qui que ce soit de sortir de ce cercle ; et maintenant, qu'on choisisse.
(
Dieu et l'État
, p.26, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Est-il besoin de rappeler combien et comment les religions abêtissent et corrompent les peuples ? Elles tuent en eux la raison, ce principal instrument de l'émancipation humaine, et les réduisent à l'imbécillité, condition essentielle de leur esclavage. Elles déshonorent le travail humain et en font un signe et une source de servitude. Elles tuent la notion et le sentiment de la justice humaine dans leur sein, faisant toujours pencher la balance du côté des coquins triomphants, objets privilégiés de la grâce divine. Elles tuent l'humaine fierté et l'humaine dignité, ne protégeant que les rampants et les humbles. Elles étouffent dans le coeur des peuples tout sentiment d'humaine fraternité en le remplissant de divine cruauté.
(
Dieu et l'État
, p.26, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Toutes les religions sont cruelles, toutes sont fondées sur le sang, car toutes reposent principalement sur l'idée du sacrifice, c'est-à-dire sur l'immolation perpétuelle de l'humanité à l'inextinguible vengeance de la Divinité.
(
Dieu et l'État
, p.27, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Car si Dieu est, il est nécessairement le Maître éternel, suprême, absolu, et si ce Maître existe, l'homme est esclave ; mais s'il est esclave, il n'y a pour lui ni justice, ni égalité, ni fraternité, ni prospérité possibles. Ils auront beau, contrairement au bon sens et à toutes les expériences de l'histoire, se représenter leur Dieu animé du plus tendre amour pour la liberté humaine, un maître, quoi qu'il fasse et quelque libéral qu'il veuille se montrer, n'en reste pas moins toujours un maître, et son existence implique nécessairement l'esclavage de tout ce qui se trouve au-dessous de lui. Donc, si Dieu existait, il n'y aurait pour lui qu'un seul moyen de servir la liberté humaine, ce serait de cesser d'exister.
Amoureux et jaloux de la liberté humaine, et la considérant comme la condition absolue de tout ce que nous adorons et respectons dans l'humanité, je retourne la phrase de Voltaire, et je dis :
Si Dieu existait réellement, il faudrait le faire disparaître.
(
Dieu et l'État
, p.29, Mille et une nuits, n°121, 2000)
La liberté de l'homme consiste uniquement en ceci qu'il obéit aux lois naturelles parce qu'il les a reconnues lui-même comme telles, et non parce qu'elles lui ont été extérieurement imposées par une volonté étrangère, divine ou humaine, collective ou individuelle, quelconque.
(
Dieu et l'État
, p.32, Mille et une nuits, n°121, 2000)
[...]la science humaine est toujours nécessairement imparfaite, et qu'en comparant ce qu`elle a découvert avec ce qu'il lui reste à découvrir, on peut dire qu'elle en est toujours à son berceau.
(
Dieu et l'État
, p.32, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Le plus grand génie scientifique, du moment qu'il devient un académicien, un savant officiel, patenté, baisse inévitablement et s'endort. Il perd sa spontanéité, sa hardiesse révolutionnaire, et cette énergie incommode et sauvage qui caractérise la nature des plus grands génies, appelés toujours à détruire les mondes caducs et à jeter les fondements des mondes nouveaux. Il gagne sans doute en politesse, en sagesse utilitaire et pratique, ce qu'il perd en puissance de pensée. Il se corrompt, en un mot.
(
Dieu et l'État
, p.33, Mille et une nuits, n°121, 2000)
C'est le propre du privilège et de toute position privilégiée que de tuer l'esprit et le coeur des hommes. L'homme privilégié soit politiquement, soit économiquement, est un homme intellectuellement et moralement dépravé.
(
Dieu et l'État
, p.34, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Si je m'incline devant l'autorité des spécialistes et si je me déclare prêt à en suivre, dans une certaine mesure et pendant tout le temps que cela me paraît nécessaire, les indications et même la direction, c'est parce que cette autorité ne m'est imposée par personne, ni par les hommes ni par Dieu. Autrement je les repousserais avec horreur et j'enverrais au diable leurs conseils, leur direction et leur science, certain qu'ils me feraient payer par la perte de ma liberté et de ma dignité humaines les bribes de vérité, enveloppées de beaucoup de mensonges, qu'ils pourraient me donner.
(
Dieu et l'État
, p.35, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Je reçois et je donne, telle est la vie humaine. Chacun est autorité dirigeante et chacun est dirigé à son tour. Donc il n'y a point d'autorité fixe et constante mais un échange continu d'autorité et de subordination mutuelles, passagères et surtout volontaires.
(
Dieu et l'État
, p.36, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Je ne pense pas que la société doive maltraiter les hommes de génie comme elle l'a fait jusqu'à présent. Mais je ne pense pas non plus qu'elle doive trop les engraisser ni leur accorder surtout des privilèges ou des droits exclusifs quelconques ; et cela pour trois raisons : d'abord parce qu'il lui arriverait souvent de prendre un charlatan pour un homme de génie ; ensuite parce que, par ce système de privilèges, elle pourrait transformer en un charlatan même un véritable homme de génie, le démoraliser, l'abêtir ; enfin, parce qu'elle se donnerait un despote.
(
Dieu et l'État
, p.36, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Nous acceptons toutes les autorités naturelles, et toutes les influences de fait, aucune de droit ; car toute autorité ou toute influence de droit, et comme telle officiellement imposée devenant aussitôt une oppression et un mensonge, nous imposerait infailliblement, comme je crois l'avoir suffisamment démontré, l'esclavage et l'absurdité.
(
Dieu et l'État
, p.38, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Proclamer comme divin tout ce qu'on trouve de grand, de juste, de noble, de beau dans l'humanité, c'est reconnaître implicitement que l'humanité par elle-même aurait été incapable de le produire : ce qui revient à dire qu'abandonnée à elle-même, sa propre nature est misérable, inique, vile et laide.
(
Dieu et l'État
, p.40, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Gare alors aux tondeurs ; car là où il y a un troupeau il y aura nécessairement aussi des tondeurs et des mangeurs de troupeau.
(
Dieu et l'État
, p.42, Mille et une nuits, n°121, 2000)
En divinisant les choses humaines, les idéalistes aboutissent toujours au triomphe d'un matérialisme brutal.
Et cela pour une raison très simple : le divin s'évapore et monte vers sa patrie, le ciel, et le brutal seul reste réellement sur la terre.
(
Dieu et l'État
, p.42, Mille et une nuits, n°121, 2000)
[...] il faut répandre à pleines mains l'instruction dans les masses, et transformer toutes les églises, tous ces temples dédiés à la gloire de Dieu et à l'asservissement des hommes, en autant d'écoles d'émancipation humaine. Mais, d'abord, entendons-nous : les écoles proprement dites, dans une société normale. fondée sur l'égalité et sur le respect de la liberté humaine, ne devront exister que pour les enfants et non pour les adultes ; et, pour qu'elles deviennent des écoles d'émancipation et non d'asservissement, il faudra en éliminer avant tout cette fiction de Dieu, l'asservisseur éternel et absolu ; et il faudra fonder toute l'éducation des enfants et leur instruction sur le développement scientifique de la raison, non sur celui de la foi, sur le développement de la dignité et de l'indépendance personnelles, non sur celui de la piété et de l'obéissance, sur le seul culte de la vérité et de la justice, et avant tout sur le respect humain, qui doit remplacer en tout et partout le culte divin.
(
Dieu et l'État
, p.45, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Toute éducation rationnelle n'est au fond rien que cette immolation progressive de l'autorité au profit de la liberté, le but final de l'éducation ne devant être que celui de former des hommes libres et pleins de respect et d'amour pour la liberté d'autrui.
(
Dieu et l'État
, p.46, Mille et une nuits, n°121, 2000)
La véritable école pour le peuple et pour tous les hommes faits, c'est la vie. La seule grande et toute-puissante autorité naturelle et rationnelle à la fois la seule que nous puissions respecter, ce sera celle de l'esprit collectif et public d'une société fondée sur l'égalité et sur la solidarité, aussi bien que sur la liberté et sur le respect humain et mutuel de tous ses membres.
(
Dieu et l'État
, p.47, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Les biens temporels, les revenus de l'Église, d'abord, et ensuite la puissance temporelle les privilèges politiques de l'Église. Il faut rendre cette justice à l'Eglise, qu'elle a été la première à découvrir, dans l'histoire moderne, cette vérité incontestable, mais très peu chrétienne, que la richesse et la puissance. l'exploitation économique et l'oppression politique des masses, sont les deux termes inséparables du règne de l'idéalité divine sur la terre, la richesse consolidant et augmentant la puissance, et la puissance découvrant et créant toujours de nouvelles sources de richesses, et toutes les deux assurant, mieux que le martyre et la foi des apôtres, et mieux que la grâce divine, le succès de la propagande chrétienne.
(
Dieu et l'État
, p.52, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Quelque question humaine qu'on veuille considérer, on trouve toujours cette même contradiction essentielle entre les deux écoles. Ainsi, comme je l'ai déjà fait observer, le matérialisme part de l'animalité humaine pour constituer l'humanité : l'idéalisme part de la divinité pour constituer l'esclavage, pour condamner les masses à une animalité sans issue. Le matérialisme nie le libre arbitre, et il aboutit à la constitution de la liberté ; l'idéalisme, au nom de la dignité humaine, proclame le libre arbitre, et, sur les ruines de toute liberté, il fonde l'autorité. Le matérialisme repousse le principe d'autorité, parce qu'il le considère, avec beaucoup de raison, comme le corollaire de l'animalité, et qu'au contraire le triomphe de l'humanité, qui est selon lui, le but et le sens principal de l'histoire, n'est réalisable que par la liberté. En un mot, dans quelque question que ce soit, vous trouverez les idéalistes toujours en flagrant délit de matérialisme pratique, tandis qu'au contraire vous verrez les matérialistes poursuivre et réaliser les aspirations, les pensées les plus largement idéales.
(
Dieu et l'État
, p.56, Mille et une nuits, n°121, 2000)
[...] La foi [...] cette affirmation passionnée et stupide de l'absurde [...]
(
Dieu et l'État
, p.58, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Nous voici donc arrivés à la manifestation de Dieu sur la terre. Mais aussitôt que Dieu apparaît, l'homme s'anéantit. On dira qu'il ne s'anéantit pas du tout, puisqu'il est lui-même une parcelle de Dieu. Pardon ! J'admets qu'une parcelle, une partie d'un tout. déterminé, limité, quelque petite que soit cette partie, soit une quantité, une grandeur positive. Mais une partie, une parcelle de l'infiniment grand, comparée avec lui, est nécessairement infiniment petite. Multipliez des milliards de milliards par des milliards de milliards, leur produit, en comparaison de l'infiniment grand, sera infiniment petit, et l'infiniment petit est égal à zéro. Dieu est tout, donc l'homme et tout le monde réel avec lui, l'univers, ne sont rien. Vous ne sortirez pas de là.
(
Dieu et l'État
, p.61, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Dieu apparaît, l'homme s'anéantit ; et plus la Divinité devient grande, plus l'humanité devient misérable. Voilà l'histoire de toutes les religions ; voilà l'effet de toutes les inspirations et de toutes les législations divines. Le nom de Dieu est la terrible massue historique avec laquelle les hommes divinement inspirés, les grands génies vertueux, ont abattu la liberté, la dignité, la raison et la prospérité des hommes.
(
Dieu et l'État
, p.61, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Car avec Dieu viennent nécessairement les différents degrés d'inspiration divine : l'humanité se divise en très inspirés, moins inspirés et pas du tout inspirés. Tous sont également nuls devant Dieu, il est vrai ; mais, comparés les uns avec les autres, les uns sont plus grands que les autres ; non seulement par le fait, ce qui ne serait rien, parce qu'une inégalité de fait se perd d'elle-même dans la collectivité lorsqu'elle n'y trouve rien, aucune fiction ou institution légale, à laquelle elle puisse s'accrocher : non, les uns sont plus grands que les autres de par le droit divin de l'inspiration ; ce qui constitue aussitôt une inégalité fixe, constante, pétrifiée. Les plus inspirés doivent être écoutés et obéis par les moins inspirés : et les moins inspirés par les pas du tout inspirés. Voilà le principe de l'autorité bien établi, et avec lui les deux institutions fondamentales de l'esclavage : l'Église et l'État.
(
Dieu et l'État
, p.62, Mille et une nuits, n°121, 2000)
De tous les despotismes, celui des doctrinaires ou des inspirés religieux est le pire. Ils sont si jaloux de la gloire de leur Dieu et du triomphe de leur idée qu'il ne leur reste plus de coeur ni pour la liberté, ni pour la dignité. ni même pour les souffrances des hommes vivants. des hommes réels. Le zèle divin, la préoccupation de l'idée finissent par dessécher dans les âmes les plus tendres, dans les coeurs les plus humains, les sources de l'amour humain.
(
Dieu et l'État
, p.62, Mille et une nuits, n°121, 2000)
La science comprend la pensée de la réalité, non la réalité elle-même, la pensée de la vie, non la vie. Voilà sa limite, la seule limite vraiment infranchissable pour elle, parce qu'elle est fondée sur la nature même de la pensée humaine, qui est l'unique organe de la science.
(
Dieu et l'État
, p.64, Mille et une nuits, n°121, 2000)
[...] La science, c'est la boussole de la vie : mais ce n'est pas la vie.
(
Dieu et l'État
, p.64, Mille et une nuits, n°121, 2000)
[...] La science a pour mission unique d'éclairer la vie, non de la gouverner.
(
Dieu et l'État
, p.65, Mille et une nuits, n°121, 2000)
La science ne peut sortir des abstractions, c'est son règne. Mais les abstractions, et leurs représentants immédiats, de quelque nature qu'ils soient, prêtres, politiciens, juristes, économistes et savants, doivent cesser de gouverner les masses populaires. Tout le progrès de l'avenir est là. C'est la vie et le mouvement de la vie. l'agissement individuel et social des hommes. rendus à leur complète liberté. C'est l'extinction absolue du principe même de l'autorité. Et comment ? Par la propagande la plus largement populaire de la science libre.
(
Dieu et l'État
, p.67, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Dans leur organisation actuelle, monopolisant la science et restant comme tels en dehors de la vie sociale, les savants forment une caste à part qui offre beaucoup d'analogie avec la caste des prêtres. L'abstraction scientifique est leur Dieu, les individualités vivantes et réelles sont leurs victimes. et ils en sont les sacrificateurs patentés.
(
Dieu et l'État
, p.68, Mille et une nuits, n°121, 2000)
L'art est donc en quelque sorte le retour de l'abstraction dans la vie. La science est au contraire l'immolation perpétuelle de la vie fugitive, passagère, mais réelle, sur l'autel des abstractions éternelles.
(
Dieu et l'État
, p.69, Mille et une nuits, n°121, 2000)
[...] La liberté et la prospérité collectives ne sont réelles que lorsqu'elles représentent la somme des libertés et des prospérités individuelles.
(
Dieu et l'État
, p.70, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Et il est bien temps d'en finir avec tous les papes et les prêtres ; nous n'en voulons plus, alors même qu'ils s'appelleraient des démocrates-socialistes.
Encore une fois, l'unique mission de la science, c'est d'éclairer la route. Mais la vie seule, délivrée de toutes les entraves gouvernementales et doctrinaires et rendue à la plénitude de son action spontanée, peut créer.
Comment résoudre cette antinomie ?
D'un côté, la science est indispensable à l'organisation rationnelle de la société ; d'un autre côté, incapable de s'intéresser à ce qui est réel et vivant, elle ne doit pas se mêler de l'organisation réelle ou pratique de la société. Cette contradiction ne peut être résolue que d'une seule manière : par la liquidation de la science comme être moral existant en dehors de la vie sociale, et représenté, comme tel, par un corps de savants patentés ; par sa diffusion dans les masses populaires.
(
Dieu et l'État
, p.75, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Le gouvernement des savants aurait pour première conséquence de rendre la science inaccessible au peuple et seraitnécessairement un gouvernement aristocratique, parce que l'institution actuelle de la science est une institution aristocratique. L'aristocratie de l'intelligence ! Au point de vue pratique la plus implacable, et au point de vue social la plus arrogante et la plus insultante : tel serait le régime d'une société gouvernée par la science. Ce régime serait capable de paralyser la vie et le mouvement dans la société. Les savants, toujours présomptueux, toujours suffisants, et toujours impuissants, voudraient se mêler de tout, et toutes les sources de la vie se dessécheraient sous leur souffle abstrait et savant.
(
Dieu et l'État
, p.77, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Mais mieux vaut l'absence de lumière qu'une fausse lumière allumée parcimonieusement du dehors avec le but évident d'égarer le peuple.
(
Dieu et l'État
, p.77, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Si le peuple doit se garder du gouvernement des savants, à plus forte raison doit-il se prémunir contre celui des idéalistes inspirés. Plus ces croyants et ces poètes du ciel sont sincères et plus ils deviennent dangereux.
(
Dieu et l'État
, p.78, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Dans tout développement, juste ou faux, réel ou imaginaire, tant collectif qu'individuel, c'est toujours le premier pas qui coûte, le premier acte qui est le plus difficile. Une fois ce pas franchi et. ce premier acte accompli, le reste se déroule naturellement comme une conséquence nécessaire.
(
Dieu et l'État
, p.81, Mille et une nuits, n°121, 2000)
[...] La religion est une folie collective, d'autant plus puissante qu'elle est une folie traditionnelle et que son origine se perd dans l'antiquité la plus reculée.
(
Dieu et l'État
, p.16, Mille et une nuits, n°121, 2000)
[...] L'absurdité chrétienne, de toutes les absurdités religieuses la plus hardie et la plus monstrueuse.
Ce n'était pas seulement la négation de toutes les institutions politiques, sociales et religieuses de l'Antiquité, c'était le renversement absolu du sens commun, de toute raison humaine. L'Être effectivement existant, le monde réel, était considéré désormais comme le néant ; et le produit de la faculté abstractive de l'homme, la dernière, la suprême abstraction, dans laquelle cette faculté, ayant dépassé toutes les choses existantes et jusqu'aux déterminations les plus générales de l'Être réel, telles que les idées de l'espace et du temps, n'ayant plus rien à dépasser, se repose dans la contemplation de son vide et de son immobilité absolue ; cet abstractum, ce caput mortuum absolument vide de tout contenu, le vrai néant, Dieu, est proclamé le seul Être réel, éternel, tout-puissant. Le Tout réel est déclaré nul, et le nul absolu, le Tout. L'ombre devient le corps, et le corps s'évanouit comme une ombre.
C'était d'une audace et d'une absurdité inouïes, le vrai scandale de la foi, le triomphe de la sottise croyante sur l'esprit, pour les masses ; et pour quelques-uns, l'ironie triomphante d'un esprit fatigué, corrompu, désillusionné et dégoûté de la recherche honnête et sérieuse de la vérité ; le besoin de s'étourdir et de s'abrutir, besoin qui se rencontre souvent chez les esprits blasés :
«Credo quia absurdum est.»
«Je ne crois pas seulement à l'absurde ; j'y crois précisément et surtout parce qu'il est l'absurde.» C'est ainsi que beaucoup d'esprits distingués et éclairés, de nos jours, croient au magnétisme animal, au spiritisme, aux tables tournantes — eh, mon Dieu. pourquoi aller si loin ? —, croient encore au christianisme, à l'idéalisme, à Dieu.
(
Dieu et l'État
, p.16, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Il faut observer qu'en général le caractère de tout raisonnement théologique, et métaphysique aussi, c'est de chercher à expliquer une absurdité par une autre.
(
Dieu et l'État
, p.16, Mille et une nuits, n°121, 2000)
Mais toutes les fois qu'un chef d'État parle de Dieu, que ce soit Guillaume 1er , l'empereur knouto-germanique, ou Grant, le président de la Grande République, soyez certains qu'il se prépare de nouveau à tondre son peuple-troupeau.
(
Dieu et l'État
, p.16, Mille et une nuits, n°121, 2000)
La collection contient actuellement
40196
citations
de plus de
892
auteurs.
Les Auteurs
Index alphabétique
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
W
X
Y
Z
Abbé
Ernest (13)
Abécassis
Éliette (12)
Abeille
Gaspard (4)
Achard
Marcel (32)
Ackermann
Louise (140)
Adams
Douglas (11)
Adler
Mortimer J. (44)
Aguéev
M. (17)
Aguétant
Pierre (25)
Aignan
Étienne (11)
Alain
(169)
Alarcon
(1)
Albalat
Antoine (57)
Albee
Edward (10)
Alberoni
Francesco (59)
Alfieri
Vittorio (26)
Alibert
Jean-Louis (1)
Allen
Woody (16)
Allen
Jennifer (4)
Amet
Émile (10)
Amiel-Lapeyre
Augusta (342)
Amprimoz
Alexandre L. (2)
Amyot
Jacques (130)
Anaxagore
(2)
Ancelot
Jean-François (37)
Andrieux
François (31)
Anonyme
(30)
Anouilh
Jean (201)
Anquetil
Louis-Pierre (1)
Aragon
Louis (10)
Arcand
Bernard (55)
Archambault
Gilles (15)
Argenson
René d' (7)
Aristophane
(1)
Aristote
(8)
Arnault
Lucien Émile (92)
Arnault
(56)
Arnoux
Alexandre (1)
Arréat
Lucien (487)
Asimov
Isaac (6)
Auclair
Marcelle (39)
Audeguy
Stéphane (15)
Audiberti
Jacques (7)
Augier
Émile (15)
Ausone
(1)
Auster
Paul (14)
Aymé
Marcel (8)
Azaïs
Marcel (1)
Bacchi
Claudia (12)
Bach
Richard (14)
Bachelard
Gaston (291)
Baillargeon
Normand (16)
Bailly
Jean-Sylvain (5)
Bain
Alexandre (1)
Bakounine
Michel (54)
Balzac
Honoré de (34)
Baour-Lormian
(10)
Barbery
Muriel (35)
Baricco
Alessandro (88)
Barjavel
René (82)
Baron
Michel (4)
Barratin
Anne (1245)
Barratin (2)
Anne (1455)
Barratin (3)
Anne (1484)
Barrow
John (1)
Barrows
Annie (6)
Barthe
Nicolas-Thomas (11)
Barthélemy-Saint-Hilaire
(1)
Bartlelt
Franz (12)
Baruk
Stella (7)
Bashô
Matsuo (2)
Basta
A. (28)
Bastiat
Frédéric (2)
Bataille
Georges (4)
Bauchau
Henry (12)
Baudelaire
Charles (12)
Bazin
Hervé (18)
Bazin
René (11)
Beauchêne
(198)
Beaumarchais
(67)
Beauvoir
Simone de (7)
Beckett
Samuel (3)
Becque
Henry (19)
Bédard
Jean (36)
Beecher-Stowe
(13)
Begeler
Clémence (1)
Belin
François (1)
Belot
Gustave (1)
Ben Jelloun
Tahar (18)
Benda
Juilien (3)
Benjamin
Walter (13)
Bennett
Alan (2)
Béranger
Pierre-Jean (1)
Berberova
Nina (4)
Bergier
Jacques (3)
Bergson
Henri (13)
Bernanos
Georges (17)
Bernard
Tristan (7)
Bernhard
Thomas (293)
Bernheim
Emmanuèle (5)
Berr
Émile (30)
Bert
Paul (1)
Besnard
Lucien (1)
Besnier
Michel (6)
Bialot
Joseph (10)
Bias (de Priène)
(12)
Bidou
Henry (1)
Bierce
Ambrose (144)
Billon
Pierre (2)
Billouet
Pierre (5)
Biot
Jean-Baptiste (1)
Bioy Casares
Adolfo (7)
Birabeau
André (5)
Birkegaard
Mikkel (2)
Bis
Hippolyte (7)
Bismuth
Nadine (1)
Blais
Marie-Claire (16)
Blake
William (22)
Blanchot
Maurice (8)
Blasband
Philippe (1)
Blin de Sainmore
(17)
Block
Lawrence (4)
Blondin
Robert (15)
Bobin
Christian (477)
Boissy
Louis de (35)
Bonaventure d'Argonne
(9)
Bonjour
Casimir (31)
Bonnard
Abel (18)
Bonnet
Jacques (5)
Borges
Jorge Luis (84)
Bosco
Henri (4)
Botrel
Théodore (1)
Bouchard
Serge (89)
Boucher
Henri (77)
Bougeard
Alfred (18)
Bouilhet
Louis (1)
Bouillier
Henri (2)
Boulanger
Daniel (8)
Boulgakov
Mikhaïl (19)
Bourdil
Pierre-Yves (8)
Bourgault
Pierre (29)
Bourre
Jean-Paul (32)
Boursault
Edme (102)
Boutelleau
Georges (2)
Bouvard
Philippe (18)
Bradbury
Ray (7)
Brautigan
Richard (13)
Bremer
Fredrika (39)
Bret
Antoine (10)
Bricon
Édouard (88)
Brie
Albert (271)
Brieux
Eugène (4)
Brifaut
Charles (8)
Brincourt
André (27)
Brisebois
Robert (26)
Brougham
Henry Peter (10)
Bruckner
Pascal (123)
Brulat
Paul (50)
Brussolo
Serge (26)
Burroughs-Jobin
(1)
Buson
Yosa (18)
Butler
Samuel (1)
Buzzati
Dino (7)
Byron
(108)
Cailhava d'Estandoux
(11)
Cailly
(2)
Calvino
Italo (8)
Camões
Luís Vaz de (6)
Campistron
(25)
Camus
Albert (198)
Canetti
Elias (39)
Capus
Alfred (18)
Caragiale
Ion Luca (2)
Card
Orson Scott (7)
Carrel
Alexis (45)
Carrère
Emmanuel (3)
Carroll
Lewis (6)
Carvel
Paul (69)
Carver
Raymond (9)
Caton
Denys (143)
Cauvin
Patrick (15)
Céline
(78)
Chaitin
Gregory (2)
Chamfort
Sébastien (102)
Chantavoine
Henri (3)
Chapelan
Maurice (184)
Chapsal
Madeleine (22)
Char
René (15)
Charencey
Hyacinthe de (201)
Charon
Jean E. (3)
Chateaubriand
(19)
Châteaubrun
(9)
Chattam
Maxime (13)
Chebel
Malek (5)
Chénier
Marie-Joseph (320)
Cherbuliez
Victor (27)
Chéron
Louis-Claude (33)
Chesterton
Gilbert Keith (16)
Chilon (Le Lacédémonien)
(15)
Ciceron
(11)
Cioran
Emil Michel (239)
Claudel
Paul (31)
Claudel
Philippe (40)
Cléobule (de Lindos)
(8)
Clifford-Barney
(52)
Cocteau
Jean (37)
Coelho
Paulo (45)
Coenilhé
Étienne (30)
Cohen
Olivier (1)
Cohen
Albert (27)
Colardeau
Charles-Pierre (12)
Collé
Charles (4)
Collin D'Harleville
(68)
Collins
Wilkie (4)
Comtesse Diane
(56)
Conan Doyle
Sir Arthur (9)
Condé
Maryse (1)
Condillac
(19)
Confucius
(31)
Connelly
Michael (8)
Constant
Benjamin (6)
Corneille
Pierre (179)
Corneille
Thomas (41)
Cossé
Laurence (6)
Cossery
Albert (5)
Couder
Amédée (1)
Coupé de Saint-Donat
(47)
Crébillon
(98)
Crouzet
Thierry (21)
Cueco
Henri (11)
Curel
François de (6)
Cyr
Céline (1)
Cyrulnik
Boris (49)
D'Amours
Guy (12)
D'Arnaud
(4)
D'Avrigny
(20)
Dannemark
Francis (12)
Dard
Fréderic (34)
Darrieussecq
Marie (2)
Darwin
Charles (9)
Daudet
Alphonse (6)
Davies
Robertson (31)
Davis
P.J. (1)
Dawkins
Richard (74)
De Belloy
Pierre-Laurent (91)
De Bièvre
(21)
De Caux
Gilles (5)
De Koninck
Thomas (56)
De La Ville de Mirmont
(25)
De Lanthier
E. F. (3)
De Launay
(2)
De Luca
Erri (14)
De Prada
Juan Manuel (16)
Defay-Boutheroue
(133)
Defoe
Daniel (21)
Del Rey
Lester (2)
Delaforêst
A. (1)
Delaunay-Vasary
(2)
Delavigne
Casimir (108)
Delerm
Philippe (14)
Dell
Jean (2)
Delorme
Gilles (1)
Delrieu
(10)
Démocrite
(27)
Démophile
(30)
Demoustier
Charles-Albert (46)
Derrida
Bernard (2)
Desaugiers
Antoine (3)
Desbordes
Michèle (2)
Descaves
Pierre (22)
Desfaucherets
(10)
Desforges
(71)
Desplechin
Marie (13)
Destouches
(70)
Detoeuf
Auguste (78)
Dhôtel
André (3)
Dick
Philip K. (1)
Diderot
Denis (56)
Djian
Philippe (2)
Domat
Jean (32)
Dominique
(1)
Donne
John (14)
Dorat
Claude-Joseph (33)
Dorchain
Auguste (1)
Dorin
Françoise (5)
Dostoïevsky
Fiodor M. (73)
Doucet
Dominique (5)
Doumer
Paul (2)
Droit
Roger-Pol (5)
Druon
Maurice (42)
Dryden
John (15)
Du Cerceau
Jean-Antoine (18)
Du Houllay
Romain Nicolas (54)
Du Ryer
Pierre (43)
Dubé
Marcel (10)
Dubos
René (15)
Duc
Lucien (2)
Duché
(6)
Ducis
Jean-François (111)
Duclos
Charles Pinot (39)
Dufresny
(23)
Dumur
Louis (606)
Dupaty
(1)
Duras
Marguerite (34)
Durrell
Lawrence (27)
Dutramblay
Antoine-Pierre (14)
Dürrenmatt
Friedrich (1)
Echenoz
Jean (4)
Eco
Umberto (19)
Egloff
Joël (5)
Ehrenberg
Alain (3)
Ehrenstein
Albert (4)
Einstein
Albert (27)
Ekeland
Ivar (6)
Elgozy
Georges (84)
Eliot
T.S. (13)
Ellory
R. J. (8)
Emongo
Iomomba (4)
Empédocle
(3)
Engel
Peter (3)
Epictète
(8)
Epicure
(7)
Erasme
(24)
Escarpit
Robert (30)
Eschyle
(66)
Etienne
(28)
Euripide
(174)
Fabre d'Églantine
(52)
Fadiman
Anne (12)
Fagan
(3)
Faguet
Émile (41)
Fante
John (1)
Faraggi
C. (2)
Faulkner
William (25)
Faur
Louis-François (17)
Favard
Charles-Simon (45)
Fénéon
Félix (9)
Fenouillot de Falbaire
(10)
Ferguson
Marylin (33)
Fermine
Maxence (37)
Ferron
Jacques (38)
Ferry
Luc (20)
Fine
Reuben (1)
Flaubert
Gustave (60)
Folco
Michel (10)
Forgeot
Nicolas-Julien (5)
Fournier
Édouard (29)
Fox
Paula (4)
François
Annie (9)
Frankfurt
Harry G. (4)
Franzen
Jonathan (1)
French
Nicci (2)
Frey
Jean-Marie (15)
Fuentes
Carlos (16)
Fuster
Charles (3)
Fuyuno
Niji (2)
Gaarder
Jostein (34)
Gailly
Christian (6)
Galilée
(1)
Garcia Lorca
Federico (6)
Garcia Marquez
Gabriel (6)
Gary
Romain (40)
Gauthier
Louis (9)
Gavalda
Anna (13)
Genest
Charles-Claude (9)
Genet
Jean (2)
Géraldy
Paul (27)
Gershenfeld
Neil (2)
Gérusez
É. (5)
Gibran
Khalil (36)
Gide
André (59)
Ginguené
Pierre-Louis (16)
Giono
Jean (35)
Girardin
Émile de (30)
Giraudoux
Jean (183)
Godin
Christian (9)
Goethe
(530)
Gogol
Nicolas (6)
Goldoni
Carlo (5)
Goldsmith
Oliver (20)
Goldsmith
Oliver (19)
Gombaud
Antoine (130)
Goodwin
Brian (1)
Gorki
Maxime (6)
Gosse
Étienne (47)
Gosztola
Matthieu (8)
Gougaud
Henri (64)
Gourio
Jean-Marie (79)
Gourmont
Remy de (172)
Grangé
(4)
Green
Julien (14)
Gresset
Jean-Baptiste (40)
Grétry
(18)
Grimaud
Hélène (19)
Guedj
Denis (13)
Guérin
Eugénie de (2)
Guillevic
Eugène (43)
Guilloux
Louis (2)
Guimond de La Touche
(23)
Guinon
Albert (459)
Guiraud
Edmond (4)
Guiraud
Alexandre (13)
Guitry
Sacha (301)
Guitton
Jean (86)
Guizot
François (1)
Guth
Paul (12)
Guttinguer
Ulric (18)
Hadamard
Jacques (29)
Haddon
Mark (4)
Hamsun
Knut (2)
Handke
Peter (14)
Hanff
Helene (5)
Hashi
Kanseki (1)
Hauteroche
(6)
Havel
Václav (4)
Hébert
Anne (10)
Helvétius
(145)
Hemingway
Ernest (1)
Héraclite
(18)
Hérodote
(1)
Herriot
Édouard (80)
Hersh
R. (1)
Hesse
Hermann (86)
Higon
Albert (3)
Hillerman
Tony (4)
Himanen
Pekka (21)
Hoffmann
(9)
Homel
David (17)
Horace
(9)
Houdar de La Motte
(9)
Houdetot
(1)
Houellebecq
Michel (16)
Hrabal
Bohumil (7)
Hugo
Victor (173)
Hulot
Nicolas (3)
Huston
Nancy (8)
Huxley
Aldous (13)
Hübner
(24)
Ibsen
Henrik (34)
Illich
Ivan (45)
Imbert
Barthélemy (24)
Indridason
Arnaldur (23)
Ingres
(58)
Inoué
Yasushi (4)
Ionesco
Eugène (50)
Isocrate
(69)
Israël
Gérard (4)
Issa
Kobayashi (9)
Jaccard
Roland (57)
Jacquard
Albert (80)
Jankélévitch
Vladimir (2)
Jarry
Alfred (10)
Joergensen
Johannes (4)
Joubert
Joseph (514)
Jouhandeau
Marcel (5)
Jouxtel
Pascal (23)
Jouy
Étienne de (32)
Juliet
Charles (8)
Jung
Carl Gustav (16)
Jünger
Ernst (14)
Kant
Emmanuel (11)
Kauffman
Stuart (1)
Kawabata
Yasunari (3)
Keelt
Arthur (8)
Kerbaker
Andrea (2)
Kerouac
Jack (4)
Kierkegaard
Sören (40)
King
Stephen (13)
Klein
Gérard (7)
Kôda
Rohan (1)
Koestler
Arthur (38)
Kotzebue
August von (8)
Kourkov
Andreï (4)
Kourouma
Ahmadou (19)
Kraus
Karl (16)
Krishnamurti
Jiddu (80)
Kubota
Kuhona (1)
Kuhn
Thomas S. (28)
Kundera
Milan (346)
Kureishi
Hanif (23)
La Boutraye
A.-L. de (37)
La Calprenède
(14)
La Chaussée
(192)
La Fontaine
Jean de (177)
La Fosse
Antoine de (9)
La Harpe
(97)
La Rochefoucauld
(176)
Labiche
Eugène (11)
Lablénie
Edmond (1)
Laborde
(328)
Lachabeaussière
(20)
Lachièze-Rey
Marc (1)
Lacroix
Grégoire (49)
Lafargue
Paul (5)
Lafont
Joseph de (2)
Lagarde
Alain (6)
Lagrange-Chancel
(9)
Lambert
Marquise de (13)
Lamoure
Christophe (8)
Landre
Jeanne (9)
Langton
Christofer (1)
Lanoue
(28)
Larbaud
Valery (9)
LaRue
Monique (24)
Lassay
Marquis de (17)
Latzarus
Louis (28)
Laurencin
don Juan (2)
Laxness
Halldor (8)
Laya
Jean-Louis (36)
Lazuech
Gilles (3)
Le Bon
Gustave (212)
Le Brun
Annie (28)
Le Clézio
Jean-Marie G. (4)
Le Hoc
Louis-Grégoire (31)
Le Monnier
Pierre-René (16)
Leblanc
Antoine (14)
Lec
(166)
Leclerc
Félix (37)
Lefranc
Jean-Jacques (19)
Legrand
Marc-Antoine (19)
Lehane
Dennis (15)
Leloup
Jean-Yves (9)
Lemarchand
Jacques (2)
Lemercier
Népomucène (140)
Lemesle
Charles (78)
Lemierre
Antoine Marin (18)
Leon
Donna (3)
Leopardi
Giacomo (30)
Leroux
Gaston (1)
Lesage
Alain René (15)
Lescure
Jean (7)
Lessing
(1)
Leucippe
(1)
Lewis
Roy (13)
Lewis
C.S. (10)
Liadières
(43)
Lichtenberg
G.C. (144)
Lieberman
Herbert (4)
Linde
Andrei (1)
Lispector
Clarice (45)
Lobo Antunes
Antonio (14)
Lockhart
Paul (43)
Lodge
David (2)
Longepierre
(9)
Lope de Vega
Félix (35)
Loranger
Françoise (3)
Lorentz
Konrad (11)
Louvet
Jean (2)
Luce de Lancival
(16)
Maalouf
Amin (13)
Maeterlinck
Maurice (6)
Malka
Francis (5)
Malzieu
Mathias (4)
Mange
Daniel (1)
Manguel
Alberto (18)
Mankell
Henning (75)
Marbeau
Eugène (516)
Marc-Aurèle
(16)
Marcel
Gabriel (6)
Marinina
Alexandra (43)
Marivaux
(14)
Marmontel
Jean-François (35)
Martel
Yann (10)
Martin
Michel Élie (1)
Martinez
Guillermo (6)
Masson
Paul (350)
Matheson
Richard (2)
Mauriac
François (18)
Maurois
André (110)
Mauvignier
Laurent (4)
Mayne Reid
Thomas (13)
Mazetti
Katarina (4)
McCoy
Horace (2)
Mélissos
(1)
Melville
Herman (4)
Ménard
Robert (1)
Méré
Chevalier de (515)
Méré
Charles (3)
Mérimée
Prosper (2)
Merle
Robert (22)
Merville
(7)
Meyer
Deon (3)
Meyrinck
Gustav (8)
Mille
Pierre (1)
Miller
Henry (13)
Miller
Arthur (3)
Millet
Olivier (3)
Mingarelli
Hubert (4)
Miomandre
Francis de (14)
Mishima
Yukio (2)
Mithois
Marcel (3)
Mitsuhashi
Takajo (1)
Mitton
Damien (2)
Modiano
Patrick (2)
Molière
(76)
Monnier
Marc (10)
Montaigne
Michel de (201)
Montfleury
(10)
Montherlant
Henry de (128)
Monvel
(17)
Mooney
Chris (3)
Morand
Paul (58)
Moravia
Alberto (20)
Moreau
Hégésippe (1)
Moreau
Denis (3)
Moreto
Augustin (12)
Morin
Edgar (278)
Murakami
Haruki (4)
Murger
Henry (1)
Murry
John Middleton (1)
Murville
(5)
Musil
Robert (8)
Musset
Alfred de (36)
Musso
Guillaume (2)
Müller
Wilhelm (6)
Nabokov
Vladimir (28)
Nadolny
Sten (30)
Nanteuil
(6)
Naquet
Philippe (3)
Naveau
Étienne (6)
Negroponte
Nicholas (14)
Néret
Gilles (1)
Nesbø
Jo (8)
Neufchâteau
François de (21)
Neveu
Richard (1)
Newton
Sarah (88)
Nietzsche
Friedrich (42)
Nimier
Roger (5)
Nivoix
Paul (5)
Nooteboom
Cees (17)
Nothomb
Amélie (55)
Nottale
Laurent (4)
Novalis
(14)
Nugent
(105)
Nys-Mazure
Colette (7)
Nyssen
Hubert (4)
O'Casey
Sean (2)
O'Neill
Eugene (2)
Obaldia
René de (8)
Ogawa
Yoko (13)
Ollivier
Mikaël (5)
Orsenna
Erik (27)
Orwell
George (17)
Osborne
John (2)
Ossian
(19)
Oster
Christian (6)
Ozaki
Hôsai (1)
Paasilinna
Arto (12)
Page
Martin (12)
Pagels
Heinz (23)
Pagnol
Marcel (32)
Pailleron
Edouard (17)
Palissot
Charles (17)
Pamuk
Orhan (21)
Papert
Seymour (87)
Parménide
(1)
Parny
Évariste (10)
Pascal
Blaise (128)
Patier
Xavier (6)
Pauwels
Louis (92)
Payot
Jules (86)
Péguy
Charles (53)
Pelt
Jean-Marie (2)
Pennac
Daniel (168)
Penrose
Roger (3)
Perec
Georges (7)
Perez-Reverte
Arturo (10)
Périandre
(6)
Perret
Jacques (4)
Perros
Georges (79)
Perruchot
Henri (40)
Perutz
Leo (20)
Pessoa
Fernando (63)
Petit-Senn
Jules (722)
Phocylide
(96)
Picard
Louis-Benoît (19)
Picard
Georges (148)
Pichat
Michel (1)
Pictet
Adolphe (32)
Pieyre de Mandiargues
(10)
Pilhes
René Victor (9)
Pingaud
Bernard (6)
Pirandello
Luigi (16)
Piron
Alexis (55)
Pirsig
Robert M. (45)
Pittacus
(10)
Planard
(6)
Plaute
(7)
Plotin
(1)
Plutarque
(9)
Poe
Edgar Allan (17)
Poinsinet
Louis (7)
Poisson
Philippe (12)
Pomeau
Yves (1)
Pons
Maurice (4)
Pontalis
J.-B. (56)
Pope
Alexander (357)
Popper
Karl R. (10)
Porée
Jérôme (7)
Prévert
Jacques (13)
Prigogine
Ilya (4)
Proulx
Monique (10)
Proust
Marcel (46)
Proverbes arabes
(243)
Proverbes chinois
(180)
Proverbes indiens
(19)
Proverbes russes
(156)
Publius Syrus
(604)
Puisieux
Madeleine de (61)
Quignard
Pascal (107)
Quinault
Philippe (14)
Quint
Michel (11)
Quinte-Curce
(1)
Racine
Jean (90)
Radcliffe
Ann (9)
Reeves
Hubert (18)
Régismanset
Charles (371)
Regnard
Jean-François (31)
Régnier
Henri de (66)
Reichs
Kathy (5)
Renard
Jules (381)
Resnick
Mitchel (11)
Rey
Étienne (27)
Reza
Yasmina (7)
Riboutté
François-Louis (26)
Richard
Jules (16)
Richardson
Charles Scott (4)
Ricoeur
Paul (3)
Rilke
Rainer Maria (11)
Rivarol
Antoine de (42)
Robidoux
Louis-Philippe (114)
Rochon de Chabannes
(11)
Roger
Jean-François (10)
Rogers
Carl (5)
Romagnési
Jean-Antoine (22)
Romains
Jules (5)
Rondelet
Antonin (612)
Rostand
Edmond (14)
Rostand
Jean (327)
Roth
Philip (11)
Rotrou
Jean (20)
Rougier
Stan (10)
Roussin
André (13)
Roux
Joseph (244)
Roy
Claude (265)
Royou
(15)
Russell
Bertrand (53)
Sa
Shan (10)
Sá Moreira
Régis de (5)
Sabato
Ernesto (8)
Sablé
Marquise de (36)
Sackville-West
Vita (7)
Sagan
Françoise (15)
Saint-Cyran
(2)
Saint-Évremond
(7)
Saint-Exupéry
Antoine de (95)
Saint-Just
(5)
Saint-Martin
(1)
Sainte-Beuve
(44)
Sakaguchi Ango
(4)
Salinger
Jerome David (12)
Salm-Dyck
(324)
Salvayre
Lydie (7)
Sansot
Pierre (17)
Saramago
José (111)
Sarment
Jean (5)
Sartre
Jean-Paul (103)
Satie
Érik (35)
Saumont
Annie (4)
Saurin
Bernard-Joseph (56)
Savater
Fernando (47)
Say
Jean-Baptiste (179)
Scarron
Paul (8)
Schmid
Christophe (3)
Schmitt
Eric-Emmanuel (22)
Schopenhauer
Arthur (33)
Scutenaire
Louis (147)
Ségur
(496)
Sénac de Meilhan
(23)
Senancour
(1)
Séneque
(13)
Sepulveda
Luis (18)
Serres
Michel (72)
Shaffer
Mary Ann (6)
Shakespeare
William (204)
Shaw
George Bernard (16)
Sheridan
(7)
Shiki
Masaoka (2)
Sibleyras
Gérald (2)
Sijie
Dai (2)
Silesius
Angelus (45)
Simenon
Georges (2)
Singer
Christiane (11)
Skemp
Richard R. (9)
Snow
Charles Percy (19)
Solemne
Marie de (7)
Soljenitsyne
Alexandre (1)
Solon
(15)
Sophocle
(78)
Sorin
Raphaël (1)
Sôseki
Natsume (18)
Soumet
Alexandre (26)
Soupault
Philippe (12)
Stapeldon
Olaf (7)
Stassart
(590)
Steels
Luc (1)
Steiner
Kurt (1)
Stendhal
(1)
Stephens
Ann S. (3)
Sternberg
Jacques (47)
Sterne
Laurence (52)
Stevenson
Robert Louis (1)
Strindberg
August (10)
Sturgeon
Theodor (1)
Sudermann
Hermann (4)
Swift
Jonathan (47)
Süskind
Patrick (25)
Tagore
Rabindranath (15)
Takashima
Shigeru (1)
Takayama
Kyoshi (3)
Tallemant des Réaux
(1)
Tasso
Torquato (10)
Tchékhov
Anton (20)
Tenant de Latour
(1)
Terentianus Maurus
(1)
Thackeray
(38)
Thalès de Milet
(10)
Theorin
Johan (5)
Thériault
Yves (2)
Thiaudière
Edmond (705)
Thibon
Gustave (193)
Thilliez
Franck (5)
Thom
René (1)
Thomas
Chantal (11)
Thoreau
Henry David (15)
Tirso de Molina
(8)
Tirtiaux
Bernard (14)
Tolstoï
Léon (1)
Toole
J. Kennedy (1)
Tournier
Michel (146)
Toussenel
Alphonse (1)
Turgot
(1)
Töpffer
Rodolphe (56)
Unamuno
Miguel de (208)
Ungaretti
Giuseppe (16)
Vac
Bertrand (78)
Vadeboncoeur
Pierre (10)
Valéry
Paul (56)
Valyère
Marie (94)
Van Cauwelaert
Didier (18)
Vandérem
Fernand (28)
Vaneigem
Raoul (92)
Varela
Francisco (2)
Vargas
Fred (5)
Vauvenargues
(80)
Verne
Jules (14)
Vialar
Paul (21)
Vian
Boris (8)
Viennet
(28)
Vigée
Étienne (12)
Vigneault
Gilles (9)
Vila-Matas
Enrique (3)
Villemain
Abel-François (2)
Villeneuve
Marité (1)
Villiers de l'Isle-Adam
(19)
Vinet
Alexandre (1)
Voilquin
Jean (1)
Voisenon
(16)
Voiture
Vincent (6)
Voltaire
(68)
Watzlawick
Paul (3)
Weil
Simone (36)
Wells
H.G. (24)
Werber
Bernard (18)
Weyergans
François (9)
Wharton
Edith (2)
Wieland
(9)
Wilde
Oscar (35)
Williams
Tennessee (6)
Winkler
Josef (2)
Woolf
Virginia (6)
Wordsworth
William (6)
Wyss
Johann David (15)
Xénocrate
(2)
Xénophane
(2)
Yamaguchi
Seishi (2)
Yeats
William Butler (4)
Young
Edward (41)
Yourcenar
Marguerite (64)
Zafón
Carlos Ruiz (28)
Zola
Émile (3)
Zweig
Stefan (60)
Pour chercher dans la collection, entrez un ou plusieurs mots d'au moins trois caractères chacun.
Derniers ajouts
Citations quotidiennes
Épictète du jour
Épigraphe
Incipit
Mon blogue