Citations ajoutées le 17 septembre 2006

  
Alexandra Marinina

  1. Les cadeaux et les voeux perdent tout leur charme s'ils arrivent trop tard. Leur magie n'est valable que le jour même.
    (Le Styliste, trad. Galia Ackerman et Pierre Lorrain , p.41, Seuil/Points n°P1307)
     
  2. Après tout, la chose la plus importante dans la vie est d'être nécessaire aux autres.
    (Le Styliste, trad. Galia Ackerman et Pierre Lorrain , p.42, Seuil/Points n°P1307)
     
  3. Dites-moi quel livre vous aimez et je vous dirai à quoi vous pensez lorsque vous êtes en train de le lire.
    (Le Styliste, trad. Galia Ackerman et Pierre Lorrain , p.82, Seuil/Points n°P1307)
     
  4. La liberté de choix est la plus grande des libertés. Attendre un peu, ce n'est pas trop pour l'obtenir.
    (Le Styliste, trad. Galia Ackerman et Pierre Lorrain , p.131, Seuil/Points n°P1307)
     
  5. Un voleur ne peut pas s'arrêter. C'est comme une maladie. L'argent corrompt et l'on s'y habitue comme à une drogue. On devient dépendant et on ne peut plus s'en passer.
    (Le Styliste, trad. Galia Ackerman et Pierre Lorrain , p.133, Seuil/Points n°P1307)
     
  6. Une seule chose peut faire disparaître les peurs imaginaires: la réalité.
    (Le Styliste, trad. Galia Ackerman et Pierre Lorrain , p.238, Seuil/Points n°P1307)
     
  7. Les périodes qui précèdent les journées de congé, les vacances ou les ponts du calendrier recèlent toujours d'immenses dangers. [Elle] connaissait la loi de Murphy sur l'emmerdement maximal comme si elle l'avait écrite elle-même. Elle était particulièrement sensible à une de ses variantes qu'on peut formuler ainsi : plus on se rapproche du début d'un long week-end et plus augmente la probabilité de se trouver confronté à des éléments qui exigent une vérification immédiate.
    (Le Styliste, trad. Galia Ackerman et Pierre Lorrain , p.263, Seuil/Points n°P1307)
     
  8. Il faut craindre la vengeance d'une femme bafouée.
    (Le Styliste, trad. Galia Ackerman et Pierre Lorrain , p.418, Seuil/Points n°P1307)
     
  9. [...] la vengeance obtenue aux prix de crimes épouvantables n'apporte jamais la paix. Ceux qui agissent ainsi ne comprennent à quel point ils se sont trompés que lorsqu'il est trop tard.
    (Le Styliste, trad. Galia Ackerman et Pierre Lorrain , p.419, Seuil/Points n°P1307)
     
  10. [...] l'autocritique est une bonne arme. S'en prendre à soi-même et admettre ses erreurs est un bon moyen d'adoucir un interlocuteur.
    (Le Styliste, trad. Galia Ackerman et Pierre Lorrain , p.423, Seuil/Points n°P1307)
     

Leo Perutz

  1. Quand elle va au marché, la mort achète tout [...]. Rien n'est trop petit, rien n'est trop humble pour elle.
    (La Nuit sous le pont de pierre, trad. Jean-Claude Capèle, p.9, Livre de Poche/Biblio n°3138)
     
  2. Je ne pense guère de bien de ce que les gens racontent. Un sourd a entendu un muet raconter qu'un aveugle a vu un paralytique danser sur une corde raide.
    (La Nuit sous le pont de pierre, trad. Jean-Claude Capèle, p.28, Livre de Poche/Biblio n°3138)
     
  3. [...] il a un regard si mauvais qu'il lui suffirait de regarder dans l'eau pour faire mourir les poissons.
    (La Nuit sous le pont de pierre, trad. Jean-Claude Capèle, p.35, Livre de Poche/Biblio n°3138)
     
  4. Le jeune gentilhomme se tut pendant un moment, abîmé dans ses pensées.
    (La Nuit sous le pont de pierre, trad. Jean-Claude Capèle, p.107, Livre de Poche/Biblio n°3138)
     
  5. Les grands discours et les belles paroles ne manquaient pas, mais ce n'était qu'un emplâtre sur une jambe de bois.
    (La Nuit sous le pont de pierre, trad. Jean-Claude Capèle, p.151, Livre de Poche/Biblio n°3138)
     
  6. Il en va des dettes comme d'une morsure de serpent : au début, on pense que ce n'est rien, mais finalement, on en meurt.
    (La Nuit sous le pont de pierre, trad. Jean-Claude Capèle, p.153, Livre de Poche/Biblio n°3138)
     
  7. Quand deux personnes se mettent à parler d'argent, que l'une en possède alors que la seconde en cherche, c'est souvent la fin de l'amitié.
    (La Nuit sous le pont de pierre, trad. Jean-Claude Capèle, p.162, Livre de Poche/Biblio n°3138)
     
  8. À la cour de tous les princes, il y a un lutin qui s'appelle la méfiance [...]
    (La Nuit sous le pont de pierre, trad. Jean-Claude Capèle, p.208, Livre de Poche/Biblio n°3138)
     
  9. Les signes à partir desquels vous formez les mots [...] renferment les grandes forces et les puissances qui veillent sur le cours du monde. Et sache que tout ce qui est exprimé par des mots sur terre laisse une trace dans le monde supérieur.
    (La Nuit sous le pont de pierre, trad. Jean-Claude Capèle, p.235, Livre de Poche/Biblio n°3138)